Fiche bibliographiqueinternet : sites web"Ooreka" Avortement [en ligne], consulté le 28 avril 2017. Disponible sur:https://avortement.ooreka.fr/comprendre/ivg-medicamenteuse"Ooreka" Avortement [en ligne], consulté le 28 avril 2017. Disponible sur:https://avortement.ooreka.fr/comprendre/ivg-chirurgicale"Ooreka" Avortement [en ligne], consulté le 28 avril 2017. Disponible sur:https://avortement.ooreka.fr/comprendre/interruption-volontaire-grossesse"Ooreka" Avortement [en ligne], consulté le 5 mai 2017. Disponible sur:https://avortement.ooreka.fr/comprendre/malformation-foetus"Ooreka" Avortement [en ligne], consulté le 5 mai 2017. Disponible sur:https://avortement.ooreka.fr/comprendre/delai-avortement"IVG.GOUV.FR" IVG médicamenteuse [en ligne], consulté le 5 mai 2017. Disponible sur:http://ivg.social-sante.gouv.fr/ivg-medicamenteuse.html"Doctissimo" Interruption médicale de grossesse [en ligne], consulté le 5 mai 2017. Disponible sur:http://www.doctissimo.fr/html/grossesse/patho_femme_enceinte/15379-interruption-medicale-grossesse.htm
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IMG (Interruption Médicale de Grossesse ) ou avortement thérapeutique
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Réalisée uniquement lorsque la santé de la mère ou de l'enfant est en jeu.
IVG (Interruption Volontaire de Grossesse)
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Dépénalisé par la loi Veil en 1975.En 2013, le nombre d'IVG était de 229 021 en France.49% des IVG sont médicamenteuses en France.
IVG medicamenteuse
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L'IVG médicamenteuse est soumise à un protocole très strict :Lors d'une première consultation, qui peut se faire chez le médecin traitant, la femme explique sa volonté de mettre un terme à la grossesse :Le médecin réalise un examen clinique, l'informe sur les différentes méthodes d'IVG et leurs risques.Des examens supplémentaires, comme une prise de sang, peuvent être prescrits par le médecin, afin de confirmer la grossesse, de la dater avec précision et de détecter une éventuelle grossesse extra-utérine, contre-indication pour l'IVG médicamenteuse.À la fin de cette consultation, la patiente reçoit un document attestant de la date à laquelle sa demande a été effectuée.Une deuxième consultation de consentement doit être effectuée. Le médecin explique en détail le déroulement de l'IVG, les démarches administratives à effectuer, réalise un deuxième examen clinique et remet à la patiente un livret sur l'IVG et les ordonnances nécessaires.Un entretien psycho-social est proposé à toutes les femmes souhaitant avorter, mais il n'est obligatoire que pour les mineures.Le jour de l'avortement, la mifépristone (ou RU 468) est administrée par voie orale. Un délai de 48 heures doit être respecté entre l'entretien psychosocial et l'IVG.36 à 48 h plus tard, la patiente doit prendre le misoprostol, également par voie orale, en présence du médecin qui assure une surveillance. L'expulsion de l'œuf se fera au moment où elle sera rentrée chez elle, où il est important qu'elle ne soit pas seule.Une visite de contrôle doit être programmée entre 2 et 3 semaines après la première prise de médicament.À noter : le dosage de ces médicaments varie d'une femme à l'autre, selon l'avancée de la grossesse. C'est au médecin de déterminer le dosage approprié. Ainsi, du Géméprost pourra être administré par voie vaginale dans le cas d'une grossesse de 9 semaines.
antihormone (le RU 486, ou mifépristone)
arrête ou ralenti les effets des oestrogènes
prostaglandine
misoprostol (36 à 48h après le mifépristone)
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Elle stimule les contractions de l'utérus en se liant aux récepteurs spécifiques.Fiable, bon marché, stable à température ambiante, le misoprostol est vendu sous forme de comprimés oraux, mais il peut également être administré par voie vaginale, sublinguale, buccale et rectale.Le misoprostol ne détient d'autorisation de mise sur le marché en France que dans les indications d'interruption de grossesse du deuxième et du second trimestre, en association avec la mifépristone. La France est le premier pays européen à avoir utilisé le misoprostol pour augmenter le taux d'efficacité de l'IVG médicamenteuse.
