Le rôle de l’État et ses limites
L’État au cœur de l’activité des entreprises
A. Les effets de la politique conjoncturelle
La politique budgétaire peut avoir des effets bénéfiques sur la croissance des entreprises. Lorsque l’État augmente la dépense publique, c’est aussi le carnet de commande des entreprises qui se développe. L’augmentation des ventes va ainsi entraîner une augmentation de la dépense des entreprises (en matières premières, en investissement…), ce qui va créer des débouchés pour de nouvelles entreprises. C’est ce qu’on appelle l’effet multiplicateur de la dépense publique sur la croissance.
B. La politique structurelle peut impacter l’environnement
La production par l’État de biens publics (santé, éducation, infrastructures…) permet aux entreprises de bénéficier d’atouts essentiels à une production de qualité. Par exemple, grâce à la formation et à la performance du système de soins en France, l’entreprise dispose d’une main-d’œuvre compétente et efficace lui permettant d’innover et de produire à un coût raisonnable. La production de biens publics est ainsi essentielle au développement des entreprises.
Une régulation supranationale qui oriente les stratégies des entreprises
A. Les effets sur les firmes
La régulation supranationale correspond à toutes les actions décidées par des instances « au-dessus de l’État » et qui ont des effets directs sur l’économie d’un État-nation. Toutes les décisions prises influencent la stratégie des entreprises.
Par exemple, Monsanto a attendu .
B. Les accords internationaux de l’Union européenne
Les décisions supranationales ont un impact non seulement sur les entreprises, sur leurs relations de concurrence mais également sur le consommateur et/ou le salarié.
Les accords commerciaux (par exemple le CETA, traité établi entre l'Union européenne et le Canada) conditionnent directement tous les agents économiques, et pas toujours pour l’intérêt général.
L’État français possède des outils pour orienter directement ou indirectement les agents économiques sur son territoire. Ses choix correspondent à des préoccupations stratégiques et à des interventions ciblées sur certaines entreprises pour leurs permettre de survivre.
Les limites de l’État dans un contexte d’internationalisation
A. Fermeture d’usine et délocalisation
L'État cherche à maintenir une cohésion économique et sociale des agents sur son territoire. Face aux stratégies des entreprises multinationales qui ferment certains de leurs sites, il développe des outils destinés à intervenir directement, notamment grâce à des subventions généralement accordées par les collectivités territoriales.
B. Les limites aux soutiens de l’État et de ses partenaires
l’État a également la possibilité d’utiliser les organisations qu’il détient pour soutenir les entreprises privées. La Banque publique d’investissement (BPI) accompagne le développement des entreprises afin de les rendre plus dynamiques dans leurs projets d’internationalisation et d’innovation. En 2019, la BPI a soutenu 57 000 entreprises en France.