DI/TSA/DP et personnes aînées en perte d'autonomie

DI/TSA

Les programmes

Picture Exchange Communication System (PECS): Système d'échange de pictogrammes (entre parent ou professionnels et l'enfant) qui représentent des objets, des personnes, des actions accompagnés d'un ou des mots descriptifs utilisés pour faciliter la communication pour les personnes autistes de tout âges. Pour les TSA le but est de rendre la communication moins abstraite, donner un sens. En DI, le but est de supporter la communication.

Étapes:

1. L'échange physique

2.Augmenter la spontanéité

3.Discrimination d'image

4.Structurer une phrase

5.Répondre à la question «Qu'est-ce que tu veux?»

6. Commentaires spontanés et réponses

ADOPRO: Vise les personnes ayant une D.I légère à modérée entre 12 et 17 ans (n'est pas assez micro-gradué pour une personne TSA). Le but principal du programme est d'améliorer la participation sociale en travaillant les habiletés sociales, la gestion des problèmes sociaux, les habiletés émotionnelles (régulation émotionnelle) et les habiletés de communication avec l'entourage.

Transition École - Vie active (TEVA) : S'adresse aux élèves handicapés ou en difficulté d'adaptation ou d'apprentissage (EHDAA). Les interventions sont orientées vers la participation sociale. Le programme est initié par l'école et il s'amorce dès l'âge de 16 ans et la transition est d'une durée de 3 ans. La première année ils vont pratiquer la conscience de soi et orientation, la deuxième année c'est l'expérimentation et la troisième est la transition.

Snoezelen: Démarche d'accompagnement individualisé, un état d'esprit, un positionnement d'écoute et d'observation, basé sur des propositions de stimulation et d'exploration sensorielles, privilégiant la notion de « prendre soin ». Cet outil vise le développement d'une sécurité psychocorporelle. Il s'agit de trouver le juste équilibre entre stimulation et relaxation. Très utilisé dans avec les DI profonde et les TSA de niveau 3.

3 dimensions:

Des propositions d’expériences adaptées autour des différentes modalités sensorielles, visuelles, sonores, tactiles.

Le respect de la personne et de ses rythmes en lui permettant d'être actrice dans une présence empathique et attentive de la part des soignants.

La proposition d'expériences autour du relâchement et de la réduction des tensions autorisant un mieux-être potentiel.

Treatment and Education of Autistic and related Communication handicapped Children (TEACCH) : C'est une méthode d'éducation structurée visant à développer l'autonomie des enfants par la structuration de l'environnement et la compréhension de celui-ci (rendre concret son environnement afin de favoriser des apprentissages). Elle s'adapte à la personne, ses particularités et ses besoin et peut s'appuyer sur des routines stables, prévisibles, rassurantes et fonctionnelles. Elle s'appuie également sur les forces et compétences de la personne afin de favoriser des apprentissages émergeants (s'adresse principalement à la clientèle TSA).

Principes importants :

Structure de l'environnement (prévisibilité et compréhension)

Enseignement signifiant

Adaptations individualisées

Approche s'appuyant sur les forces de la personne

Domaines d'intervention :

Imitation

Perception

Motricité

Performances cognitives

Langage

Intégration sociale

Comportement

Autonomie

Méthodes employées par le programme :

L'aménagement de l'espace

La structuration du temps

La structuration par la routine du travail

Programme d'éducation à la santé sexuelle pour les adolescents présentant une déficience intellectuelle (PESSADI): Objectif principal est de favoriser chez l’adolescent le développement des habiletés nécessaires à l’épanouissement de sa santé sexuelle par la compréhension de certains concepts. Ce programme est conçu pour les 10 à 15 ans présentant une déficience intellectuelle légère ou moyenne.

Grands principes : favoriser la connaissance de la réalité des adolescents qui présentent une déficience intellectuelle, de développer leurs habiletés sociales et relationnelles afin d’augmenter leur participation sociale.

