pistes organisationnellesmémoire B2 AD

questionnement

le choc anaphylactique que provoque l'oeuvre, voulu par l'auteur sur le sujet, son propos artistique, brut, brutal même, peut-il etre troublé, brouillé par l'instrument de médiation interposé entre l'objet et le sujet.

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Le choc anaphylactique est une urgence vitale.Le seul traitement du choc anaphylactique reste l'utilisation de l'adrénaline (épinéphrine) par voie sous-cutanée, intramusculaire, ou intraveineuse, à petites doses...

introduction texte dans la note>

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reprise du doc de juillet :Quel impact, L'expérience de l'augmentation à t il chez le visiteur de musée. L'introduction d'un écran entre l'œuvre authentique et le visiteur, à t'elle une influence sur le rapport du visiteur à l'œuvre ?La déconstruction que permet l'usage de la réalité augmentée affecte-t elle le rapport du visiteur à l'authenticité de l‘œuvre ? Problématique :La question générale que cherchent à traiter ce mémoire concerne la relation qu’entretient le visiteur avec une œuvre de musée faisant l’objet d’une instrumentation médiatisée utilisant les techniques de réalité augmentée. Quels sont les effets produits sur sa compréhension, son regard, son ressenti, ses émotions, lorsque l’on introduit dans cette relation un outil de médiation, dans le cas de cette étude, un smart phone ou une tablette tactile, susceptible d'apporter de manière dynamique au visiteur des contenus compléments historiques et contextuels.nous pouvons présupposer que l’apport en connaissances que constitue l’utilisation de ce média est bénéfique et attendu par le visiteur. C’est l’objectif suivi par le concepteur qui construit une base de connaissances et la met à disposition du visiteur afin qu’il enrichisse son savoir de l’œuvre en question. La réalité augmentée n’est qu’une modalité récente (encore expérimentale) pour accompagner l’œuvre parmi toutes celles déjà utilisées dans les musées. Il est également fondé de penser que l’outil s’interposant entre l’œuvre et le visiteur agi comme un écran aux sens propre et figuré du terme, interférant dans le rapport de l’individu à l’objet et pouvant constituer par là-même un facteur inattendu, finalement contre-productif au regard des objectifs initiaux pour lesquels il avait été pensé. D’un facilitateur supposé pour la compréhension de l’œuvre il devient une gène par la contrainte même de son utilisation à la fois d’un point de vue ergonomique et philosophique.Techniquement, l’outil ne se révèle-t-il pas distrayant au sens ludique du terme mais aussi en ce qu’il capte par son utilisation l’attention du visiteur? D’un point de vue plus philosophique, la connaissance de l’œuvre, la recherche de sens, peut-elle éloigner l’individu de l’œuvre en tant qu’œuvre d’art authentique c’est à dire comme source d’émotions. (CF W.Benjamin /notion d’aura).la juste distanceLa question que je cherche à approcher est donc « un instrument de médiation est-il toujours préférable à l’absence de médiation instrumentale.Existe-t-il une juste distance entre l'absence complète et une technologie trop invasive ?J’ai pour comprendre certaines des interactions entre le visiteur et l’œuvre, mené une expérimentation réalisée au cours du stage de quatrième semestre du master 2 IME.Prenons l’exemple de la carte géographique. Elle vous donne des informations utiles sur la façon d’arrivée d’un A à un point B, mais elle vous guide, vous dirige vers ce point sans vous inviter à vous distraire de l’itinéraire (la carte est directive et elle oblige le visiteur à pointer son nez sur elle plutôt que d’admirer le paysage ou d’emprunter des itinéraires moins rationnels en terme de temps et de distance parcourue. On peut en revanche décider de parcourir la ville pour aller du même point A au même point B sans faire appel à cet outil de médiation qu’est la carte. La possibilité d’emprunter à coup sûr l’itinéraire optimum est certainement inversement proportionnelle à la connaissance que vous avez du territoire et les chances de vous perdre sont significativement plus grande qu’avec une carte. Le visiteur fait en revanche une autre expérience du réel de la ville il sera certainement plus captivé par la qualité de l’architecture est certainement plus réceptif à l’atmosphère urbaine et il aura vécu la ville d’une autre façon.Ménager l’intuition du visiteur à la fois dans sa progression instinctive, et dans l’utilisation de l’objet de médiation. L’objet devenant une aide sans constituer une gène.aspects technoLa convergence des interfaces tendant à favoriser l’intuition des utilisateurs... (disparition des modes d’emploi).piste de recherche... utilisation des «audio guides» dans les musées, lecture des cartouches...que doit traiter le média ? quels types de contenus.quelle dose ?

phénoménologie
l'expérience vécue

Edmund Husserl (8 avril 1859 - 26 avril 1938)

Husserl avance la notion d'épochè, qu'il emprunte, une fois encore, à la tradition philosophique : le terme grec a été utilisé par les Sceptiques dans le sens de « suspension du jugement ». L'épochè consiste à « mettre entre parenthèses » tout acquis préalable (jugement, opinion, croyance, hypothèse, etc.) sur un vécu de conscience quel qu'il soit, ou mieux encore, tout ce qui ne se donne pas dans l'expérience, révélant ainsi, par cette « pureté analytique » radicale, sa seule structure universelle.

la phénoménologie de Merleau-Ponty

L'oeil et l'esprit

L’œil et l’esprit, dans Art de France, volume 1, numéro 1, janvier 1961 (texte rédigé à l’été 1960). (Republié aux Éditions Gallimard en 1964 et à partir de 1985 dans la collection « Folio/Essais », 93 pages.)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Phénoménologie_de_la_perception

La « sensation » — Maurice Merleau-Ponty analyse la notion de sensation et en dégage, malgré une apparente évidence dans « l'attitude naturelle » (celle dans laquelle nous pensons pouvoir définir précisément ce que sont les mots « sentir », « voir », etc.), le caractère complexe.

