FAD131
"Le numérique
favorise l'autonomie
des apprenants"

D'accord

A terme, le numérique accroît l'autonomie de l'apprenant qui apprend à chercher par lui-même, qui apprend à collaborer, qui apprend à s'organiser...

Dans un sens le numérique permet d'accroître l'autonomie des apprenants ( à condition qu'ils aient déjà quelques notions) en ce qu'il permet de faire par soi même, de tester, de chercher et de réfléchir. Il est nécessaire d'avoir un accompagnement suite à l'apprentissage pour confirmer les acquis

Pour ceux qui maîtrisent le numérique, oui. Le numérique convient aux apprenants qui savent apprendre seuls, ce qui requiert une certaine maturité dans l'apprentissage, et de la motivation.

L'autonomie peut être préexistante ou se développer grâce au numérique mais parce que l'enseignant le construit en ce sens. Néanmoins l'étudiant étant face à son savoir doit posséder une certaine forme d'autonomie d'organisation et de motivation. En fait tout dépend ce que l'on appelé autonomie dans ce cadre

La pratique même du numérique nécessite une autonomie même si relative (car accompagnée ou non): découvrir, intégrer les consignes, procéder par essai et erreur, communiquer avec d'autres modalités

Le numérique nécessite de fonctionner par tâtonnement et essai erreur effectivement donc il favorise l’apprentissage par soi même

le numérique favorise l'autonomie car il permet facilement a chacun d'accéder à une multitude d'apprentissage à son rythme à conditions que l'utilisation soit intuitif, ludique et stimulant

-permet l'exploration des ressources, démocratise le savoir dans une multitude de domaine favorisant l'autodidacte qui est en nous. Le numérique facilite la pédagogie de la classe inversée dans sa phase de recherche

L'enseignant/formateur peut guider les apprenants dans la diversité des ressources et la valeur à accorder à ces ressources. Sites, références, documents peuvent contenir des partis pris, et avoir des controverse : l'accessibilité à la diversité et ses contradictions favorise l'esprit critique et l'autonomie autodidacte.

Les outils numériques, s'ils sont bien faits, intuitifs, ludiques, favorisent l'autonomie des apprenants. Ceux-ci peuvent tatonner, procéder par essai-erreur, revenir sur l'ouvrage, tester... autant de situations qui favorisent et renforcent l'autonomie. Seule condition : que l'apprenant ait suffisamment confiance en lui.

L’apprenant doit en avoir la volonté et la motivation de se former avec les outils numériques quelles qu’en soient les difficultés rencontrées.

Le numérique favorise l'autonomie des apprenants. Avec l'entrée dans l'ère du digital, une nouvelle forme d'apprentissage est né, on parle d'autoformation (exemple : doctissimo. Lorsque les personnes ont des symptômes, elles consultent ce site avant même d'aller voir leur médecin, et font un autodiagnostic ). Il existe plusieurs supports numériques accessibles aux différentes sensibilités, selon que les personnes soient plus auditives (écoute de podcasts ou vidéos); visuelles ( vidéos, dessins animés, blog) ou kinesthésiques ( réseaux sociaux, forums, etc...).
L'apprenant peut choisir le support qui convient le mieux à son apprentissage, et le lieu et le temps qu'il passe sur le sujet qui l'intrigue.

A condition que l'apprenant ait une maîtrise de base des outils, le numérique peut être le support d'activités sollicitant l'autonomie : recherche et partage d'informations sur internet, fabrication de ressources (tutos...), co-construction d'une carte mentale... ;) Ces activités peuvent être faites en présentiel mais demandent du temps. Dans un parcours en ligne elles peuvent être plus fréquentes.

Certains outils peuvent être plus simples à prendre en main et engager l'apprenant dans une forme d'autonomie. Celle qui lui rendant la tâche plus "facile" peut l'inciter à continuer voire à pousser plus loin son apprentissage.

L'accessibilité à des ressources périphériques à l'apprentissage (vocabulaire, références en lien avec un sujet), se fait rapidement sur le même matériel. La simplicité et rapidité d'accès encourage l'apprenant à aller plus loin.

il rend possible l'accès à des populations qui pouvaient être éloignée des informations ou des apprentissages quand le hancap nécessite des "traductions " dans un format accessibles au handicap de l'apprenant

A condition que les objectifs pédagogiques soient clairement définis et compris par les apprenants; que les apprenants aient cette volonté et motivation d’apprendre via l’outil numérique et qu’ils soient suivis et assistés à chaque instant et en cas de besoin.

Sujet secondaire

Sujet secondaire

Pas
d'accord

Le numérique peut rebuter certains apprenants qui sont plus adaptes de méthodes "classiques". Faire sauter ce verrou peut être délicat. Il s'agit souvent d'un changement de culture ou d'une réadaptation qui peut être un gros effort à fournir et devenir rédhibitoire.

il faut être déjà suffisamment autonome pour suivre une formation en e-learning ou en blended learning puisqu'en effet il faut une grand motivation et une grande détermination au travail, ainsi que des capacités d'organisation certaines

Les phases d'apprentissage ne sont pas nécessairement suivis par l'apprenant (découverte, structuration, systématisation, transfert). Donc l'apprentissage peut mal se faire et peut ne pas porter de fruits.

Il s'agit plutôt d'une émancipation de l'apprenant par rapport au formateur-"expert", mais non d'une émancipation dans le processus d'apprentissage.

Il s'agit tout de même de trier l'information disponible sur les différentes plateformes numériques, et pour cela il semble que le formateur ait un rôle à jouer. L'apprenant peut difficilement apprendre seul sur un sujet sur lequel il est complètement novice. Par exemple, il sera difficile d'apprendre à conduire via uniquement des tutos YouTube, l'aide du formateur est indispensable. L'autonomie doit être accompagnée et guidée.

Le numérique peu aider mais trop de numérique peut rendre dépendant et de ce fait limiter l’autonomie.

L'autonomie suggère une certaine curiosité. Les outils ne sont que des moyens pour apprendre mais assouvir sa curiosité est un but en lui-même.

Les correcteurs automatiques qui sont des outils numériques ne favorisent pas l'autonomie. Si c'était le cas, l'apprenant irait chercher la bonne orthographe sur internet ou un dictionnaire. Au lieu de cela il se contente de passer son chemin et ne va pas plus loin (ou rarement) que la proposition faite par le correcteur.

Quand bien même l’outil numérique soit conçu de façon simplifié et ludique, l’apprenant peut ressentir le besoin d’un accompagnement plus renforcé et d’une assistance plus soutenue, ce qui est contradictoire. Cela peut s’expliquer par une expérience douloureuse de par sa pratique professionnelle et/ou personnelle du numérique, ce qui engendre chez lui une frustration, un complexe voire un traumatisme envers l’outil numérique chez certains apprenants.

encore faut-il qu'on puisse poser des questions et trouver les réponses pour avancer sinon on peut se décourager seul devant son écran .