Crises familiales et personnel Juste la fin du monde
Crise personnelle de Antoine à cause de Louis
Antoine est celui qui incarne le mieux la crise personnelle dans la pièce une crise explosive qui masque un mal un profond sentiment de dépression .La crise interne d'Antoine est étroitement lie à son frère .en effet il avoue avoir senti devoir s'effacer face à son frère ainé, plus fragile, plus malheureux que lui.
Sa crise est également lié a son sentiment d'être inférieur à Louis et d'être pris par sa famille pour un imbécile malaise se traduit par la violence d'Antoine et son désire de frapper son frère .Au paroxysme de cette violence il s'effondre en larme
La violence d'Antoine est particulièrement spectaculaire .Tout s'oppose Antoine et Louis qui apparaissent comme 2 frères ennemies .Louis est écrivain, il a voyagé tandis qu'Antoine est ouvrier père de famille ,responsable .Louis est calme ,poli ;Antoine est agressive/brutale .Le retour de Louis réactive chez Antoine de la jalousie fraternelle et le complexe d'infériorité .Leur échanges dégénèrent jusqu'à la menace physique (Tu me touches, je te tue )partie2 scène2
Crise du langage
Une autre crise est celle du langage. Louis est auteur mais il cherche sans cesse le bon mot, la bonne formulation, ou tente de s'en rapprocher. Remarquons qu'au fil du texte, la parole de Louis s'amenuise, il se tait de plus en plus. Ainsi, au cri réprimé de Louis s'oppose la parole d'Antoine qui éclate. Alors qu'il veut rester le maître de la parole car il veut dire, Louis perd peu à peu pied, perte de lui-même: est-ce un acte subi? Volontaire ? Certainement un peu des deux. Il s'efface petit à petit de la pièce. En effet, alors que Louis se fait le narrateur dans la première partie, il perd un peu son statut à partir de l'intermède et dans certaines scènes il n'est même pas présent, il n'a plus la parole. Louis est un metteur en scène dont les monologues encadrent des scènes dialoguées dans lesquelles il prend de moins en moins part. La parole se perd et se fait silencieuse. Impossibilité de dire ? Avouer? Volonté de ne pas dire? Peut-être que Louis est certes venu pour annoncer sa mort mais aussi pour se réconcilier avec sa famille. Et peut-être que ne pas dire sa mort, c'est conserver cette réconciliation. Retenir l'annonce de sa mort permet l'accueil de la parole de l'autre, c'est créer un lien normal avec les autres.
Remarquons qu'au fil du texte, la parole de Louis s'amenuise, il se tait de plus en plus. Ainsi, au cri réprimé de Louis s'oppose la parole d'Antoine qui éclate. Alors qu'il veut rester le maître de la parole car il veut dire, Louis perd peu à peu pied,
Une autre crise est celle du langage. Louis est auteur mais il cherche sans cesse le bon mot, la bonne formulation, ou tente de s'en rapprocher. Certainement un peu des deux. Il s'efface petit à petit de la pièce. En effet, alors que Louis se fait le narrateur dans la première partie, il perd un peu son statut à partir de l'intermède et dans certaines scènes il n'est même pas présent, il n'a plus la parole. les monologues encadrent des scènes dialoguées dans lesquelles il prend de moins en moins part. La parole se perd et se fait silencieuse. Impossibilité de dire ? Avouer? Volonté de ne pas dire? Peut-être que Louis est certes venu pour annoncer sa mort mais aussi pour se réconcilier avec sa famille. Et peut-être que ne pas dire sa mort, c'est conserver cette réconciliation. Retenir l'annonce de sa mort permet l'accueil de la parole de l'autre, c'est créer un lien normal avec les autres.
Remarquons qu'au fil du texte, la parole de Louis s'amenuise, il se tait de plus en plus. Ainsi, au cri réprimé de Louis s'oppose la parole d'Antoine qui éclate. Alors qu'il veut rester le maître de la parole car il veut dire, Louis perd peu à peu pied.
*Dans cette pièce JLL s'intéresse aux méandres du langage et aux difficultés des personnages à communiqués, chacun pêne à trouver les mots justes . *Les mots se heurtent à l'hostilité de ceux à qui il s'adressent *Finalement chacun monologue et reste insondable pour les autres comme pour lui même
exemple: scène 4 première partie lorsque la mère tente laborieusement de donner vie à son souvenir du passé mais les personnage ne profitent pas de ce récit fait pour fait pour la énième fois des dimanches passés en famille .
Crise personnelle de Louis
Louis traverse tout d'abord une crise personnelle en raison de la menace imminente de sa propre mort .C'est cette crise personnelle qui l'amène à revenir dans sa famille .
Louis croit à tord pouvoir renouer avec les siens et se faire pardonner son absence , mais il repart sans avoir pu confier sa mort imminente et reste plus solitaire que jamais
Sa crise réside dans le souhait d'etre seul,abandonné de tous
L'autre crise que rencontre Louis est celle de l'acceptation de sa propre mort .Ils 'exprime dans la scène 10 de la 1ere partie .Dans ce monologue il décrit les différentes étapes du déni à l'acceptation de sa mort .
Ce qui a déclenché sa venue est la solitude , la peur de l'oubli , la peur de ne plus être aimé .Pour lui l'abandon est :"Juste la fin du monde"
" Je me suis éveillé (...) avec cette pensée (...) que mes parents (...) tous ceux que j'approche ou qui s'approchèrent de moi (...) que tout le monde après s'être fait une certaine idée de moi, un jour ou l'autre ne m'aime plus, (...) Scène 5 partie 1
Crise personnelle de Suzanne à cause du départ/retour de Louis
incomprention de la raison de son départ.Suzanne lui en veut de n'exister qu'à travers "des lettres elliptiques "(scène 2 partie 1)
Suzanne, la sœur de Louis, exprime son propre mal-être et son sentiment d'abandon dans un long monologue .Elle reproche à son frère "son départ si long" et lui fait part de sa solitude .
Suzanne avait des attentes concernant le retour de Louis, espérant une réconciliation ou une explication qui pourrait apaiser son sentiment d'abandon. Cependant, Louis n'arrive pas à partager la raison véritable de son retour (son intention d'annoncer sa mort prochaine), ce qui laisse Suzanne avec un sentiment persistant de manque et de désillusion.(scène 4)
Les relations entre Suzanne et Antoine, leur frère, sont tendues. Antoine est souvent critique et autoritaire envers Suzanne, ce qui renforce son sentiment de ne pas être comprise ni soutenue. Elle se sent oppressée par Antoine et manque de l'affection fraternelle qu'elle aurait pu attendre de lui.