Les 10 thèmes du programme sont : fierté et émotions, hygiène générale, puberté, anatomie des organes sexuels, pudeur et masturbation, relations amicales, prévention des agressions sexuelles, relations amoureuses, orientation sexuelle et cyberprévention.

SACCADE: Modèle d'intervention pour les personnes ayant un TSA (construit à partir de la description du fonctionnement interne de la structure de pensée autistique) cognitivo- développemental qui utilise la remédiation cognitive et pédagogique à l'aide d'un code écrit appelé Langage SACCADE Conceptuel. Le modèle permet d'organiser et classer de façon concrète (visuel) l'information par sous-groupe afin d'amener la personne à aller chercher l'information par lui-même.

Méthode ABA (Applied Behavior Analysis) : Approche comportementaliste / béhavioriste qui comporte un programme de techniques de modification du comportement et de développement de compétences. L' A.B.A est basé sur les principes scientifiques et expérimentaux et emploi des méthodes basées sur la théorie de l'apprentissage.

Deux types d'enseignement :

Enseignement structuré : chaque étape consiste à :
une demande ou directive donnée à l’enfant pour qu’il effectue une action
un comportement ou réponse de l’enfant
une conséquence/réaction de l’intervenant

Enseignement incidental : s'applique à tout moment, il s'agit de guider l'enfant pendant les jeux, activités pour l'aider à expérimenter et à découvrir son environnement. Le guider aussi pendant des moments propices à l’apprentissage de l’autonomie personnelle comme les repas, la toilette, la propreté et lors des moments concernant l’autonomie et l’intégration sociale comme les repas en collectivité, les activités de groupe, les sorties en société.

Techniques d'interventions pour développer ou initier un nouveau comportement :

Verbale

Gestuelle

Physique

L'estomage

Façonnement

Le main sur main

Diriger l’action de l’aidé par le toucher afin de permettre l'apprentissage autrement qu'avec des explications. Doit être fait par derrière pour éviter les validations par le regard. Retirer l'action graduellement jusqu'à l'acquisition de la tâche

Structure de l'environnement

Une structure efficace et accessible de l’environnement

Élaguer, laisser le minimum dans une pièce, horaire personnalisée, éléments personnalisés dans une pièce

L’environnement stimulant et la gestion des stimuli

Éléments colorés et sonores face à la tâche (déficience intellectuelle)

Activité variées, signifiantes et accessibles

Activités qui font du sens, en fonction des capacités cognitives

Les intérêts et les besoins

Faire évoluer les intérêts, agrémenter ceux-ci tout les laissant dans le quotidien

Les routines et les séquences

Horaires et tâches micrograduées
Repères visuels
Organisation et structure de classe
Le « main-sur-main », le modelage

Enseigner les habiletés sociales

Scénarios sociaux
Ateliers
Le vivre-ensemble et l’insertion
La gestion des émotions (balles, émoji, etc.)

Les tâches et les responsabilités

Accessibilités des tâches
Modelage et micrograduation des tâches

Le quotidien

Utiliser chacune des activités de la journée

Outils normalisant

La liste à cocher
L’agenda
Les pictogrammes usuels, les objets
Les Ipad et compagnie
La structure d’un local par la fonction des lieux

Doit apprendre à vivre tranquillement sans routine structurée. Gérer des mini imprévus en changeant à l’occasion l’horaire ou en changeant des objets par exemple

Gestion des stimuli

Hyperréactif: les sens sont amplifiés

Hyporéactif: les sens sont presque absents

Actif: recherche à répondre au besoin dans l'environnement

Passif: va se stimuler lui-même, automutilation

Gérer les stimuli dans l’environnement selon le type la particularité sensorielle

Remplacer les lumières néon par un autre éclairage;
Éviter les climatiseurs ou les ventilateurs;
Proposer un environnement élagué, ne garder que l’essentiel (cacher les zones de rangement, retirer les décorations et les affiches, éviter la surcharge de couleurs ou de détails dans l’environnement, etc.);
Proposer des vêtements plus amples ou plus léger.