Alfred Korzybski

Une carte n'est pas le territoire : Prolégomènes aux systèmes non aristotéliciens et à la sémantique générale, Éclat, 2007, (EAN 9782841621378) ;

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Le terme «Sémantique générale» désigne le mode d'emploi d'un modèle théorique du processus d'évaluation et de ses conséquences comportementales pour l'être humain. Ce modèle structuré en système est dit «non-aristotélicien» (abrév. –A), car il dépasse et englobe comme un cas particulier les «lois de la pensée» codifiées par Aristote, et depuis fossilisées dans la structure des langages occidentaux. Korzybski a voulu se dégager des approches de la psychologie et de la philosophie classiques, en développant une analyse des processus compatible avec les postulats et connaissances scientifiques modernes.

résumé sur la théorie de la
LA SÉMANTIQUE GÉNÉRALE

définition des œuvres concernéesexclusion art contemporain qui intègre parfois l'instrument de médiation (ex : dispositifs/danse...)

le cadre général

nouvele donne :
déploiement des technologies et des interactions dans l'espace commun
espaces pervasifs

concept

Malcolm McCullough
Digital Ground: Architecture, Pervasive Computing, and Environmental Knowing

le musée

spécificité d'un espace clos à vocation conservatoire

travaux déjà menés en recherche

Vers les musées numérisés : de la visite à la navigation
par Geneviève Vidal
Étudiante de doctorat en S.I.C. - Université Paris VIII et École normale supérieure de
Fontenay-Saint-Cloud

réalité augmentée

spécificité et principes généraux

la réalité augmentée comme une nouvelle technologie
dans la continuité des expériences d'accompagnement
à la visite > audioguides, bornes interactives, cartouches, panneaux...

la tablette comme instrument de la médiation
dans ma proposition de recherche.

Théorie de la diffusion de l'innovation

proposée en 1962 par Everett Rogers

http://edutechwiki.unige.ch/fr/Théorie_de_la_diffusion_de_l'innovation

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Dominique Boullier

voir pdf

Du bon usage d'une critique du modèle diffusionniste :
discussion-prétexte des concepts de Everett M. Rogers

Walter Benjamin

l'oeuvre d'art à l'heure de sa reproductibilité

Le concept de l'aura

de l'unicité à la multiplicité

Triptyque au coeur du sujet

statut de l'œuvre d'art

statut de l'artefact
l'instrument

Daniel Peraya
UN REGARD CRITIQUE SUR LES CONCEPTS DE MÉDIATISATION ET MÉDIATION. NOUVELLES PRATIQUES, NOUVELLE MODÉLISATION

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Au-delà des rapports complexes entre l’objet, l’action et l’usager ‑ le cœur du processus de genèse instrumentale ‑qui ont fait l’objet de nombreuses recherches (notamment Simondon, 1958/1989 ; Perriault, 1989 ; Rabardel, 1995), ce qui nous intéressera ici c’est le statut de l’artefact et de l’objet technique. Quel que soit le cadre théorique de référence — la théorie de l’action développée par les chercheurs soviétiques du début du 20e siècle, notamment Leontiev et Vygotsky, ou encore les courants plus récents de la psychologie cognitive —, il s’agit toujours d’un "outil cognitif", ou selon l’expression de Lévy d'une "technologie intellectuelle" (1987).

vers l'article

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pas si simple

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idée à développer :la médiation peut-elle être également pourvoyeuse d'émotions ?on peut rester "froid" devant une œuvre de laquelle ne se dégage aucun sens particulier.Avoir une clé pour décoder une partie de l'œuvre, comprendre, comme tirer un bout de la pelote de laine peut déclencher une émotion. ex Guernica : je peux rester froid devant ces formes que je ne comprend pas, qui ne m'atteignent pas. mais ayant connaissance du contexte, guerre civil espagnol, bombardement... je suis en mesure de donner du sens aux formes. cette connaissance est source d'émotion. la nouvelle question qui se pose est ainsi : est-ce l'aura de l'œuvre ou la satisfaction d'avoir compris quelque chose de l'œuvre, de n'y être plus tout à fait étranger, qui provoque l'émotion ?

le sujet humain entre deux artefacts

Fred Davis

acceptabilité des technologies

Utilisabilite
Utilité

http://edutechwiki.unige.ch/fr/Modèle_d%27acceptation_de_la_technologie

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Sémio-pragmatique

Pour Roger Odin, la production de sens se fait sur un mode de compatibilité. Le spectateur fait une proposition de sens qu'il soumet à l'image. Si cette proposition est compatible avec l'image, alors du sens est créé.

cité par peraya dans son article sur la mediation instrumentale

a classer

Théorie de l’action raisonnée

Vygotsky

Pour Vygotsky, les relations entre les êtres humains peuvent être de deux types :
· directes et immédiates

· indirectes et médiatisées

Fishbein et Ajzen (1975)