Marge brute pour 1000l en production laitière

Les charges opérationnelles (ou proportionnelles) correspondent aux consommations liées aux produits de l'atelier. Elles ont la particularité de disparaitre si l'atelier s'arrête. Elles sont à opposer aux charges de structure.

Bilan fourrager: Peut-on nourrir le troupeau en théorie ?

Positionner le système et explique les choix de l'éleveur.Présenter le plan d'alimentation du troupeau: périodes et rations

Généralement les fourrages font l'objet d'une cession interne.La charge de fourrage correspond donc au coût des fourrages produits.La charge de fourrage correspond généralement aux fourrage produits mais un achat de fourrages entrainera une hausse de la charge fourrage.Critère principal: %maïs dans la SFP.Le maïs coûte plus cher à produire que l'herbe lorsqu'on raisonne à l'hectare. Néanmoins il faut tenir compte de la qualité et des rendements sur l'exploitation. Le calcul cout/TMS ou cout/UFL permet de compléter l'analyse.Le coût des fourrages est à rapprocher de la quantité consommée (VL moyenne: 7000-7500l/an):6 à 6.5 TMS/VL/anEn fonction du système (intensif, extensif, fourrages) et des raisons qui ont amené à le choisirObjectif de la ration de base

Semences: variétés, traitement des semences, densité (moyenne 90 à 110000), achat ou pas, fournisseur (relation, date, prix pratiqués...), groupement d'achatEngrais: précédent cultural (voir rotations, idéal arprès herbe), Objectifs de rendement, fonction de la qualité agronomique (engrais starter (18-46 le plus souvent) sur terrains froids), besoin de la culture (environ 80 à 110UN), forme d'apport et d'action de l'engrais (liquide, systémique...)Traitement: logique préventif/curatif, semences traitées ou pas, désherbage mécanique ou thermique (mais CS), climat/risque de maladies, réussite du traitement (conditions de réalisation), doses Récolte: entraide, CUMA, ETA, chantier complet, parcellaire. Repère: 160 à 200€/ha en ETA (sans remorque, sans tassage)Faire la relation avec le climat de l'année et global (baches, irrigation)

Il s'agit ici d'un coût moyen. Certaines surfaces ont un coût nul et rentrent dans la moyenne, ce qui provoque un coût/ha faible qui parait déconnecté de la réalité des conduites.Attention, des cultures dérobées peuvent à l'inverse augmenter le coût moyen sans réel impact sur la production et les rendements.

Semences: Mélanges d'espèces, renouvellement, quantité (25kg/ha environ), achat ou pasEngrais: Quantité (250 UN/ha pour une production intensive), Présence de trèfle diminue les quantités, types de sol (sec: pas d'herbe en été donc pas de frais), Qualité (teneur en azote de l'engrais, prix (ammonitrate:70€/100UN, lisier: 0€/100UN)Traitement: Au semis en général: voir les renouvellements de pâture, peu en entretien.Faire la relation avec le climat de l'annéeFaire la relation avec la politique de renouvellement des pâtures (en moyenne 5 à 7 ans)

En fonction de la récolte le cout/ha sera plus ou moins impacté:Pâturage:0Enrubannage:++ à +++ (8€/round, 20 à 25 rounds/ha)Ensilage:+++ (150€/ha)Foin:+ (100€/ha, si fait seul attention aux CS)Récolté en vert puis distribué:+ (attention, plutôt en CS)

Souvent en complément: Betteraves à comparer avec un maïs si produites sur l'exploitationOu permettent la valorisation de déchets: racines endives, pomme de terre, chou, colza, drèches de brasserie,...

Le fait d'acheter ou de produire ses concentrés impacte le cout d'approvisionnement. Généralement se sont les céréales qui sont produites sur l'exploitation et viennent alors diminuer le coût des concentrés de production.

Généralement soja. Le coût dépend de:Quantité: % de maïs/SFP, valeurs de l'aliment, Prix: valeurs de l'aliment, volumes achetés (commandes groupées), fournisseur, conjoncture (période et année)Faire le rapprochement avec les besoins du troupeau: vérifier l'équilibre des rations et les quantités nécessaires pour le troupeau sur l'année

A rapprocher des objectifs de production (en fonction du système choisit par l'éleveur)Quantités: lait produit/VL (Repère: 1kg de [] = 2.5 l de lait), niveau de ration de base, plan et mode de distribution, valeurs de l'alimentPrix: Achat ou FAF, fournisseur, conjoncture, valeurs de l'alimentFaire le rapprochement avec les besoins globaux du troupeau pour détecter un éventuel gaspillage.L'achat d'aliments enrichis peut s'avérer très coûteux.

Quantités: équilibre de la ration, apports spécifiques (vitamines)Prix: forme de présentation, fournisseur, volumes...

Expliquer les choix de l'éleveur pour le renouvellement: objectifs de croissance, taux de renouvellement, taille du troupeau de génisses...Présenter le plan d'alimentation du troupeau de génisses périodes et rations. Calcul des besoins de la naissance jusqu'au vêlage.

