les innovations Sociales
Autrans - Janvier 2011
ExplorBook sur l'accès public à internet
sur un format des @ExplorateursduWeb
Ouverture scientifique
Les innovations socialesRencontresThanh Nghiem : le combat du libre et du durableThanh Nghiemest une personnalité hors du commun. L'ex-golden girl, dirigeante de grandes entreprises, partenaire chez McKinsey, a accumulé une expérience colossale. "J'ai appris ce que c'est de transformer un pays en profondeur", explique-t-elle. Pourtant, à 36 ans, elle change de vie, parce qu'elle "n'aimait pas ce qu'il fallait faire".Elle crée alors l'institut Angenius, afin de "mettre au service des gens ce qu'elle avait appris dans sa vie d'avant". Les mots-clés sont désormais associatif et bénévole, "dans l'esprit du don, de la recherche appliquée". Elle apporte aux projets son expérience, ses contacts. "Je suis allée travailler auprès des gens qui en avaient besoin, pour l'intérêt général, pas pour l'actionnaire ni pour un bord politique". Ses actions s'appuient sur une critique sociale. "On est dans une société totalement aliénante. Du fait de leur mode de consommation, deux tiers des Américains sont en surpoids, un tiers sont obèses. Et les pays qui les rattrapent en matière de standard de vie font la même chose". Ou encore "20% d'entre nous causent 80% de l'empreinte écologique mondiale (...). On assiste aussi à la prolétarisation de nos esprits. On est prolétaire parce que l'on a beau avoir des bac +5, on se retrouve à faire des petits boulots". En plus de cela, "la télévision nous abreuve de choses plus lobotomisantes les unes que les autres".Une de ses grandes réussites est l'incubation et la diffusion du modèle de l'éco-quartier de Londres, BedZED. Les préoccupations sont l'empreinte écologique, mais aussi de mettre en avant l'usage contributif, le mode de vie des gens. "Démontrer que l'on pouvait vivre de manière durable sans retourner à l'âge de pierre". Pour Thanh Nghiem, cette expérience a été "la première cellule souche dans laquelle il y avait un mode de vie qui fonctionnait, et montrait toutes ses faiblesses, sans langue de bois". Elle montre l'expérience à ceux qui veulent la voir. Et, sept ans plus tard, "BedZED a fait des petits partout".Suite à des rencontres et des échanges, elle s'investit dans le libre. Elle "croise le libre et le durable", souhaitant que "tout ce qui soit du domaine de l'économie durable soit aussi en open source"."On ne s'en sort pas en bossant avec les ONG dans l'économie, mais en bossant avec les gens du libre qui font de l'intelligence collective", assure-t-elle, convaincue de l'inutilité de "condamner les gens qui bouffent de la viande et roulent dans leur 4x4". Critique vis-à-vis de l'écologie, "des choses matérielles, sur le même modèle en moins pire", elle veut "mettre d'abord en valeur le capital humain", militant pour "passer du modèle passif où tu appuies sur le bouton de la télé et consommes à Auchan à un modèle d'entraide". En allant vers "l'économie de contribution. Tout le monde serait plus heureux s'il avait juste le minimum, et ensuite bâtissait son capital social et son capital cognitif". "Virer les excès et les superflus", et avoir en quelque sorte un minimum garanti par la société, c'est une nouvelle utopie. Et le chemin pour y arriver ? "Il s'appuie sur la motivation des individus, sur la contagion culturelle, sur la pollinisation des idées... Le changement ne peut pas venir uniquement d'en haut. Il faut 2% de fous, qui deviennent 15% de early adopters. L'Etat et les élus ne bougeront pas s'il y a 2%, mais ils bougeront s'il y en a 15%. Pour l'instant, on est entre les deux".La résistance au changement du système et de ses gardiens ? "Il faut s'appuyer sur des territoires qui vont mettre en oeuvre des réponses juridiques et fiscales qui montreront que ça marche". Et, "par en dessus, proposer une vision de la société comme le fait Bernard Stiegler". Vision ambitieuse, qui doit déboucher très vite sur l'équivalent en "économie de contribution" du pacte écologique de Nicolas Hulot, et sur lequel Thanh travaille avec ses réseaux.Thanh Nghien est également auteur de "des abeilles et des hommes"L'insertion éducative à l'AméricaineLe Dr Arthur Langer, professeur à l'université de Columbia (New-York) travaille sur la sociologie et le développement humain. Voici dix ans, il s'est lancé dans un projet de recherche avec des personnes socialement exclues à New-York. Ces jeunes de milieux défavorisés sont en situation d'échec scolaire.La solution d'Arthur Langer a été de créer une association à but non