Comment lutter contre le chômage?
Julie Carron
Mattia Mignone
Shuzo Kimura
Quelles politiques pour lutter contre le chômage?
2. Les politiques de lutte contre le chômage structurel
Politiques de flexibilité de travail
Exemples :
-Rupture conventionnelle --> faciliter les rupture de CDI
-2016, Loi Travail --> faciliter les licenciements économiques
-2017, E.Macron a plafonné les indémnités de licenciements.
Principe :
Améliorer les flux de destructions d'emplois = Améliorer les flux de créations d'emplois.
Donc,
Il faut supprimer les PROTECTIONS !
Baisse du coût de travail
Limites :
- coût trop élevé pour le budget public
- Trappe aux bas salaires: multiplication des bas salaires et incitation à créer des emplois à ces niveaux
Exemples :
-Suppression ou baisse du salaire minimum
-Suppression des rigidités à la baisse du salaire
-Réduire les cotisations sociales
Principe :
bas salaires = salariés peu qualifiés
donc,
Baisser le salaire --> les salariés peu qualifiés deviennent employables!
1. Les politiques de lutte contre le chômage conjoncturel
2. Protection de l'emploi
Contrat de travail stable
Sécurité
Consommation
Cotisations sociales
Maintien du niveau de la demande par la protection sociale.
Salaire minimum
Maintien du niveau de la demande (d'autant plus que les salariés payés au SMIC ont une propension à consommer élevé)
1. Relance de la demande
Politique budgétaire
Solutions :
- Quantitative easing: Les banques centrales rachètent massivement les titres émis par les Etats sr les marchés financiers pour financer leurs relances
- Hélicoptère Monétaire
- Politique budgétaire
Limite :
-risque d'une augmentation de l'épargne de précaution
-Achats à des entreprises non résidentes
-Aggravation du déficit et de la dette publique
Principe : Substitution de la dépense publique à la dépense privée insuffisante :
-incitation à l'investissement (baisse de la fiscalité, subvention)
-incitation à la consommation (SMIC, Revenus de transfert, etc...)
Politique monétaire
Limite : Effet inflationniste nuisible au politique budgétaire
Principe : En baissant le taux d'intérêt directeur, les crédits deviennent abondants, stimulant ainsi la consommation et l'investissement
Comment expliquer le chômage?
Explication 2 : chômage structurel
3. Des imperfections source de chômage
Asymétries d'information (l'offreur connaît mieux le travail que le demandeur)
Salaire proposé par l'employeur > Salaire d'équilibre
Aléa moral
L'employeur augmente le salaire pour augmenter la productivité.
Ce comportement se repose sur la théorie d'efficience
Anti-sélection
L'employeur augmente le salaire pour attirer de meilleurs candidats
Problèmes d'appariement
Chômage frictionnel qui est d'ailleurs favorisé par des allocations chômages trop élevées
Chômage technologique
Problèmes de qualification faible
Problèmes de géographie
2. Des institutions nuisibles au fonctionnement du marché
Ce sont des rigidités sur le marché du travail, car elles empêchent le salaire de se fixer à son niveau optimale.
2. L'Etat et les syndicats
Contexte : Au cours du XXème siècle, l'intervention de l'Etat dans la gestion économique et sociale a augmenté :
Cadre de renégociation obligatoire
pour les salaires, conditions de travail, etc...
Législation sociale
Durée légale du travail, congés payés, contrat de travail,
salaire minimum, contrat à durée indéterminée
1. SMIC
SMIC --> Hausse du coût de travail
Le SMIC est une intervention forte car :
3. Le SMIC est revalorisé en fonction du pouvoir d'achat des bas salaires
2. Le SMIC concerne une part très importante des salariés
40% payés à un niveau proche du SMIC
12% payés au SMIC
1. Le salaire ne peut se fixer librement sur le marché
1. Analyse néoclassique :
La confrontation de l'offre et la demande sur le marché du travail permets la fixation d’un salaire d’équilibre, qui égalise leur niveau à un niveau d’emploi d’équilibre.