La charge de fourrage correspond donc au coût des fourrages consommés par les génisses. Nous expliquons ici les quantités.Le coût a déjà été expliqué au niveau du troupeau laitier.Cas particulier: ration sèche

Le coût est déjà expliqué dans la partie VL.Vérifier la cohérence des quantitésconsommées avec les besoins du troupeau de génisses.

Veaux:Environ 100l de lait consommés par les veaux de 8-15 jours qui ne donnent pas lieu à charge supplémentaire (diffus dans l'ensemble des charges de la'atelier).

La charge de fourrage correspond donc au coût des fourrages consommés par les autres animaux. Nous expliquons ici les quantités.Le coût a déjà été expliqué au niveau du troupeau laitier.Analyser les besoins pour chaque type d'animaux.Analyser notamment le plan d'alimentation des veaux.

Le coût est déjà expliqué dans la partie VL.Vérifier la cohérence des quantitésconsommées avec les besoins du troupeau d'autres animaux.

Les frais vétérinaires comprennent les produits et les honoraires

Cette charge correspond aux couts des IA et du suivi des animaux

En prim holstein, les résultats de repros sont plutot pénalisés à la différence des autres races.La présence de croisemetn industriel peut expliquer un nombre d'IA plus limité.

La surveillance est essentielle pour maitriser le nombre d'IA.Il faut donc prendre en compte:la main d'oeuvre disponibme, la localisation de l'élevage, l'organisation du travail, le nombre d'atelier, le tempérament de l'éleveur, technologie, famille...

L'ambiance des bâtiments peux avoir une incidence néfaste à l'expression des chaleurs:Aération, luminosité, sols glissants, hygiène...

Critères: IV/1ère IA, ISSF, Conditions de vêlages, tarissement

Suivre particulièrement l'alimentation des vaches taries et en début de lactation.Il faut veiller particulièrement à éviter une perte de poids importante: Apporter fibres et énergieIl faut aussi veiller à évioter un engraissement trop important:rationnement, limitation des concentrés en tenant compte des besoins/production.

Problèmes métaboliques

L'objectif de 80 % de réussite en première IA est accessible.

La surveillance est essentielle pour maitriser le nombre d'IA.Il faut donc prendre en compte:la main d'oeuvre disponibme, la localisation de l'élevage, l'organisation du travail, le nombre d'atelier, le tempérament de l'éleveur, technologie, famille...

L'ambiance des bâtiments peux avoir une incidence néfaste à l'expression des chaleurs:Aération, luminosité, sols glissants, hygiène...

Des problèmes de type métrite, des problèmes de parasitage, peuvent intervenir et pénaliser le nombre d'IA

Les refus sont souvent donnés aux génisses. Cela évite le gaspillage mais ne grantit pas la qualité de la ration. Le plan d'alimentation des génisses est à observer particulièrement à ce niveau.Un surconsommation de concentré est un facteur d'échec des IA.

Un objectif de 2/3 du poids adulte peut être rtenu au moment de la mise à la repro (Soit 400 à 450 kg en PHolstein).Une mise à la reproduction à 15-20 mois semble adapté à une bonne réussite.Une note d'état de 3 parait raisonnable.

La présence d'un taureau tend à diminuer le nombre d'IA

Toutes les doses n'ont pas la même valeur.En fonction de la génétique visée; de la race, de la génétique du taureau (fertilité fécondante).En fonction des fournisseurs les services sont différents:exemples:URCEO: Forfait 3 doses environ 50 €SemencesCanadiennes: 50€/dose + pose (20 à 25 euros)De la qualification de l'éleveur (savoir-faire)

Intégrer une race ou une génétique nouvelle dans le troupeau, un nombre de génisses insuffisant, un besoin d'augmenter la production (Quota en fin de campagne, rallonge de quota significative).

Faire face à un manque de génisses, faire face à un problème sanitaire, anticiper un agrandissement.

En fonction des quantités vendues, du nombre d'animaux abattus...

La paille et la lititère peuvent être achetées ou produites sur l'exploitation (cession de sous-produit)

Les logettes sont plus économiques que l'aire paillée (2 à 3kg/jour, 5 à 6 kg en aire paillée).Logement sur tapis à préciser.

Il faut aussi analyser le temps passé dans les bâtiments:Date de mise à l'herbeDate de jour/nuitDate de rentréeDurée de stabulationNombre de jours de pâturageAttention aux années spéciales et à la gestion des transitions

Ces contraintes peuvent imposer des choix fumier/lisier et par conséquent le type de logement.Les choix en matière de valorisation des déchets peuvent influencer aussi les choix de litière.

Tous les bâtiments ne permettent pas une évolution vers un sytème ou un autre

Il s'agit ici de faire la relation avec les acteurs économiques spécifiques: Contrôle laitier, UPRA...Petites fournitures (boucles, produits de lavage...)

