Pathologies gynécologiques

Pathologies de la vulve

Prurit-brûlures-douleurs

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Consultation selon: symptômes / âge / évolution • bénin? • pré-cancer? • cancer? Ne pas perdre de temps… Augmenter les chances de guérison !

Symptômes

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Démangeaisons (vulve, vagin)RougeursTuméfaction, oèdeme( --> vulvite, vulvo-vaginite)DouleursModification des pertes vaginales, leucorrhées, (qualité, quantité, couleur, odeur)Dyspaneurie (dlr lors des rapports sexuels)Brûlures mictionnelles (dysurie)

Causes possibles

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• Irritation (savon, lessive, tissu, protections) • Allergie (savon, lessive, protections, latex) • Affection dermatologique (dermite de contact, eczéma, psoriasis, lichen) • Infection bactérienne, virale, fongique (herpès, condylomes) • Parasitoses (Poux pubiens, gale, oxyures) • Bartholinite, skénite • Tumeurs

Traitements

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• Nettoyants spécifiques • Antifongiques (crème, per os) • Antibiotiques • Antiviraux • Antalgiques • Lidocaïne en crème • Chirurgie

Bartholinite

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Infection aigue (ou abcès) de la glande de Bartholin. Elle est due à l’ascension de germes en provenance du vagin.

Symptômes

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• Tuméfaction douloureuse , « boule » située dans l’épaisseur d’une grande lèvre • Douleur lancinante • Souvent associée à de la fièvre • Écoulement purulent en cas de rupture spontanée • Cette « boule » très douloureuse apparaît en quelques jours et peut atteindre plusieurs centimètres. Une Bartholinite bilatérale fait suspecter la présence d’un gonocoque.

Traitement

1. Masse pas encore collectée --> TTT antibiotique

2. Si l'abcès est collecté --> MARSUPIALISATION (sous AG)

Soins infirmiers préopératoires aux urgences

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• Antalgiques • Position confortable • Anamnèse • Signes vitaux, poids et taille • À jeun • Pose VVP, bilan sanguin selon OM • Appeler l’IAG • Prévenir l’unité d’accueil de l’hospitalisation • Copie du consentement opératoire • Remplir dossier infirmier sur DPI

SI post-opératoires immédiats

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• Surveillance saignement / signes inflammatoires • Mèche en place • Surveillance signes vitaux • BLUM • Consignes post-op et vérification papiers de sortie 

SI post-opératoires en policlinique 24-48h

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• Préparation du matériel pour rinçage et retrait de la mèche • Enseignement des soins locaux et conseils d’hygiène intime (plaie ouverte) • Prise du prochain RDV

Prolapsus génitaux

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Les prolapsus génitaux, relativement fréquents, sont la descente d’un ou plusieurs organes du petit bassin: vagin, utérus, vessie ou rectum, à des degrés divers.

Causes principales

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• L’âge • la ménopause et sa carence hormonale • La constipation • Le surpoids • les accouchements difficiles et les grossesses multiples 

Symptômes

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➢ Vaginaux (sensation de pesanteur pelvienne, sensation de boule dans le vagin ) ➢ Urinaires (infections récidivantes, difficulté à uriner, fuites urinaires, besoins d’uriner urgents et fréquents) ➢ Digestifs (constipation, incontinence anale) ➢ Sexuels (gêne, dypareunie) → perturbation de l’image corporelle

3 types de Prolapsus génitaux

Cystocèle

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La vessie descend de son emplacement normal et vient s’appuyer contre la paroi vaginale antérieure. Elle est due à un affaiblissement du plancher pelvien qui ne soutient plus la vessie. C’est le prolapsus le plus fréquent chez la femme.

Rectocèle

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Bombement du rectum qui s’appuie sur la paroi postérieure du vagin. Elle est due au relâchement des moyens de fixation et de soutien du rectum. 

Hystérocèle

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ou Prolapsus utérinL’utérus glisse vers le bas vers la région vaginale. Les structures ligamentaires et musculaires ne soutiennent plus l’utérus dans sa position habituelle. 