La stimulation proprioceptive

La stimulation proprioceptive intensifie les repères du corps et favorise, entre autres, une meilleure conscience corporelle.(https://www.educatout.com/edu-conseils/ergotherapie/question-de-proprioception.htm)

calme et de bienêtre que l’on ressent après une période d’exercices ou un massage. Cet état favorise la disponibilité et la concentration. Il soutient aussi la régulation des comportements et des émotions. Des interactions plus positives et des apprentissages plus efficaces en résultent fréquemment. (https://www.educatout.com/edu-conseils/ergotherapie/question-de-proprioception.htm)

Besoins les plus fréquents derrière les crises et les troubles de comportement

Sécurité (anxiété)

Communiquer (accumule de la frustration)

Comprendre (environnement et attentes)

Faire un choix, avoir de l'impact sur son environnement

Confort (santé, position, stimulation sensorielle, douleur)

Avoir de l'attention

Condition physiologique/neurologique

Interventions préventives

Utiliser l'observation

Avior une relation avec l'aidée

Tenir un joual de bord et faire des liens entre les situations

Structurer de l’environnement pour s’assurer de la compréhension de l’aidé (outil de communication adapté, micrograduation)

Proposer des défis adapté à la capacité

Planifier un protocole d'intervention

Utiliser l'arrêt d'agir au besoin

Offrir des choix

Offrir une pause au besoin

Utiliser les scénarios sociaux afin de préparer la personne à l'avance

Trouble du comportement

Interventions :

Chaque comportement tente de répondre à un besoin

Émettre une hypothèse sur le besoin qui tente d'être répondu

Enseigner une façon socialement acceptable, accessible, avec un effet immédiat et compris par votre aidé afin qu'il répondre à son besoin

Ignorer les comportements inadéquats

Renforcer les comportements adéquats

Si cela ne fonctionne pas : émettre une nouvelle hypothèse et recommencer les étapes

Gérer l'après crise

Le retour au positif, le renforcement

Les conséquences naturelles (réparations de gestes, excuses, etc.)

Le retour avec la personne : boucler la boucle

Aller chercher du «feed-back», de l'aide

Ajuster le plan de match pour la prochaine fois

Faire un rapport

Informer le parent ou le tuteur

Questions à se poser après une crise

Qu’est-ce qui s’est passé juste avant la désorganisation?

Quelles ont été les interventions qui ont fonctionné et celles qui n’ont pas fonctionné?

Pouvons-nous émettre une hypothèse sur l’élément déclencheur de la crise, sur la cause?

Quels sont les signes avant-coureurs que je peux identifier? L’escalade?

Quels sont les besoins auxquels la personne en crise tentait de répondre?

Comment répondre à ce besoin de façon positive?

Qu’aurions-nous pu faire pour éviter la désorganisation? Quel moyen préventif je peux mettre en place pour la prochaine fois?

Interventions à éviter

L'intervention physique

Les escalades de conséquences

Les reproches

Le chantage

Moraliser

Les longues phrases et les discours

Rationaliser les comportements de la personne

Juger du discours de la personne

Interventions à préconiser

L’intervention préventive (agir aux premiers signes d’agitation)

L’écoute active concentrée sur l’état de la personne

L’ignorance intentionnelle

La verbalisation

Le reflet

La reformulation

Le silence

L’humour

Offrir des options, donner un choix

Distraire, changer les idées

Offrir une pause, un moment de recul

Structurer la crise (images, time-timer, séquence, etc.)

Choisir ses batailles

Retirer la personne d’une situation anxiogène ou dérangeante

Massages proprioceptifs

Etc.

