1. Les formes cliniques de l'inflammation aigue

3. L'inflammation fibrineuse

Exsudat très riche en fibrinogène qui se coagule en un réseau de fibrine

Evolution

Lyse par les enzymes des PNN

Détersion incomplète (remplacement par fibrose)

4. L'inflammation purulente

1. Mécanisme

Les bactéries pyogènes (staph, strepto) vont induire la production du pus qui comporte: les PNN, les ç nécrosées, du liquide, la fibrine.

2. Les formes de l'inflammation purulente

L'abcès

Collection dans une cavité néoformée (destruction des tissus)

Le phlegmon

Suppuration diffuse du tissu conjonctif

L'empyème

Collection dans un espace préexistant

La pustule

Pus dans l'épaisseur de l'épiderme ou sous l'épiderme décollé

3. L'évolution

Détersion

Ou enkystement

2. L'inflammation hémorragique

Extravasation de GR par augmentation exagérée de la perméabilité capillaire et altération des cellules endothéliales ou ulcération d'une muqueuse et de ses vaisseaux.

1. L'inflammation congestive et oedémateuse

Vasodilatation intense + exsudat abondant

5. L'inflammation gangréneuse

Nécrose tissulaire extensive par

Bactéries anaérobies

Et/ou thrombose dans le foyer inflammatoire (ischémie)

Généralement l'AEG est sévère ++

2. Les anomalies de la cicatrisation

6. Cicatrice rétractile

Survient le plus souvent après des traumatismes sévères (brûlures profondes) au niveau des plantes et des paumes ou du thorax, et peut gêner la mobilité articulaire.

5. Chéloïde

Lésion hypertrophique du tissu conjonctif du derme survenant après une plaie ou spontanément.

Résulte d’une dérégulation de la synthèse de la MEC sur un terrain génétiquement prédisposé.

Constituée de gros trousseaux anormaux de collagène (collagène dit « hyalin »).

Peut récidiver après une exérèse chirurgicale.

4. Cicatrice hypertrophique

Excès de tissu conjonctif collagène par excès d’activité des myofibroblastes.

Elle a tendance à s’atténuer au cours du temps, à la différence de la chéloïde qui persiste ou augmente de volume au cours du temps.

1. Plaie atone

Bourgeon charnu atrophique pauvre en capillaires sanguins, la cicatrisation est alors impossible.

2. Bourgeon charnu hyperplasique

= Botryomycome: développement excessif d’un bourgeon charnu hypervascularisé, lié à des facteurs locaux irritatifs ou infectieux.

3. Hyperplasie pseudo-épithéliomateuse

Hyperplasie épithéliale au pourtour d’un foyer inflammatoire

3. Les étiologies de la fibrose

Fibrose dystrophique remplaçant un tissu fonctionnel altéré

Hypoxie chronique

Fibrose atrophique par déficit hormonal

Ex: fibrose des ovaires après la ménopause

Pathologie métabolique et génétique

Ex : fibrose hépatique au cours de l’hémochromatose

Ex: fibrose remplaçant les fibres musculaires détruites dans les myopathies congénitales

Sénescence

Ex : fibrose élastosique du derme

Ex: fibrose intimale de l’artériosclérose

Fibrose du stroma des cancers

Quand le stroma est très fibreux, il est responsable de l’aspect dur et rétracté de certains cancers.

Fibrose au cours des réactions inflammatoires

La fibrose est constante lors des réactions inflammatoires

4. Aspect micro et macroscopique de la fibrose

Microscopie

Variable selon:

L’ancienneté de la fibrose

Sujet secondaire

Sujet secondaire

Sa composition biochimique

Sujet secondaire

Sujet secondaire

Sujet secondaire

Sa topographie

Sujet secondaire

Sujet secondaire

Macroscopie

Un tissu fibrosé est blanchâtre ; plus la fibrose est ancienne, plus le tissu sera de consistance ferme ou dure et plus résistant à la coupe.

Forme de l'organe est modifiée: hypertrophié ou atrophié (le plus souvent).
associée à une déformation de l’organe (fibrose rétractile ou sténosante).

L’atrophie est souvent associée à une déformation de l’organe (fibrose rétractile ou sténosante).