Traitement

Non chirurgical

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Il existe un traitement non chirurgical: mise en place d’un pessaire dans le vagin destiné à maintenir les organes en place et soulager les symptômes.Ce diapositif nécessite un suivi régulier mais ne permet pas les rapports sexuels.Différents types de pessaire :Anneau inceAnneau épaisFalkAnneau urétralCubeDonut

Soins infirmiers

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• S’assurer d’une 1ère miction correcte (compression de l’urètre?) dans les 2 à 3 heures surtout après une 1ère pose. • Vérifier si points d’érosion • Enseignement thérapeutique • Contrôles du pessaire à J15, J30, J60 par l’infirmière spécialisée

Chirurgical

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2 voies d'abord: − Voie haute : laparoscopie − Voie basse : voie vaginale

Soins infirmiers pré-hospitalisation

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- Consultation avec le médecin - Anamnèse - Signes vitaux, EVA, poids et taille - Bilan sanguin, ECG >50 ans ou si besoin selon OM - Copie du consentement opératoire - Consignes préopératoires habituelles - Écoute et soutien

Soins infirmiers post-opératoires

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• Surveillance de la diurèse • Surveillance saignement vaginal • Surveillance signes vitaux • Consignes post-op

Fibromes utérins

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Les fibromes utérins sont des masses bénignes de la paroi de l’utérus. Ils peuvent entraîner: ▪ des saignements anormaux▪ une sensation de lourdeur ▪ des douleurs pelviennes ▪ des troubles de la fertilité

Traitement chirurgical (myomectomie)

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Une approche mini-invasive est systématiquement privilégiée (laparoscopie, hystéroscopie)

SI pré et post-op

Col de l'utérus

Dysplasie du col

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Dépistage par le test de Papanicolaou Tous les 3 ans de 21 ans à 70 ans + HPV tous les 3 ans dès 30 ans 

La conisation

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Petite chirurgie qui consiste à enlever une petite portion du col autour de l’orifice cervical. Peut être fait sous AL. Buts: • confirmer l’étendue et le degré des dysplasies • pratiquer l’ablation des lésions • éviter la progression vers un cancer. 

Principales complications

Hémorragie

Infection

SI pré-hospitalisation

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- Consultation en colposcopie avec le médecin - Anamnèse - Signes vitaux, EVA, poids et taille - Copie du consentement opératoire - Consignes PH

SI post-op

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Surveillance douleur / saignement! Pas de bain Pas de rapports sexuels Pas de tampons pendant 4 à 6 semaines

Cancer du col de l'utérus

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FRÉQUENCE 260 nouveaux cas par année en Suisse AGE 1er pic à 35-39 ans et 2ème à 60-64 ans

Facteurs de risque

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⮚ Infection persistante au HPV (Papillomavirus humain) ⮚ Précocité des rapports sexuels ⮚ Multiplicité des partenaires ⮚ Tabagisme, immunosuppression

Clinique

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• Saignements , souvent post-coïtaux • Pertes fétides • Des douleurs dans le bas-ventre 

Dépistage

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• Cytologie • HPV 16 et 18 sont associés à 80% des cancers et lésions pré-cancéreuses du col utérin

Traitements

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En fonction du stade :• Médical: Curiethérapie + chimio • Chirurgical: conisation / hystérectomie (ablation de l’utérus)

Soins infirmiers : Soutien psychologique

Cancer de l'endomètre

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FRÉQUENCE 950 cas/an, 2ème rang après les cancers du sein en Suisse ÂGE : Le plus souvent en post-ménopause avec un pic entre 58 et 76 ans 

Facteurs de risque

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⮚ Hyperœstrogénisme (Obésité) ⮚ Traitements hormonaux de substitution si Oestrogènes seuls ⮚ Autres : HTA et diabète type II Prédispositions génétiques Syndrôme de Lynch et BRCA

Clinique

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⮚ Saignements post-ménopausiques (ou métrorragies) (˃80%) ⮚ Cellules anormales de l’endomètre découvertes sur le Papanicolaou test

Traitement

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initial est généralement chirurgical. Il comprend une cytologie péritonéale, une hystérectomie totale et annexectomie bilatérale. 