Autodétermination

Offrir des choix

Laisser place aux initiatives

Être à l'écoute

Considéré les goûts

Laisser place à la communication et à la prise de position

Respecter les refus, les choix, les demandes

Multidéficience

Interventions

Respecter le niveau de la personne

Intervenir dans le plaisir

Équipe multidisciplinaire

Avoir un environnement stimulant

Donner de la place à l'autodétermination

Micrograduation

Utilisation de renforçateurs

Inclusion comme moteur de stimulation

Qualité d'un bon outil de communication

Peu d'étapes de réalisation

Accessible physiquement par l'aidé

Efficace

Personnalisé et adapté aux capacités

Outils de communication non verbale

Séquences visuelles : séquence d'images ou de pictogramme définissant une tâche.

Scénarios sociaux : mettre en images ou en mot les possibilités d'une situation sociale choisie.

Difficultés cognitives

Ordre de difficulté cognitive lié aux moyens de communication :

Plus facile: l’objet

Facile: la photographie

Difficile: le pictogramme

Très difficile: la communication verbale et écrite

Stades d'agitation: utile avec la clientèle DI/TSA, mais peut aussi s'appliquer aux autres.

0- Calme

1- Agité

2- Perturbateur

3- Destructeur

4- Dangereux

* Utiliser la fiche de prévention active

La communication non-verbale

Outils de communication non-verbale

Les objets (outils du quotidien qui permettent un bonne communication (ex. : Une assiette veut dire "j'ai faim")

Les expressions faciales et les gestes (pointer du doigt un objet, regard visuel, etc.) facilite la compréhension particulièrement chez les personnes ayant des capacités cognitives restreintes.

Les indices de lieux, de temps et de fonctions (Ex.: Utilisation d'une minuterie pour structurer le temps, horaire imagé, pictogrammes, objet de transition, etc.) afin de structurer les attentes envers l'aidé et faciliter sa compréhension.

Les pictogrammes et les représentations graphiques doivent être simple, avec peu d'éléments illustrés, en noir et blanc et doit être enseigné et compris par l'aidé.

L'outil de communication: c'est l'outil qui rassemble les pictogrammes et les autres aides à la communication (ex.: cartable avec pictogrammes, IPad, etc.)

Personnes aînées

Approche prothétique

Définition

Se rattache au mot prothèse, qui cible un appareil ou un dispositif afin de soutenir la fonctionnalité d'une personne en perte d'autonomie, améliorer sa qualité de vie, favoriser l'acceptation. (Prothèses, amputés, participation sociale, aide techniques, etc.)

Mettre de l'avant l'autodétermination

Sécuriser l'environnement

Environnement

Indices visuels d'orientation (ex. pictogrammes communs)

Indices sonores (ex.: sonnette, coussin sonore, etc.)

Indices d'intimité et de socialisation (quand je peux me déshabiller, avec qui je suis proche?)

Adaptations fonctionnelles

Adaptations de personnalisation (ex.: viser à ce que la personne se reconnaisse dans sa chambre)

Adaptations de sécurité (ex.: porte verrouillée), prioriser l'intervention humaine avant de mettre des dispositifs de sécurité

Activités

Activités de la vie quotidienne qui sollicite la mémoire procédurale et vise à stimuler les capacités fonctionnelles et mentales résiduelles, pour favoriser le sentiment d'appartenance et diminuer les comportements pathologiques

Communication

Lors des difficultés au niveau de la communication, mettre a profil les diverses capacités de communication disponible pour la personne. Vise à réduire les pertes de pouvoir de la personne

Approche biologique

Soins centrés sur la personne et aide à mieux connaitre celle-ci, sur son passé, ses intérêts, ses souvenirs, ses capacités, etc.

Utilisée auprès des personnes âgées souffrant de démence, hébergées en unité de soin de longue durée

Mobilise : les personnes aînées, proches aidants, repères identitaires

Favorise la qualité des services , la qualité de la vie et l'implication des personnes aînées

Approche de Carpe Diem

S'inspire de l'approche humaniste: mise sur les forces et le potentiel de la personne et priorise les relations humaines.