lucratif, "Workshop Opportunity Services" (WOS) afin "d'amener éducation et grandes sociétés à travailler ensemble".Le principe est simple autant qu'inventif. L'association se rend dans des zones à fort taux d'exclusion scolaire, repère les lycéens qui luttent avec les problèmes d'argent, qui n'ont pas trop de soutien parental, et leur proposent des bourses pour suivre un programme qualifiant. L'argent provient d'entreprises, qui disent à l'association "nous avons besoin de talents, nous avons besoin de diversité, nous avons besoin de compétences dans tel ou tel domaine". Ces entreprises recherchent, pour la plupart, des compétences technologiques, mais pas toujours. L'association prépare un curriculum d'enseignement sur mesure pour l'étudiant. En incluant les techniques d'écriture, la communication... Nous avons également un système de ressources pour mesurer leur degré de préparation pour occuper un emploi.Pendant 20 semaines, un trimestre plein, ces jeunes de 17 à 20 ans ont un travail, rémunéré, dans l'entreprise en question, tout en étant salariés de l'association. "On les paie plutôt bien", reconnaît-il. Ils travaillent trois jours par semaine, et étudient le reste du temps. "Nous leur apprenons aussi comment équilibrer travail et études", précise Arthur Langer.Apès la première année, ils ont une augmentation et travaillent à plein temps, tout en prenant des cours du soir afin de compléter leur Bachelor's degree (diplôme de premier cycle universitaire)."Ce système permet aussi aux entreprises de prendre leur temps, ils n'ont peut-être pas d'ouverture pour une embauche tout de suite", explique le Dr Langer. L'étudiant aussi peut prendre le temps de la réflexion. Mais entre-temps, ils ont appris, se sont intégrés au monde du travail, ont repris de l'assurance et ont pris conscience de leur valeur."L'association joue aussi un rôle de parent adoptif pour ces jeunes. Nous les habillons, nous leur donnons de l'argent pour les transports, nous les payons pour leur travail... Et en restaurant leur estime d'eux-mêmes". Un autre avantage du système : il permet aussi de concurrencer les délocalisations.400 jeunes sont passées par ce programme, entre New-York, le New Jersey, Cleveland (Ohio), la Pennsylvanie... 140 travaillent aujourd'hui pours entreprises dans lesquelles ils ont officié durant leur période de formation. Une cinquantaine ont quitté ces entreprises pour travailler ailleurs. La plupart des autres sont encore dans le système de formation. Il y a bien sûr un taux d'échec, d'environ 10%. "Nous voulons nous internationaliser, créer une version française", confie Arthur Langer. "Il y a des possibilités intéressantes, le timing est bon".La personne qui travaille sur le projet en France est Yves Léon, entrepreneur, qui a longtemps travaillé dans les systèmes d'information. "Nous en sommes à l'étude théorique", explique-t-il. Mais il a bon espoir d'adapter la réussite de WOS à la situation française. La logique de réseaux d'Autrans aidera peut-être à l'essaimage de cette bonne pratique... • • Les applications de la Mobiquité • • Internet des objets • • CrowdSourcing • • Education 2.0 • • Les "autres" monnaies: libres, complémentaires, sociales, affectées, locales, virtuelles, privatives ... • • l'accès public à internet • • Vers un système de santé en réseau • • Les applications innovantes pour le tourisme • • Les données ouvertes (OpenData)
Atelier autour des compétences
Une culture numérique pour tousEn 2010, le ministère de l'éducation nationale a ouvert la possibilité de valider le B2I adulte dans les lieux d'accès public. Cette ouverture intervient après une expérimentation du B2I adultes dans quelques dispositifs en 2009 et en parallèle de dispositif mis en place par des collectivités locales(Ticket Déclic dans le lot, Visa numérique en Bretagne.Pour favoriser une diffusion de ces pratiques de validation de compétences dans les lieux d'accès public, Créatif pilote une étude dans la cadre d'un stage de master 2 (Usetic Rennes 2) réalisée par Véronique Moche encadré par Philippe Cazeneuve. Marie Hélène Feron (Artesi), Michel Briand (Brest), Hedwige Cornet (DUI) et Anne Claire Dubreuil (Lot) participent au groupe de suivi.Nous proposons aux acteurs de l'accès publics à Autrans une séquence de travail collaboratif :Du point de vue des animateurs quel intérêt de la validation de compétences ?Éclairé par les premiers retours de dispositifs (Lot, Brest ...)Pour quels publics ?Comment faire ?Pistes de travail pour suivre (mutualisation de ressources, formation des animateurs, outils e-portfolio ..)