Cancer de l'ovaire

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FRÉQUENCE 650 nouveaux cas / an en Suisse ÂGE : • Fréquence maximale entre 60 et 80 ans. • Une sur cinq a moins de 50 ans.

Facteurs de risque

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• Âge (plus de 60 ans) • Facteurs familiaux • Facteurs liés à la reproduction • Tabagisme • Diabète type 2 

Clinique

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Sensation de pesanteur pelvienne, douleurs pelviennes, perte ou prise de poids, gonflement de l’abdomen

Traitement

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La chirurgie standard comprend: • Hystérectomie totale (utérus + col) • Annexectomie bilatérale (trompe et ovaire) • Omentectomie (feuillets du péritoine) • Lymphadénectomie (ganglions pelviens et para-aortiques) • Biopsies multiples. • Laparotomie médiane• Le traitement sera complété par la chimiothérapieL'intervention peut durer de 4 à 6 heures

Cancer du sein

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Centre du sein HUG – centre de référencehttps://www.hug.ch/centre-du-sein

Traitements

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• La quasi-totalité des femmes atteintes d’un cancer du sein sont opérées. • La plupart du temps, les seins sont conservés • Le curage des ganglions axillaires dépend du status clinique et du ganglion sentinelle • En cas de mastectomie, la reconstruction par prothèse ou lambeau est toujours proposée: immédiate, ou différée d’1 an environ en cas de cancer inflammatoire • la reconstruction est fait par les chirurgiens plasticiens • Une radiothérapie est en général effectuée après l’intervention. Ceci diminue le risque de récidive locale. • Autres possibilités thérapeutiques: la chimiothérapie (avant ou après l’opération) et des médicaments modifiant l’équilibre hormonal (ex: Tamoxifene) et réduisant le risque de récidive (minimum 5 ans). Le traitement mis en place dépend du type de cancer et du stade de la maladie.

Répercussions psychiques & physiques

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• Déstabilisation • Angoisse-anxiété • Peur de la mort • Peur d’abandonner ses proches (encore plus si enfants jeunes par ex.) → impact sur la dynamique familiale • Isolement • Sentiment d’incapacité à faire face • Perte de contrôle de ce qui nous arrive • Besoin de partager • Besoin d’espoir • Perturbation image corporelle, de la fertilité et de la sexualité • Perte des cheveux • Surmonter les traitements et leurs effets secondaires (→soins de support) • Affronter les regards des autres • Avec quelle qualité de vie?

Faits et chiffres

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• Il concerne environ 1 femmes sur 8, • 250 patientes traitées aux HUG/ année • Provoque plus de 1300 décès par an, • 8 femmes sur 10 ont plus de 50 ans au moment du diagnostic. • Cancer difficile à prévenir, les principaux facteurs de risque n’étant pas influençables. • Décelé à un stade peu avancé, le traitement est souvent plus simple et les chances de survie meilleures. • Près de 80 % des femmes touchées sont encore en vie cinq ans après le diagnostic.

Informations importantes

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Privilégier le bras non opéré lors de la prise de la tension artérielle.La patiente peut-elle avoir une grossesse à l’avenir ? • Compter 1 an pour les traitements (chirurgie, chimiothérapie, radiothérapie) + 5 ans d’hormonothérapie si récepteurs hormonaux positifs . Grossesse possible après la fin des traitements. Préservation de la fertilité? La patiente pourra-t-elle allaiter ? • Allaitement difficile à impossible après radiothérapie et/ou reconstruction mais possible avec le sein contro-latéral. Allaitement contre-indiqué durant chimiothérapie. 