Les produits représentent la valeur de toute la production réalisée au cours de l'exercice comptable sur l'entreprise. A la production se rajoute les aides.

Lorsque l'on raisonne pour 1000l, la vente de lait correspond au prix de vente.

Les circuits courts dépendent de :la proximité des clients, choix de l'éleveur en terme de métier, rechercher une meilleur valorisation, les modes de commercialisation...

Pensez à caculer un prix du lait pour les produits transformés.

en règle général, le prix de base est plus élevé pour le lait d'hiver. Attention toutefois aux années.

Taux butyreux.Rémunération: 2,6 € par point au dessus de 38g/kg

Sont plutôt favorable au TB des races mixtes: Normande, Montbelliarde...La race Prim Holstein est plus orientée sur les volumes.

Mettre en parallèle quantité et qualité de la ration.Le TB est favorisé par l'apport de fibres. De même, le volume de concentrés consommé aura une incidence sur le TB réalisé.

Les systèmes se différencie par les critères de % de maïs, chargement, quantité de laitEffet sur le TBIntensif: ++ (mais attention à l'effet de dilution)Voie fourrage: +++Extensif: + (limité par les quantités ingérées)

Critères: surface accessible, quotas/ha,...Eléments non chiffrés: climat, potentiel agronomique, Main d'oeuvre disponible

Faire le lien avec ses finalités:Une finalité orientée sur l'organisation du travail peut provoquer le choix d'un système extensif (moins de movements d'animaux) ou intensif (moins de vaches à traire). Il faut expliquer le choix de l'éleveur.

La référence ne sert pas de base de calcul au prix.Elle permet d'ajuster la droit à produire.Un éleveur peut volontairement chercher à limiter son TB pour ne pas être pénalisé sur sa quantité de lait à produire.

Taux protéïque.Rémunération: 6,6 € par point au dessus de 32g/kg

Sont plutôt favorable au TP des races mixtes: Normande, Montbelliarde...La race Prim Holstein est plus oriebntée sur les volumes.

Mettre en parallèle quantité et qualité de la ration.Le TP est favorisé par l'énergie. Plus la vache consomme plus elle va produire de TP.De même, le volume de concentrés consommé aura une incidence sur le TP réalisé.Une ration à base de maïs contient une quantité importante d'énergie et sera donc favorable au TP.

En LS (à volonté): Cela va favoriser les quantités ingérées et par conséquent le TP. Rationné: Un rationnement limite l'ingestion et peut donc s'avérer être un frein au TP.

Les systèmes se différencie par les critères de % de maïs, chargement, quantité de laitEffet sur le TPIntensif: ++ (mais attention à l'effet de dilution)Voie fourrage: +++Extensif: + (limité par les quantités ingérées)

Critères: surface accessible, quotas/ha,...Eléments non chiffrés: climat, potentiel agronomique, Main d'oeuvre disponible

Faire le lien avec ses finalités:Une finalité orientée sur l'organisation du travail peut provoquer le choix d'un système extensif (moins de movements d'animaux) ou intensif (moins de vaches à traire). Il faut expliquer le choix de l'éleveur.

Facteurs favorisant les problèmes de leucocytes:Effet troupeau: vaches naturllement élevées, race, génétique, age ...Effet milieu: litières, aération, humidité, magnétisme, courats d'air, chargement des bâtiments, état des chemins...Effet traite: matériel, trayeur, intervalle entre 2 traites, surtraite, hygiéne de traite (lavettes, premiers jets...) Effet alimentation: production de laitEffets ponctuels: Changement de méthode, climat....

Par le maïs: conditions d'ensilage, de stockage, fermentationHygiène de traite, comportement des vachesCircuits de passage des animaux

Lypolise (matériel de traite), germes, inhibiteurs, mouillage.

Critère: Taux de réformeConjoncture et ajustement du quota, maladies, vaches à problèmes (mammites, boiteries, fièvres de lait...), Age du troupeau, féconditéManque de génisses pour faire face aux besoins de production, notamment lors d'agrandissemnt par exemplePolitique de renouvellement du troupeau

Prix au kilo: Classement de la bête, rendement de carcasse, race

Prix au kilo: Classement de la bête, rendement de carcasse, race

Durée d'engraissement, race, saisies, critères de réformes

Dans les produits:Produit = Vente + SF - SD

Période de vente et conjonctureClient coopérative, vente directe...

Il s'agit de céder des animaux d'un atelier à un autre. Pour l'atelier cédant, cela constitue un produit, pour l'autre c'est une charge opérationnelle.Exemple: Cession de veaux à un atelier viande ou cession de lait pour unatelier veaux de boucherie.

Nombre de vêlages/an, avortement et mortalité, nombre de veaux/VL/an, taux de renouvellement, choix de croisements

Préciser quel type de produit et quelle quantité

Exemples: Collostrum, fumier..., vente de fourrages...