LES ENERGIES MARINES RENOUVELABLES : L'AVENIR ENERGETIQUE DE L'HUMANITE ?

La France a mis en place des projets ambitieux pour développer l'éolien en mer, avec un objectif de 6 000 MW d'ici 2020.

L'hydrolien utilise la puissance des courants marins, avec des projets pilotes comme Flowatt, qui a une capacité prévue de 17,5 MW.

Les technologies comme l'houlomoteur et l'énergie thermique des mers sont encore en développement, avec des projets spécifiques en Outre-Mer.

Les contraintes géographiques, techniques, économiques et politiques limitent l'exploitation de ce potentiel.

La variabilité des vents et des courants marins nécessite une évaluation précise pour optimiser la production d'énergie.

Le facteur de charge des éoliennes offshore est d'environ 35%, comparé à 70-80% pour les centrales thermiques de base.

Les EMR regroupent les technologies permettant de produire de l'électricité à partir de ressources maritimes, telles que l'énergie éolienne, hydrolienne, marémotrice, houlomotrice, thermique des mers et osmotique.

Le potentiel énergétique de l'océan mondial est estimé à 100 000 milliards de kWh, dont 20 000 milliards seraient exploitables avec les technologies actuelles.

La mise en œuvre des EMR nécessite la collaboration entre les organismes d'État, les développeurs de projets et les chercheurs.

Les projets doivent être équilibrés avec la protection de la biodiversité marine pour assurer un avenir durable.

Les EMR exercent des pressions physiques, chimiques et biologiques sur les écosystèmes marins.

Les impacts incluent la perturbation des fonds marins, le bruit, les collisions avec les structures et les changements des courants.

Les espèces concernées comprennent les oiseaux marins, les mammifères marins, et d'autres organismes marins.

La France applique la séquence « Éviter, Réduire, Compenser » (ERC) pour gérer les impacts environnementaux des projets EMR.

Les Documents Stratégiques de Façade (DSF) identifient les zones propices au développement tout en évitant les zones sensibles.