CEPHALEE
paroxystiques
Migraine (céphalées)
types
commune sans aura
Siège = hémicrâne / alternance
Type = pulsatile
Intensité = modérée à sévère
Précédée de prodromes (irritabilité, somnolence…)
le plus svt temporale ou sus-orbitaire unilat avec alternance du coté atteint
Facteurs modifiants = augmentée à l’effort
Signes associés = nausées-vomissements / photophobie-phonophobie
Durée des crises = 4-72h (typiquement < 1j)
Examens complémentaires
AUCUN si critères IHS réunis et migraine habituelle
Migraine avec aura
-Début avec aura de 15 à 30 mn suivie de
céphalée unilatérale du côté opposé à l’aura
L’aura précède généralement la crisemigraineuse, mais les céphalées peuventprécédées l’aura
Aura visuelle (scotome scintillant/ scotomehémianopsique)
sensitive : fréquente (paresthésie chéroorale : mains et bouche)-
motrice (hémiparésie) : rare
aphasie
Manifestations intéressant le territoire vertebro-basilaire
Migraines compliquées :
- Migraine basilaire : vertiges, ataxie, troubles visuels bilatéraux
- Migraine hémiplégique familiale : transmission AD
- Migraine ophtalmoplégique : paralysie surtout du III
Migraine de l’enfant : signes digestifs
pâleur inaugurale.
crises plus courtes
localisation bilatérale plus fréquente
caractère souvent non pulsatile
aura est observée dans 15 % des cas, Son expression est le plus souvent visuelle (métamorphopsie, micro-ou macropsie, hallucinations visuelles élaborées).
Equivalents migraineux
Vertiges paroxystiques bénins de l’enfance
Vomissements cycliques.
Migraine abdominale
Elle nécessite une exploration pour éliminer une autre cause
Traitement :
De la crise :
Paracétamol AINS, ASPIRINE tartrate d’ergotamine dihydroérgotamine triptan
Traitement de fond :
Indications :SI crises invalidantes ou répétitives >3 crises / mois
trt
BB (propranolol)
Propanolol, Métoprolol.
Anti – dépresseur tricyclique
Amitriptyline
dihydroergotamine
Les antagonistes calciques : Flunarizine.
Les antiépileptiques: Topiramate, valproate de sodium
Les anti-sérotoninergiques : Pizotifène, Oxétorone, Méthysergide.
Dihydroergotamine (DHE).
Névralgie du trijumeau:
Diagnostic différentiel : Arthrite temporo- mandibulaire (douleur irradie a l’oreille)
névralgie essentielle MALADIE DE TROUSSEAU
TERRAIN : >50ans chez la femme
Douleur à type de décharge électrique (TIC DOULOUREUX MOTEUR) / HEMI SPASME FACIAL
Caractère stéréotypé de la douleur
unilatérale
territoire du V2 : nerf maxillaire supérieur ou inferieur V3 jamais V1 (l’ophtalmique) NB : ne déborde jamais le territoire du trijumeau Ganglion du gasser
Existence d’une « zône gachette »
Pas d’anomalie de l’examen neurologique
Pas de fond douloureux inter-critique
Un aspect de conflit neurovasculaire a l'Angio IRM dans 90% des cas
Traitement
jusqu'au morphinique
(Aspirine : NON) antalgiques courant inéfficaces
traitement de choix :CARBAMAZEPINE
Autres :
Thermo coagulation du ganglion de gasser
un traitement chirurgical sur gg de gasser
névralgie secondaire
Caractéristiques:
Atteinte d’autres paires crâniennes
Hypoesthésie faciale
Anomalie motrice / syndrome cérébelleux
Diminution/abolition du réflexe cornéen
Etiologies
SEP
Schwanome du VIII
Anévrysme carotidien dans le sinus caverneux compression du V1
Algies vasculaires de la face
(ALGIE NEURO MUSCULAIRE DE LA FACE §§§) Cluster Headache
caractéristiques
Douleur violente PULSATILE périorbitaire très intenses toujours du même coté
DUREE DE 1H – 3H
Chez un homme jeune / prise d’alcool
Elle est rare (1 sujet sur 1000).
Les facteurs déclenchants: l’alcool, le tabac et le stress
Douleur fixe nocturne / intervalle libre / cyclique
Signes végétatifs associés
(larmoiement) +
Claude bernard horner
Ptosis : Affaissement de la paupière supérieure.
Myosis : Constriction de la pupille.