Frise historique de
1996 à 2011
Autrans 2011 Volet Accès publicIntervention introduction du mercredi après-midi1. Pourquoi un volet « accès public à Autrans » en 2011 ? Idée datée ? Besoin passé ?La notion d'accès public a émergé à la fin des année 90, donnant un « cadre de développement » à une multiplication d'initiatives autour de l'accès à la micro-informatique et à Internet.L'argument principal s'est beaucoup structuré, et continue à s'articuler autour de ceux qui auraient accès, ceux qui ne l'auraient pas. La notion d'accès dominant dans un premier temps, notion progressivement remplacée par celle de l'usage. Ceci a peut-être contribué à « isoler » le champ des pratiques numériques, des champs multiples des pratiques sociales.Cependant avec l'apparition de la notion « d'usage », prenant la suite de celle de « l'accès », de façon tout aussi floue et parfois caricaturale se met en place une nouvelle approche davantage centrée sur ce que « font les gens » avec ces outils, créant ainsi des grandes typologies d'usages.Dans ce cadre, les politiques nationales, territoriales, locales se développent autour de l'idée que les usages peuvent être « développés » et« accompagnés », voir anticipés.Le développement massif du « web social » fait émerger une vision plus contrastée, riche, nuancée sur ce que peuvent produire des politiques « volontaristes » de l'accès public. Il s'agirait moins «d'alphabétiser numériquement» mais plutôt de faciliter sur les territoires une appropriation citoyenne du numérique, contribuant ainsi à une réorganisation des organisations économiques, sociales et politiques.Quelle place prennent les acteurs du numérique « pour tous » dans les mutations en cours ? Un volet « Accès public » à Autrans est peut-être ainsi l'occasion de « baliser » la réflexion, et l'action, autour du sens que les acteurs engagés donnent à leurs projets et missions et d'en repenser laRencontres d'Autrans 12, 13 et 14janvier – 2011 - Stéphanie Lucien-Brun 1|6cohérence.2. De quelles missions parle-t-on quand on parle « d'accès public » ?Les missions peuvent être perçues sous différents angles : – D'un coté l'ambition annoncée est de ne pas laisser se creuser des « inégalités numériques » (avec le risque de continuer à en minimiser l'ancrage dans d'autres inégalités) en se concentrant surl'accès matériel, le développement de compétences numériques. L'accès public existe alors par le besoin, la nécessité, qu'auraient tous les publics d'être dotées d'un accès aux outils numériques équitable, d'une culture numérique a peu près commune et pouvant se déployer dans les différents champs de vie.– D'autre part, dans le cadre de développement de politiques publiques, des acteurs territoriaux, des acteurs publics (ou menant des missions de services publics) vont projeter sur l'accès pour tous au numérique la possibilité de résoudre des difficultés liées à l'accès à l'emploi, à la formation , à l'isolement social et vont investir le champ de l'accès public.Aujourd'hui les acteurs de l'accès public se retrouvent toujours plus sollicités, alors qu'un «discours dominant» tend encore à nourrir l'illusion que la question de l'accès des publics au numérique serait résolue depuis déjà un moment.Car sont confondus derrière la notion « d'accès au numérique », les réseaux, les outils, les compétences, les utilisations, les usages, les pratiques professionnelles et individuelles, les projets collectifs, etc. Alors qu'il s'agit de considérer plus finement comment il pourrait y avoir un peu de tout cela, sans exclusive.C'est souvent paradoxal pour les intervenants qui doivent conquérir une légitimité d'intervention et une reconnaissance de leurs actions au quotidien d'essayer de l'obtenir de ceux là mêmes qui les intègrent « l'air de rien » dans leurs nouvelles organisations.Un exemple