Favorise le droit de vivre, de sortir, de vivre ce qui fait du bien à la personne donc accepte le risque naturel. Favoriser une constance en répondant au besoin de la personne.

Activation de la mémoire émotionnelle

Musique, film, photographies

Cercle de la douleur (causes et solutions)

Fatigue

diminution des activités

Diminution des activités,

Frustration/anxiété

Sentiment d'insatisfaction/perte de sens

Reprise graduelle des activités

Amélioration des capacités

Sentiment de contrôle

Bien-être psychologique

Le plan d'intervention

Pyramide de Maslow

Besoin d"actualisation de soi

Besoin d'estime

Besoin d'amour et d'appartenance

Besoin de sécurité

Besoin physiologiques

Les axes de développement

Aspect physique

Motricité

Autonomie fonctionnelle

Langage

Aspect cognitif

Langage

Aspect cognitif

Concept de soi

Émotions

Relations interpersonnelles

Éléments généraux

Famille

Scolaire

Socioprofessionnel

Les objectifs généraux

Éléments déterminants de la problématique rencontrée ou de l'état souhaité et ce, en lien avec le besoin ciblé.

Doit situer la personne présentant la problématique d'adaptation

Doit inclure la nature des interventions à cibler afin de répondre directement au besoin de la personne et apporter un changement dans l'état de celle-ci

Les objectifs spécifiques

Exprimé en fonction de la clientèle

Doit être univoque (doit garder le même sens pour tous les intervenants gravitant autour de la personne)

Décris le résultat, le comportement ou la situation attendue (simplifier le plus possible)

Doit contenir un seul verbe d'action

Doit être observable, mesurable et atteignable

Doit avoir les conditions dans lesquelles le comportement doit se manifester

Facteurs pouvant orienter le choix des moyens

Caractéristiques et besoins de l'aidé

Personnalité de l'intervenant

Préférence des approches théoriques

Les orientations du milieu

Les besoins spontanés

Planification des moyens

Identifier les possibilités afin que l'aidé puisse parvenir à compléter son moyen (comment elle va faire pour...)

Moyens pris par le milieu afin de soutenir la personne

Qui? Quoi? Où? Comment?

L'échéancier doit être réaliste

L'intervention stimulante

Motrice: jeux et parcours moteurs, sport, jeux avec dextérité fine, exercices physio. etc.

Sensorielle: massage, expérience sensorielle, jeux extérieurs, etc.

Cognitive: jeux de société, mots croisés/cachés, sudoku, histoires décousues

Langagière: jeux de communication, exercices en orthophonie, sabotage, répétition et modelage, etc.

Collaboration interprofessionnelle

Psychoéducateur

Médecin

Gardien de sécurité

Ergothérapeute

Psychologue

Enseignant

Surveillants

Orthophoniste

Direction / coordination

Travailleur social

Orthopédagogue

Policiers

Travailleur social

Technicien en loisir

Les trois secteurs de l'intervention

Adaptation / éducation: permet aux personnes de progresser, d'atteindre leur plein potentiel selon leur contexte. Les interventions sont axées sur le rétablissement et l'autonomie, le développement d'habiletés adaptées et une participation optimale à l'environnement.

Réadaptation: on considère que la personne a déjà eu la possibilité d'apprendre ou développer les habiletés visées, mais qu'en raison d'une situation de handicap, elle présente une incapacité. Les interventions ont donc pour but que la personne recouvre son autonomie dans la société.

Prévention: mesure visant à contrer certains risques et a promouvoir la santé et le bien-être

Prévention primaire (quand la problématique n'est pas encore là, et on ne veut pas qu'elle apparaisse)

Prévention secondaire (la problématique est là, mais on veut éviter les conséquences)

Prévention tertiaire (des conséquences de la problématique sont déjà présentes, on veut diminuer l'ampleur de ces conséquences)

Prévention quaternaire (pour éviter les souffrances, + réservé aux médecins)

Approches

Humanisme : Intervention centrée sur l'humain et sur la croyance que chacun a les capacités d’être autonome, de se développer et de réaliser son potentiel

Béhaviorisme : Met l'accent sur l'étude de l'apprentissage et de l'environnement en tant que déterminants du comportement.

