Les procédés narratifs
Les discours rapportés
Le discours directe
Les paroles sont rapportées telles qu'elles sont censées avoir été prononcées.
Il balbutia : « Ma femme est ici, n'est-ce-pas ? »
Le discours indirecte
Les paroles sont reformulées par le narrateur et intégrées au récit dans une subordonnée après un verbe de parole.
Je lui demandai ce qui l'amenait à Amiens, et si elle y avait quelques personnes de connaissance.
Le discours indirecte libre
Les paroles sont reformulées par le narrateur et intégrées au récit sans subordonnée.
Emma éprouvait une satisfaction de vengeance. N'avait-elle pas assez souffert !
Le discours narrativisé
Le discours narrativisé résume par un verbe intégré au récit, les paroles (ou les pensées) qui ont été prononcées. Caractéristiques : Le discours narrativisé fait partie du récit.
Le rythme
La scène
Il y a une certaine égalité entre la durée du récit et celle de l'histoire.
La pause
Le narrateur cesse de raconter l'histoire pour faire une description ou des commentaires.
L'ellipse
Le narrateur passe sous silence une partie de l'histoire.
Le sommaire
Le narrateur accélère le rythme du récit par rapport au rythme de l'histoire en résumant celle-ci.
Les types de focalisation
La focalisation externe
Le narrateur est un témoin passif qui restitue objectivement les faits, à la manière d'une caméra qui filmerait la scène sans l'expliquer. Le narrateur entend ce que les personnages disent, voit ce qu'ils font mais ne sait rien de ce qu'ils pensent.
La focalisation interne
Le narrateur connaît ses pensées et ses perceptions (ce qu'il voit, entend, sent, etc.), mais ne sait rien de plus.
La focalisation omniscient
Extérieur à l'histoire, le narrateur détient toutes les informations : il connaît les actions, les pensées et les perceptions de tous les personnages, ainsi que le passé, le présent ou le futur.
L'ordre du récit
L'analepse
La Prolepse