est la difficulté sur de nombreux territoires à « entériner » la façon dont les EPN sont devenus des « soutiens » aux dispositifs d'accès à l'emploi. Les EPN se retrouvent suspectés, parfois, de faire un travail qui n'est pas le leur, de contribuer à la confusion dans les ressources disponibles, alors même que de nombreux espaces sont devenus, de différentes façons des lieux ressources pour les demandeurs d'emplois.Rencontres d'Autrans 12, 13 et 14janvier – 2011 - Stéphanie Lucien-Brun 2|6Avec difficultés des acteurs de l'accompagnement à mobiliser les pratiques numériques dans leur accompagnement.Les acteurs de l'accès public sont parfois eux-mêmes pris dans cette « impression » qu'il n'y aurait « rien de nouveau sous le soleil du coté de l'accès pour tous, de l'accès public ». La nouveauté devient alors un « critère de pertinence ». Au risque de dissimuler le temps nécessaire aux processus d'appropriation et de transformation, y compris ceux liés au numérique.Et pourtant les grandes thématiques traitées dans les lieux de l'accès public, les missions dans lesquelles les acteurs de l'accès public s'engagent se démultiplient et se spécialisent– eAdministration – recherche d'emploi – parentalité et médias – accès des « publics éloignés » (illettrisme, handicap, migrants...cafait du monde!!) – développement durable et numérique – pratiques artistiques, culturelles et numérique – expression citoyenne et numérique – internet et politique de la ville – biens communs numériquesLa liste est sans fin.3. Le rôle des acteurs, quels acteurs ?Dans cette évolution de l'accès public, les acteurs engagés se diversifient, avec des champs d'actions plus ou moins dédiées au volet « numérique ». Il ne s'agit peut-être pas de choisir « qui doit agir ? » mais de pouvoir, au contraire, renforcer, faciliter, les liens entre les acteurs de la médiation au numérique (animateurs dédiés d'Espaces Publics Numériques, bibliothécaires, etc.) et les acteurs du développement social. Et de permettre aux pratiques de médiation numérique « d'infuser » le champ éducatif et social.4. Quelles articulations entre les différents niveaux d'intervention et de structuration De l'hyper local au mondial, du voisin au réseau, comment habiter ces espaces ? Les acteurs de l'accès public ont peut-être aussi cetteRencontres d'Autrans 12, 13 et 14janvier – 2011 - Stéphanie Lucien-Brun 3|6responsabilité là, de faciliter les articulations entre les différents niveaux de présence, d'action, d'emprise sur le réel qu'il soit au coin de la rue ou dans une construction en réseau. Cette question du territoire rejoint-elle celle de la coproduction versus celle de la consommation, celle de la coproduction, y compris celle de Biens Communs Numériques ?Les dispositifs existants autour de l'accès public sont municipaux, départementaux, régionaux, nationaux. Cette grande diversité est riche de par les croisements ainsi facilités, les prises d'initiatives possibles, mais interroge aussi sur la lisibilité des dispositifs, l'accès aux ressources pour le plus grand nombre, l'équité d'accès et d'usages des publics.5. Faut-il repenser les lieux de médiation au numérique, les lieux de pratiques numériques ? Entre « lieux dédiés » aux pratiques numériques, lieux intégrés à d'autres lieux de médiation (culturelle, territoriale) la palette est vaste.Entre un Espace Numérique Mobile en zone rurale, un pôle numérique dans une Bibliothèque Municipale centrale, une offre d'activités autour du numérique dans un Centre Social les points de convergence existent autour d'une mission « de base » mais leurs évolutions seront différentes.Parler des EPN comme « lieux ressources » reste encore vague et a besoin d'être précisé dans les modalités de mise en œuvre : – quelles ressources sont ainsi « activables » ? – pour quels publics ?