Renforcement

Positif : ajouter une récompense

Négatif : retirer quelque chose peu apprécié

Punition

Positive : ajouter une tâche ou une corvée

Négative : retirer quelque chose d'apprécié

Systémique: Consiste à observer les équilibres que les individus et les groupes (famille, équipe, entreprise, etc.) constituent et maintiennent dans leurs relations à l’environnement.

L'intervention par le plaisir : avantages

Accroit la motivation, donc mobilise davantage la clientèle et favorise les apprentissages.

La micrograduation: en intervention c'est l’idée de diviser une tâche, une action, une situation sociale ou un objectif en de petites étapes de réalisation.

Permet de:

Accompagner la personne vers son autonomie

Définir précisément les attentes que nous avons, donc de diminuer les frustrations liées à l’incompréhension

Diminuer l'anxiété

Adapter l’environnement en le structurant de façon à être compris par l’aidé

Expliquer certaines procédures ou tâches pendant l’apprentissage

Trouble du spectre de l'autisme : Micrograduer en plusieurs images (capable de situer dans la séquence)

Déficience intellectuelle: Diminuer l'information au minimum, horaire simple, moins de temps

Objectif: Déterminer et enseigner les objectifs à atteindre et pour ensuite le retirer, lorsque le niveau d'autonomie sera atteint. Micrograduer de façon générale, en diminuant et en adaptant celle-ci au fur et à mesure. Diminuer les tâches peu à peu.

Temps de latence: le temps qu'un individu prend pour assimiler un stimulus ou une consigne. Il est important de respecter le rythme de chacun avant d'intervenir une seconde fois. Les gens avec une difficulté cognitive ou neurologique ont besoin de temps pour formuler une réponse à une demande/consigne.

La gestion de l'énergie (très important en DP, mais profitable à tous)

Micropauses

Journal de bord

Apprendre à dire "non"

Parallèle avec le compte bancaire (gérer les entrées et les sorties de façon consciente et efficace, favoriser une réserve)

La gestion de l'horaire: alterner les journées avec des activités à intensité faible, modérée et forte (une à deux journées d'activités à forte intensité par semaine)

Établir les priorités: liste d'activités à accomplir et objectifs

Déléguer ou partager des tâches (nommer nos capacités et limites personnelles

Tenir en main un agenda afin de planifier les tâches et les activités

Avoir une posture adaptée pendant les tâches (charge physique adaptée, dos droit, prendre des pauses, objets près du corps, etc.)

Réévaluer l'horaire selon les conditions physiques actuelles

Réorganiser l'espace de travail

Les aides techniques: appareils adaptés et conçus pour soutenir, maintenir ou remplacer une partie du corps ou une fonction déficiente. Permettent de corriger une déficience ou de compenser une incapacité et de maximiser l'autonomie de la personne.

Déficience visuelle: loupe, télévisionneuse, lentilles spécialisées pour la vue, machine à écrire braille, canne blanche, assiette adaptée, etc.

Déficience auditive: prothèse auditive, amplificateur, réveille-matin adapté, décodeur sous-titre pour la télévision, etc.

Déficience motrice: Déambulateur, béquilles ou canne, poussette adaptée, chaise roulante, triporteur, quadriporteur, orthèses et prothèses, barres d'appuies, lèves-personnes, culottes d'incontinence, etc.

Déficience du langage: amplificateur de voix, tableau de communication, pointeur, téléphone adapté avec accès par balayage, etc.

Déficience intellectuelle: Casque de protection, système antifugue, etc.

Lien avec le modèle PPH: ils agissent sur les facteurs environnementaux afin de maximiser la participation sociale de la personne