Réduit la progestérone, stimulation de la contraction des muscles lisses : elles agissent au niveau de l'utérus où le col va se dilater. La modulation de la pression artérielle. Expulsion de l'oeuf 4h après la prise dans 60% des cas et dans 40% des cas dans les 24 à 48 heures.
Géméprost (administré par voie vaginale à 9 semaines de grossesse)
Détente des muscles vaginaux
Peut-être réalisé dans un établissement de santé, un gynécologue, un centre d'IVG ou d'orthogénie, les sage-femmes depuis juin 2016.
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La loi du 17 janvier 1975 relative à l'interruption volontaire de grossesse, dite loi Veil, est une loi encadrant une dépénalisation de l'avortement en France Elle a été préparée par Simone Veil, ministre de la Santé sous la présidence de Valéry Giscard d'Estainghttps://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/3/34/Simone_Veil%2C_gymnase_Japy_2008_02_27_n3_ret.jpg/220px-Simone_Veil%2C_gymnase_Japy_2008_02_27_n3_ret.jpg
IVG chirurgicale
jusqu'à 12 semaines de grossesse par la loi Aubry-Guigou
réalisable uniquement dans les établissements de santé
Une anesthésie locale ou générale est nécessaire, ce qui implique une hospitalisation inférieure ou égale à 12 heures.
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L'IVG chirurgicale est soumise à un protocole très strict :Comme pour l'IVG médicamenteuse, une première consultation chez le généraliste ou dans un centre de planification, durant laquelle la femme exprime son désir d'avortement, est nécessaire. Un examen clinique complet est réalisé, afin de vérifier l'état de l'utérus et d'estimer l'âge gestationnel, au moyen d'une prise de sang et d'une échographie prescrites par le médecin.Vient ensuite la consultation de consentement : la patiente signe une déclaration de consentement qui sera jointe à son dossier médical. Elle reçoit toutes les informations sur la méthode d'IVG, son déroulement et ses risques. Le médecin détermine en accord avec la patiente le mode d'anesthésie adéquate. La loi de santé de 2016 a supprimé le délai de réflexion d'une semaine à respecter entre les 2 consultations.Un entretien psycho-social sera proposé à toutes les femmes souhaitant avorter, mais il n'est obligatoire que pour les mineures.Le jour de l'avortement, l'utérus est dilaté à l'aide d'un médicament.Une fois l'anesthésie réalisée et le col dilaté, l'avortement peut commencer : le médecin introduit dans l'utérus une canule dont la taille est adaptée en fonction de l'âge de la grossesse. L'utérus est ensuite vidé de son œuf grâce à une aspiration. Il existe également la technique du curetage, mais elle est de moins en moins utilisée par les médecins.L'intervention dure environ 10 minutes.Une hospitalisation de quelques heures est nécessaire. Durant cette surveillance médicale, la patiente est soulagée de ses éventuelles douleurs grâce à des médicaments.Avant sa sortie de l'hôpital, la patiente doit discuter avec le médecin d'une nouvelle méthode contraceptive.Une visite de contrôle doit être programmée environ 2 semaines après l'intervention. Une échographie de contrôle est éventuellement réalisée.Bon à savoir : le taux de réussite de cette méthode est de l'ordre de 99,7 %.
Réalisé dans un centre orthogénie, à l'hôpital ou clinique
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Centre d'orthogénie: lieu de réalisation des IVG, dépistage des MST.
Bilan pathologique
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Effectué par le médecin référentLe bilan pathologique :une échographie morphologique ;des examens complémentaires (amniocentèse, sérologies, IRM fœtale, etc.)si besoin, un avis complémentaire (généticien, psychiatre, pédiatre référent) est demandé.