L'endométriose

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❖Implantation de tissu de l’endomètre dans la cavité abdominale (ou ailleurs). ▪ Hypothèse : reflux rétrograde au travers des trompes durant les règles. Pas de prévention mais: Hygiène de vie (alimentation,tabac, stress, éviter alcool…) et gestion de la douleur.Centre spécialisé endométriose HUG centre de référence https://www.hug.ch/endometriose

2 problèmes principaux

Douleurs menstruelles +++

Infertilité

Traitements

Chirurgie

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Ablation des nodules par laparoscopie + adhésiolyse

Pilule

Grossesse

La grossesse extra utérine (GEU)

GEU ectopique

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• Aménorrhée ou retard des règles • Test de grossesse positif • Métrorragies, discrètes ou abondantes • Douleurs pelviennes, discrètes à syncopales. • Elles peuvent irradier dans tout l’abdomen. • Signes sympathiques de grossesse : nausées, seins tendus…• la palpation est douloureuse. • l’utérus est augmenté de volume mais moins que le voudrait l’âge de la grossesse. 

Examens complémentaires

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dosage des BêtaHCG échographie pelvienneDans la grossesse normale, les BHCG se positivent au 11ème jour postovulatoire et doublent en 48 heures. Il faut un 2ème dosage à 48 heures pour confirmer la GEU Dès 1500 U/L de Bêta-HCG, la grossesse doit être vue dans l’utérus!

Prise en charge de la GEU en urgence

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• Soins et surveillance infirmière en cas de suspicion de GEU rompue ➢ Test de grossesse urinaire ➢ Allonger la patiente ➢ Pouls , TA ➢ Anamnèse avec date des dernières règles ➢ Evaluation de la douleur ➢ Données objectives des saignements: aspect et quantité ➢ Pose de 2 voies veineuses ➢ Bilan sanguin: groupe sanguin, FS ➢ Béta hCG sanguin (test quantitatif) • La pâleur, la tachycardie, l’état de choc font reconnaître l’hémorragie interne et dicter le geste opératoire accompli d’urgence, sans attendre les résultats des examens de laboratoire. • La gravité de l’hémorragie peut entraîner le décès si pas de traitement en urgence..!

GEU traitée par...

Salpingectomie

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Salpingectomie: ablation de la trompe Salpingotomie: ouverture de la trompe et préservation de celle-ci Milking de la trompe: extraction de la GEU sans inciser la trompe ⮚ Alternative: traitement médicamenteux par METHOTHREXATE injection ⮚Traitement efficace si normalisation des βhCG: surveillance sanguine hebdomadaire jusqu’à 0

Laparoscopie (ou ceolioscopie)

Effets secondaires courants

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• Douleurs nuque + épaules (reste de CO2 dans péritoine) • Ballonnements

Avantages principaux

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• Abord moins mutilant • Moins douloureux • Meilleure récupération • Réduction du temps d’hospitalisation •Diminution des complications (infectieuses, hémorragiques)

Laparotomie

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Toujours choisie si: • Extrême urgence (accès + rapide) • Maladie oncologique étendueRisques : • Douleurs • Hémorragie • Infection

Soins pré et post opératoires

Pré-op à J-1 ou J0

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Objectifs: Sécurité et diminution des complications • Vérification du bracelet d’identité, du dossier médical, ECG, bilan sanguin… • Test de Grossesse si patiente non ménopausée • Signes vitaux + anamnèse de la douleur y compris EVA • 2 douches pré-op: (1x la veille avec shampooing, 1x le matin) • Nettoyage soigneux du nombril • Vêtements propres, slip filet, pas de soutien-gorge • Contrôle: bijoux/piercing/vernis à ongles/prothèses et moyens auxiliaires • À jeun: 6 heures pour les aliments solides et 2 heures pour les liquides clairs (eau, thé, café sucré sans lait, ). Pas de sodas, lait ou jus de fruits. • Poursuite du traitement habituels selon ordre de l’anesthésiste, y compris le matin de J0 avec une gorgée d’eau. • Prémédication selon ordres médicaux

