La renovation des centres anciens
en Tunisie

La RCA peut-elle être économiquement viable ?

La réhabilitation coûte-t-elle trop cher par rapport à la démolition et la reconstruction (rénovation lourde) ?

Les bénéfices indirects (à l'échelle urbaine) de la réhabilitation l'emportent-ils sur ses coûts ?

Face à l'insuffisance des fonds publics, faut-il s'en remettre à des investisseurs privés ?

Quelles sont les finalités d'une opération de RCA ?

Mise en sécurité des logements.

Qualité et diversité du tissu urbain.

Attractivité touristique.

Préservation des paysages urbains historiques.

Gentrification des centres.

Renforcement de l'attractivité territoriale en misant sur des CA attrayants et pourvus de caractère.

Qui doit être en charge de la RCA ?

L’État (et en son sein, qui ?)

Les collectivités locales

Les habitants et acteurs locaux

Des investisseurs privés (avec quel encadrement ?)

Les centres anciens apparaissent souvent dégradés, voire vétustes. Quelle est l'origine de cette situation ?

Intrinsèque : ce sont des constructions anciennes.

Un maquis de règles, notamment le statut des biens des étrangers.

Un sous-investissement chronique, tant privé que public.

Un problème lié au caractère, perçu par certains acteurs, de témoignage d'un mode de vie archaïque, opposé à la modernité prônée dès la proclamation de la république (1957), et de "patrimoine colonial" témoignant d'une époque dont le traitement mémoriel est complexe.

La question des centres urbains est-elle avant tout un problème de logement, ou un problème urbain ?

Un problème de logement.

Logements vétustes, voire menaçant ruine.

Logements à bas coût, "sociaux de fait".

Des premières réponses : transfert de propriété, fonds d'amélioration, obligations de travaux, PPP...

Un problème urbain.

Partie intégrante de la diversité et du dynamisme du tissu urbain.

Les CA comme facteur d'attractivité de la ville (ou bien le contraire s'ils sont trop dégradés)