L’Angleterre, un modèle politique opposé à l’absolutisme

Une société en pleine mutation

Une longue phase d’expansion.

L’Angleterre connait une poussée
démographique, économique et urbaine.

Entre 1600 et 1815, sa population
double, 4,5 à 10 millions d’habitants.

le niveau de vie
augmente régulièrement avec la révolution industrielle

entre 1600 et 1801, le taux d’urbanisation passe de 8 % à 34 %

à la fin du XVIII e siècle, l’Angleterre est la première puissance mondiale.

Des tensions religieuses.

XVI e siècle, les Britanniques sont
divisés entre une majorité́ d’anglicans et une minorité de catholiques et de
puritains.

Au XVII e siècle, courants religieux s’opposent sur leur vision du pouvoir politique.

les catholiques et les anglicans modérés sont
favorables au renforcement du pouvoir royal, les puritains souhaitent le limite
r.

L’installation d’un régime parlementaire

La montée du Parlement (1689-1714).

Après 1689, le roi ne peut gouverner
sans l’accord du Parlement.

En 1701, la loi
d’Établissement modifie les règles de succession royale

L’évolution du pouvoir exécutif (1714-1800).

les premiers Hanovre délèguent le pouvoir exécutif à un Premier ministre.

À partir de 1782, les parlementaires s’autorisent à renverser un gouvernement en cas de
désaccord politique.

Les rois sont dès lors contraints de nommer Premier ministre
le chef du parti majoritaire aux Communes.

Les limites de la représentation.

Au XVIII e siècle, seuls 4 % des adultes
anglais peuvent voter, la loi réservant ce droit aux hommes anglicans les plus
riches.

En outre,
même si les élections sont libres, leurs résultats sont faussés par la corruption et
le découpage des circonscriptions.

A partir du milieu du XVIII e siècle, de
nombreuses voix réclament une réforme électorale.

Le rejet du modèle absolutiste

La monarchie absolue (1603-1642).

Les premiers Stuart tentent d’imposer l’absolutisme en Angleterre

En 1628, Charles Ier est contraint de signer une Pétition du Droit limitant son pouvoir.

La Grande Rébellion (1642-1660).

Les tensions religieuses renforcent l’opposition entre le roi et le Parlement.

Ces tensions provoquent une guerre civile (1642-1649), à l’issue de laquelle Charles Ier est décapité́.

Une république est établie, mais elle est dirigée de manière dictatoriale par Oliver Cromwell.

La monarchie limitée (1660-1689).

En 1660, la monarchie est restaurée, mais Charles II doit accepter la loi sur l’Habeas Corpus en 1679.

En 1689, à l’issue de la Glorieuse Révolution, le Parlement offre le
trône à Marie, et à son époux, Guillaume d’Orange, à condition que ceux-ci respectent le Bill of Rights.