Post-op ; retour de salle de réveil

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Il est primordial d’avoir une vue générale de la patiente : pour cela, il faut la découvrir entièrement (après avoir tiré le rideau)J0 Installation dans un lit propre, veiller au confort et à l’environnement (sonnette…) • Signes vitaux : chaque 2 heures pendant 6 heures • Evaluation de la douleur: échelle EVA, objectif: ˂3 • Sonde urinaire: surveillance de la diurèse • Nombre et état des pansements • Mèche vaginale? • Surveillance des équipements (voie veineuse, drains) • Surveillance des saignements: serviette hygiénique, hématome.. • Nausées, vomissements • Mobilisation, prévention du risque thrombo-embolique: 1 er lever : dès que possible, à 2 personnes, TAH avant • Bottes antithrombiques sur OM • Anti coagulation cutanée selon OM à commencer 6 heures post op • Réalimentation précoce

Post-op J1

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• Ablation de la sonde vésicale et surveillance de la reprise des mictions • Ablation de la mèche vaginale • Surveillance des pertes vaginales • Réfection des pansements: les laisser à l’air dans la grande majorité des cas • Auscultation intestinale: reprise du transit? • Évaluation régulière de la douleur EVA ˂3 et adapter les antalgiques si besoin • Mobilisation libre à stimuler

Post-op J2 et suivants

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➢ Auscultation intestinale ➢ Antalgiques per os ➢ Surveillance de la cicatrice ➢ Préparer la sortie

Enseignements - Explications

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Post op immédiat: • Se mobiliser précocement permet de diminuer le risque thromboembolique et aide à la reprise du transit • Apprendre à se lever du lit, rire et tousser en se tenant la cicatrice afin de diminuer les douleurs • Expliquer les douleurs essentiels au niveau du diaphragme, nuque, épaules dues au CO2 insufflé durant la laparoscopie • Expliquer le retard de la reprise du transit après toute intervention Jours suivants: • Compréhension de l’intervention et précisions concernant les menstruations, la ménopause… • Accompagner le deuil: perte d’organes: utérus, ovaires… et vérifier les représentations • Évaluer si soutien psychologique nécessaire • Soutien spirituel possibleEntretien de sortie: • Port de charges: rien de lourd pendant 1 mois • Pas de bain, pas de rapports sexuels pendant 1 mois: risque infectieux et cicatrisation du dôme vaginal • Douche OK! • Soins de la cicatrice: douche ok • Traitements à la sortie • Pas de sport avant le contrôle post op, marche possible • Pas de voyage en avion avant le contrôle post op ou selon OM • Fixer RDV pour ablation des fils à J7

Différents types d'hystérectomie

Totale inter-annexielle

Sub-totale

Totale + annexectomie bilatérale

Infections

de plaie

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⮚ Survenant dans les 30 jours suivant l’intervention ⮚ Avec au moins l’un des signes suivants : ⮚ Ecoulement purulent de l’incision ou du drain ⮚ Ouverture délibérée de la plaie - douleur – tuméfaction ⮚ Fièvre 

urinaire

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Cause la plus fréquente d’infection chez les patientes ayant eu une chirurgie • Antibiotique • Favoriser l’hydratation chez les patientes si pas de contre-indications

Réhabilitation précoce

Évolution ?

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Fast track est une (r)évolution multidisciplinaire • Augmentation significative de la «qualité de vie» des patient(e)s lors de gestes chirurgicaux • Diminution de la durée d’hospitalisation, de la convalescence • Diminution des complications post opératoires

Préparation pré-op

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Préparation colique & jeûne pré-opératoire => Aucun bénéfice sur les risques infectieux et métaboliques opératoires 

Sonde naso-gastrique et urinaire..

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• Pas de bénéfice à la Sonde Naso-Gastrique Au contraire ==> augmentation de l’iléus post op • Ablation de la Sonde Urinaire à J1 

Alimentation orale précoce : oui

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Stop jeûne post opJ0: début boisson (eau) J1: Alimentation semi-liquide J2: Régime solide sans résidu

Mobilisation précoce

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• Amélioration des fonctions respiratoires • Diminution de la perte musculaire et de la fatigue prolongée • Diminution des risques thrombo-emboliques • Le contrôle de la douleur post op facilite cette mobilisation précoce