A ce niveau de salaire, tous les offreurs trouvent un travail et tous les demandeurs trouvent un employé.
Mais pour que ça marche, il faut les 5 conditions de concurrence pure et parfaite (CPP) :
1. Atomicité
2. Homogénéité des produits
3. Transparence
4. Libre entrée et sortie
5.Mobilité des facteurs de production
0. Contexte
Dans les années 70... les politiques keynésiennes ne marchent pas.
Découverte d'un "chômage structurel"!
Explication 1 : un chômage conjoncturel
Mise en évidence par J.M Keynes dans les années 30.
Définitions
et vocabulaires
techniques à
apprendre par coeur
La flexibilité du marché du travail consiste à adapter le facteur travail aux fluctuations de l’activité économique
de l’entreprise. Il faut pour cela mettre en place les mécanismes favorisant le fonctionnement libre et concurrentiel du marché du travail afin de favoriser les créations d’emplois:
- flexibilité externe : faire évoluer leurs effectifs en fonction de l’activité économique :
- quantitative : CDD, interim … = pouvoir engager et renvoyer rapidement des travailleurs
- qualitative : recours à l’externalisation (remplacer les contrats de travail par des contrats commerciaux plus faciles à rompre)
- flexibilité interne : concerne les salariés présents dans l’entreprise :
- quantitative : faire varier le temps de travail des salariés (flexibilité horaire, annualisation…) ,
- qualitative :organisation du travail et formation pour accroître la polyvalence de la main d’œuvre
L’asymétrie d’information correspond au fait qu’un des agents dispose de meilleures informations sur le produit
que l’autre. Sur le marché du travail, c’est l’offreur (le salarié) qui connaît mieux le travail que le demandeur puisque c’est lui qui le
fournit.
Les appariements sur le marché du travail sont le niveau d’adéquation entre l’offre et la demande de travail. Si
ces appariements ne sont pas parfaits, alors du chômage peut apparaître.
Les rigidités sur le marché du travail sont des règles et institutions extérieures au marché du travail qui
l’empêchent de fonctionner de manière optimale.
Le salaire minimum correspond à un niveau légal de salaire en-dessous duquel il est interdit de signer un
contrat de travail. Il peut être fixé nationalement ou par branches d’activité.
Une institution est une organisation ou une convention qui fixe des normes juridiques ou sociales qui
structurent le fonctionnement de l’économie.
La courbe de l'offre de travail est croissante .
(arbitrage travail/loisir)
La courbe de la demande de travail est décroissante.
(arbitrage productivité marginale du travail/salaire horaire)
Le marché du travail est lieu fictif où se détermine le niveau de l’emploi par la fixation du salaire, suite à la
rencontre de l’offre et de la demande de travail.
Un chômage conjoncturel est un chômage causé par une crise économique
qui réduit le niveau de la production et donc
celle de l'emploi
Un chômage structurel est un chômage causé par un mauvais fonctionnement du marché du travail quelle que soit la conjoncture économique.
Demande globale :
PIB+Importations(M) = Consommation finale (CF) + Investissement(I)+Exportations
Donc,
PIB=CF+I+(X-M)
↑Formule pour mettre en lumière les contributions à la croissance.
Analyse de doc!!!
Définition : le sous-emploi correspond aux personnes qui ont un emploi mais qui travaillent involontairement moins que ce qu'elles souhaitent : il s'agit de temps partiel subis essentiellement.
Définition : le chômage caractèrise :
- au niveau microéconomiquela situation d'une personne active, sans emploi et à la recherche d'un emploi
- au nievau macroéconomique à une population active supérieure aux nombres d'emplois créés.
Taux d'emploi = actifs occupés/population en âge de travailler
Le salaire d’efficience est une théorie qui considère que le salaire est le facteur de la productivité du travail : plus le salaire est élevé, plus le salarié sera productif.
Cette théorie est keynésienne car elle s’oppose à la théorie néoclassique qui considère que c’est la productivité du travail qui détermine le niveau du salaire.
Taux d'activité = Total actifs/population en âge de travailler
Taux de chômage = chômeurs/total actifs