Anhidrose : Absence de sudation sur le côté affecté du visage.
Pseudo-énophtalmie : Apparence d’enfoncement de l’œil dans l’orbite.
oedème et rougeur de la face
rhinorhée,
sudation cutanée,
une grande agitation (céphalée suicidaire)
Complication
invalidantes,
chronique
Une transformation chronique avec risque suicidaire est possible (forme chronique).
plus douloureuse des céphalées primaires
IRM si algie vasculaire atypique
trt
répond mal au antalgiques habituels
Traitement de fond :
inhibiteur calcique d’efficacité variable en première intention.
Vérapamil
avlocardyl
corticoïdes, le lithium, le methylsergide(Desernil), infiltration du nerf d’Arnold
le traitement de la crise consiste en une oxygénothérapie avec des triptans.
L’ hemicranie paroxystique chronique= une céphalée rigémino-
autonomique primaire
Des accès douloureux similaires a l’AVF mais de durée plus courte 2 a 10 min et de plus grande fréquence 15 a 20 fois / jour
surtout chez la femme.
Réponse spectaculaire sous traitement par l’indométacine +++
Poussées hypertensives
Malformation artério-veineuse
L’ artérite temporale de Horton
chez le sujet âgé de plus de 50 ans,
surtout femme.
siège temporal d’aggravation progressive et permanente
du coup, bcp plus urgence medico-chir (pas paroxystique)
uni ou bilatérale.
Signes locaux
(artère temporale indurée et non pulsatile
AEG,
fébricule.
laclaudication de la mâchoire
le plus caractéristique
Le bilan inflammatoire est positif
VS accélérée
CRP positive
preuve de diagnostic
Biopsie de l’artère temporale=artérite gigantocellulaire
Traitement précoce et urgent
corticoïdes (1 mg/kg/j) pendant plusieurs mois
permet de prévenir les complications visuelles à type de cécité par thrombose
de l’artère centrale de la rétine ou par névrite optique ischémique.
– Céphalées chroniques quotidiennes (CCQ) : Définition :
-Céphalée de durée quotidienne de plus de 4h/jour sans Tt
-Présente plus de 15 j/mois depuis plus de 3 mois
-Sans substrat lésionnel ou symptomatique
lésionnel ou symptomatique
Facteurs psychopathologiques :
Troubles anxieux et dépressifs +++ (1 patient sur 2)
Troubles de la personnalité (névrose ++)
Addiction (perte de contrôle: cf )
Evènements de vie: deuil, divorce…
Facteurs hormonaux: ménopause
Facteurs musculo-squelettiques: tensions musculaires
Abus médicamenteux +++
Définition: prise régulière: > 15 j/mois (non opioïdes) ou >10j/M (pour opïodes) depuis > 3 mois (!! concerne 1/3 des patients souffrant de CCQ)
Examen clinique
Céphalée type migraineuse ou céphalée de tension +/- fond céphalalgique
Peuvent être associées (ou non) à un abus médicamenteux: à rechercher (PMZ)
Prise en charge
Si pas d’abus médicamenteux:
Tt de fond: amitryptilline PO en 1ère intention (céphalées de tension +++) Mesures associées: soutien psy, thérapie cognitivo-comportementale
Si abus médicamenteux retrouvé
: Sevrage en antalgiques / en ambulatoire ou en hospitalier (5-10j)
Accompagnement: introduction progressive d’amitryptilline (AD tricyclique)
chroniques permanentes
tension (céphalées)
2ème cause à évoquer devant des céphalées chroniques
Caractéristiques
Siège = diffus / bilatéral / cervico-occipital ++
Type = en casque / impression de lourdeur
Intensité = légère à modérée (!! activités possibles) Facteurs modifiants = favorisées par stress (pas d’aggravation à l’effort)
Signes associés = non (pas de vomissements ni photophobie)
Durée des crises = de 30min à 7 jours Terrain dépressif/anxieux souvent associé
Examens complémentaires
AUCUN
Traitement
De la crise :
IDEM Migraine
Paracétamol AINS, ASPIRINE tartrate d’ergotamine dihydroérgotamine triptan
fond
Inhibiteur calcique : VERAPAMIL ‘’ISOPTINE’’
post-traumatiques
syndrome des traumatisés crâniens
Céphalées sans anomalie clinique ou para clinique
Intensité sans rapport avec gravité du trauma initial
Signes associés
irritabilité,
troubles du sommeil
de la concentration
iatrogéniques (ICa, TNT…)
Intoxication chronique au CO