– Au sein de quels réseaux, champs ? – Avec quels modèles économiques ?Cette question est traitée depuis de nombreuses années, sans que les réponses apportées n'apportent aux acteurs concernés toute la lisibilité nécessaire. Repenser ces lieux invite peut-être moins à penser le lieu qu'a s'interroger sur la façon dont évoluent et sont menées les missions. C'est une évidence, peut-être mais cela n'est pas toujours « porté » par les territoires, la question de la pérennité de l'espace, des dispositifs masquant le besoin de réinterroger la façon dont l'acteur public construit la place de l'accès public, avec les acteurs de cet accès.Repenser les lieux ne peut se faire qu'à partir des lieux eux- mêmes mais signifie se situer sur des territoires et dans desRencontres d'Autrans 12, 13 et 14janvier – 2011 - Stéphanie Lucien-Brun 4|6réseaux d'acteurs mobilisés autour des pratiques numériques, de façon « ouverte » et non forcément « sectorisée ».Conclusion/interrogation en deux points1. Ne pas « abandonner » l'idée que l'usage du numérique ne « va pas de soi» Les notions d'inclusion sociale et d'empowerment (prise d'autonomie) font sens dans la façon dont se pense le rapport aux outils, aux technologies, aux habiletés, aux compétences, à la littératie numérique. Condition nécessaire, si non suffisante pour faire des choix éclairés.2. Penser l'accès public numérique, c'est aussi penser l'espace public ?Rencontres d'Autrans 12, 13 et 14janvier – 2011 - Stéphanie Lucien-Brun 5|6Intervention du jeudi matinAvant d'essayer d'imaginer l'avenir, cela peut-être intéressant de regarder d'où nous venons. Comment la mémoire collective, individuelle de ce qui a marché, de ce qui a été « manqué, autour de l'accès public peut nous aider à poser des bases pour construire ensemble ou en tous les cas garder les liens nécessaires pour contribuer à ce que les actions des uns et des autres structurent aussi une compréhension publique de ce qui se passe.En s'ouvrant à des acteurs de champs connexes, mais qui n'utilisent pas forcément les mêmes mots, qui ne se reconnaissent pas dans la même histoire cela devient peut-être aussi intéressant/important d'essayer de raconter un peu ce qu'a été cette histoire là...Nous allons proposer un « outil » simple, qui permettrait non pas de construire une histoire « à sens unique » mais de rendre compte de ce que produisent les croisements des uns et des autres, les moments de convergence fortes, les temps de latence et de comment au fil du temps le « champ » de l'accès public, de l'accès pour tous, de la e-inclusion définit, redéfinit ses contours.Cette histoire s'inscrit à la fois sur des territoires, du plus « local »au niveau international, sachant qu'ici il manque la ligne de vie internationale, elle est représentée par le niveau européen. Chacun à travers ses projets, ses préoccupations peut se retrouver dans chacun des niveaux et dessiner, sa « propre histoire ».Cette « frise » est en licence Creative Commons, elle est ouverte et modifiable et réutilisable à loisirs...Rencontres d'Autrans 12, 13 et 14janvier – 2011 - Stéphanie Lucien-Brun 6|6
ExplorBook
dans le contexte d'une Exploration thématique à plusieurs et sur un temps donné , il s'agit de construire un « livre numérique ouvert » contenant des ressources multimédia pouvant être réutilisées ou dupliquées dans un autre contexte ou un autre environnement.L'idée d'un ExplorBook est donc de former rapidement un livre éphémère dans sa conception et son écriture mais persistant dans l'accès et ses contenus.le rendu étant bien sur sous une licence créative commons.
EpnCamp
Un EPNCamp est un ExplorCamp à part entière tant sur le format que sur mode opératoire mais qui est volontairement contextualisé autour des questions liées à l'accès publics à internet et donc les Espaces Publics Numériques (EPN)