Demande d'IMG formulée par la patiente ou le couple uniquement
Entretiens avec le médecin et la sage-femme
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Sujets abordés lors de l'entretien:les modalités pratiques de l'IMG ;l'arrêt de la vie fœtale (à partir de 22 semaines) ;la possibilité de voir le corps ;l'examen fœtopathologique ;le choix de donner un prénom à l'enfant ;la prise en charge du corps et notamment l'organisation d'obsèques par le couple ;le congé postnatal ou l'arrêt de travail ;l'aide d'un psychologue, qui est systématiquement proposée ;la consultation d'anesthésie ;la feuille de liaison avec la chambre mortuaire et la demande d'examen fœtopathologique, qui doivent être prêtes avant l'IMG ;l'accord pour l'autopsie, signé par les parents et le médecin doit accompagner la demande, y compris si des prélèvements ADN sont requis.
Protocole de l'IMG
Inférieur ou égal à 14 semaines d'aménorrhée
Préparation du col de l'utérus par Misoprostol la veille ou le matin
Anesthésie générale
Aspiration par curetage
Sortie le soir-même ou le lendemain
A partir de 14 semaines de grossesse
Prise de mifépristone 48h avant
Déclenchement de l'accouchement
A partir de 22 semaines de grossesse à terme
Foeticide: in utero l'enfant est endormi et son coeur arrêté par médicaments via le cordon ombilical afin que le foetus ne naisse pas vivant
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Injection intracordonale de KCL ou lidocaïne à 1 %
Déclenchement de l'accouchement (misoprostol par voie vaginale)
Déclaration à l'état civil : acte d'enfant né sans vie
Prise en charge du corps de l'enfant dans le but d'obsèques
Malformation du foetus
Anomalie chromosomique (trisomie)
Malformation du système digestif
Malformation du système nerveux
Retard de croissance intra-utérin
incompatibilité sanguine entre la mère et le foetus, une manifestation au niveau vasculaire ou cardiaque
Peut être effectuée jusqu'à 5 semaines de grossesse (7 semaines d'aménorrhée) sans hospitalisation. Jusqu'à 7 semaines de grossesse (9 semaines d'aménorrhée) avec hospitalisation.
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Visite de contrôle 14 à 21 jours après la première prise de médicament
Entretien psycho-social qui n'est pas obligatoire sauf pour les mineurs. Permet d'en parler si besoin.
Décision prise par l'équipe pluridisciplinaire: l'avis positif de deux médecins est nécessaire pour une IMG
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Dans tous les cas, la femme enceinte concernée doit bénéficier d'une information complète et donner son accord.Elle (seule ou en couple) peut demander à être entendue préalablement par l'équipe ou par certains de ses membres.Lorsque l'IMG est demandée pour la santé de la femme, elle doit s'adresser à un médecin spécialiste qualifié en gynécologie obstétrique. Ce médecin réunit alors une équipe pluridisciplinaire. Cette équipe comprend au minimum 4 personnes :un médecin spécialiste qualifié en gynécologie obstétrique, membre d'un centre pluridisciplinaire de diagnostic prénatal,un médecin choisi par la femme enceinte,un assistant social ou un psychologue,un ou des praticiens spécialistes de l'affection dont la femme est atteinte.Les 2 médecins doivent exercer en établissement public de santé, ou en établissement privé autorisé à recevoir les femmes enceintes.
l'enfant à naître est atteint d'une affection particulièrement grave et incurable
si la grossesse met gravement en danger la santé de la femme enceinte
Intervention remboursée à 100% par la Sécurité sociale dans un établissement de santé public
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depuis 2013 remboursé à 100%
Consultation postnatale
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6 à 8 semaines après l'IMG. traitement préventif en cas de projet de grossesse. compte rendu de l'img et de l'autopsie.