La Religion

1. COMMENT DEFINIR LE FAIT RELIGIEUX ?

A) La superstition

La superstition

Ensemble de croyances et de rites qui relèvent d’une attitude irrationnelle = psychologie puérile (déresponsabilisation)

La superstition : déresponsabilisation : on rejette la responsabilité sur une cause extérieure à soi.

Elle peut prendre sa source dans la religion mais peut être aussi profane et populaire

Dans Euthyphon, Socrate distingue la
superstition qui n’est que piété par intérêt et le pur respect religieux des Dieux.

La religion

Responsabilité, le libre-arbitre (aptitude à faire des choix délibérés).

Responsabilité, le libre-arbitre (aptitude à faire des choix délibérés).

Le véritable croyant, lui a la foi . Il n’a pas peur, il a confiance

b. Le fanatisme

Le fanatisme

Le fanatique tend à exclure par la violence ceux qui n’adhèrent pas à ses croyances

Passion aveugle qui pousse à des actes extrêmes, violents, à de l’intolérance

Utilisation pervertie de la religion qui
va jusqu'à la haine de l'autre et de soi

Ex : terrorisme, attentats, massacres,

autodafés, guerres

Un fanatique se sert de la religion pour justier ses actes.

Forme d'aliénation : il s'en remet toujours intégralement à une autorité supérieure

Tartuffe, Molière

La religion

L'amour du prochain et de soi même, la vie comme valeur sacrée

Les religions accordent une importance considérable au libre-arbitre:
capacité de juger.

c. Les sectes

La secte apparaît comme une tentative de manipulation mentale

Destruction (du lien) avec la famille, la société, la civilisation moderne

Aliénation : l'adepte ne pense pas, il ne juge pas

peur, ignorance, préjugé, manipulation

Escroquerie : imposture spirituelle et financière

L'argent est soutiré

a) Toutes les religions se basent sur la croyance en l'existence de Dieu/dieux.

une idée de transcendance

degré de réalité supérieure, une valeur au-dessus de toutes
les valeurs, une valeur au-dessus de l'homme

Les dieux des polythéistes

des Grecs par exemple

ils participent à la vie des
hommes

ls ont des défauts et des qualités semblables à ceux des hommes, ils peuvent se
mettre au même niveau que les hommes

b) La religion implique un rapport au temps et à l'espace ritualisé et symbolique

Le temps du
croyant est ritualisé

La journée, la semaine, l'année, la vie du croyant sont marquées par des
rites

Des prières vont scander la journées du croyant. Ce sont les pratiques
religieuses qui scandent la vie du croyant : naissance, adolescence , mariage, mort.

Le croyant établit aussi une distinction entre sacré et profane dans l'espace qui n'est pas
homogène

Le sacré appartient à un domaine séparé, il fait l’objet d’une vénération, voire
d'une adoration religieuse

Il s’oppose donc à l’espace profane, ordinaire, banal, neutre. Le
profane correspond étymologiquement

d) Les religions monothéistes se fondent sur des textes sacrés, fondateurs des religions et des civilisations

Les religions monothéistes se fondent sur des textes sacrés, fondateurs

EX 1: la Genèse

La théorie de l'évolution des espèces élaborée par Darwin rend compte d’un fait scientique.

revanche les textes bibliques ont une valeur symbolique. Ce sont des images, des
récits fondateurs qui donnent à penser

Tout texte religieux doit être interprété pour ne pas en faire une
lecture obscurantiste

EX 2: Le Christ qui marche sur l'eau, Moise qui scinde la mer en deux

Les miracles ont avant tout une dimension symbolique qui doit être interprétée

Il s’agit donc de purifer le message biblique de son contenu irrationnel pour y trouver un contenu qui donne à penser

Il ne s’agit donc pas de critiquer la croyance religieuse de façon simpliste, ni de faire l’apologie du surnaturel et des pratiques magico-religieuses

c) La religion implique un double lien

vertical

relation entre le croyant et Dieu qui s'exprime par la foi et qui se manifeste par la prière et par le
rite, la méditation. La foi est donc la forme privée que prend la religion

Elle est adhésion à l’idée de Dieu
(croire que Dieu existe) et relation affective à lui

La foi est donc une expérience spirituelle,
parfois mystique (totale communion avec Dieu, Saint-Augustin, Les Confessions

horizontal

relation entre les hommes. La religion peut créer et maintenir une communauté, un lien social
avec des valeurs et des pratiques rituelles communes

se soucier des autres, charité, amour du prochain. La religion a une fonction sociale et morale

Elle relie les hommes entre eux et les rend plus solidaires. La civilisation occidentale est fondée sur ces principes, ces valeurs qui viennent du monothéisme

INTRODUCTION

la représentation symbolique

Le mythe

le récit

La Fiction

Les êtres humains cherchent à comprendre le monde, à lui donner du sens, à se comprendre eux-mêmes par la rationalité

La science

La philosophie

Les sciences humaines

Les textes fondateurs des religions comme la Genèse

écit symbolique et non pas scientique et rationnel sur l'origine du monde et de l'homme.

C'est la paléontologie humaine qui explique l’évolution de l'homme et non pas la Genèse

La Bible n'a pas de valeur scientique mais une
valeur symbolique et spirituelle

La religion

fait spéciquement humain

fait culturel .

2. LES CRITIQUES DE LA RELIGION

Sujet secondaire

Freud

Pour Freud, la religion exprime une croyance d’ordre affectif= illusion

La besoin de religion résulte de
l'illusion du névrosé qui provient du désir archaïque (de l'enfance) d’être protégé

La croyance en un Dieu protecteur fait écho à l’état de détresse du nourrisson qui dépend totalement des adultes pour survivre et être protégé

A. CE QUE N’EST PAS LA RELIGION

B.TENTATIVE DE DÉFINITION DU FAIT RELIGIEUX.

A.Critique d’Epicure, Lettre à Ménécée.

B. APPROCHE PSYCHANALYTIQUE DE LA RELIGION : CRITIQUE
FREUDIENNE DE LA RELIGION.