La place des femmes
dans la Révolution
française.
Les femmes s'engagent
de trois façons.
En pratiquant la
bienfaisance civile
En vendant des
cocardes tricolores.
Notamment pendant
la Ière République,lorsque
la "Patrie est en danger".
En offrant bijoux
et assignats.
Jean-Baptiste Lesueur
En tricotant pour
les plus démunis.
En étant membres
de clubs politiques
Des associations
dans lesquelles
les membres
discutent de politique.
Les premiers
clubs féminins
se forment en
mars 1791.
Théroigne de Méricourt fonda
avec Gilbert Romme le Club des
Amis de la Loi.
Pauline Léon
fut l'une des
fondatrices de la
Société des Citoyennes
Républicaines
Révolutionnaires.
Pauline Léon (1768 - 1838)
En participant à
des journées
révolutionnaires.
La prise de la Bastille
(14 juillet 1789)
Journée des 5 et 6
octobre 1789
Les Parisiennes du
petit peuple à Versailles
pour réclamer du pain,
ramènent à Paris la
famille Royale.
Jean-François Janinet
départ des femmes de
la halle pour Versailles.
Prise des Tuileries
(10 août 1792)
Chute de la monarchie
constitutionnelle.
Manifestations
contre les députés
Girondins à la Convention
(mai et juin 173)
Des femmes revendiquent
des droits civils et politiques.
Droits civils
droit au mariage civil
droit au divorce
droit à l'égalité d'héritage
entre les filles et les garçons.
Loi d'avril 1791
droit de se présenter
aux emplois publics
Demande exprimée dans
l'article 14 de la Déclaration
des Droits de la Femme et de la
citoyenne rédigée en 1791 par
Olympe de Gouges.
Droits politiques
droit de vote
et d'éligibilité
Demande exprimée dans
l'article 6 de la DDFC
droit d'être membre
de la Garde nationale
Demande exprimée par
pétition à plusieurs reprises.
Notamment par Pauline Léon
et Théroigne de Méricourt
(1762- 1817)
A la fin de la Révolution
et sous l'Empire, une place
très réduite.
Pendant la Révolution
française
les droits politiques ne sont jamais accordés.
Les droits de vote et d'éligibilité ne sont pas accordés.
30 avril 1793:une loi interdit aux femmes de s'engager
dans les armées ou dans les Gardes nationales.
les femmes sont elles aussi les victimes
de la répression pendant la Terreur.
Charlotte Corday qui,
favorable aux Girondins,
assassina Jean-Paul Marat
le 13 juillet 1793.
Olympe de Gouges
guillotinée le 3 novembre 1793
pour avoir réclamé davantage
de droits politiques.
Madame Roland, épouse d'un ministre
Girondin, tenait un salon politique.
les droits civils se réduisent.
30 octobre 1793:une loi interdit aux femmes de créer ou
d'appartenir à un Club politique. Les clubs féminins sont fermés; conséquence du rapport du député Amar.
23 mai 1795: interdiction faite aux femmes d'assister à
des réunions publiques et de se rassembler à plus de 5 dans la rue.
A partir de 1799, limitation progressive du droit au divorce.
A partir du Premier
empire, les femmes sont
des citoyennes de 2ème
plan.
Le Code Civil
(1804)
Maintien de l'inégalité
entre les sexes.
Sur le plan juridique,
les femmes sont frappées
d'incapacité civile.
interdiction de travailler, de voyager
sans autorisation.
Interdiction de toucher elles-mêmes
leur salaire.
Les femmes sont placées sous
l'autorité de leur père puis de leur mari
auxquels elles doivent obéissance.
1816: abolition de la loi
sur le divorce civil.