Edition
III. Les acteurs des maisons d'édition
Les collaborateurs extérieurs
Schéma de la chaîne du livre
Points de vente/prêt
Imprimeurs
Maquetistes
Auteurs
Les métiers internes
Traducteurs
Correcteurs/Relecteurs
Statut juridique du correcteur/relecteur
Le correcteur/relecteur peut-être auto-entrepreneur
Description du métier
Le lecteur-correcteur joue un rôle indispensable dans le processus d'édition. Il effectue la relecture, la correction et la vérification de la mise en page d'un texte. Il possède une excellente maîtrise de la langue française et des règles typographiques, maîtrise indispensable pour détecter et corriger les fautes d'orthographe, les erreurs de grammaire, de conjugaison, de typographie et de mise en page.
A la demande de l'auteur ou de l'éditeur, il peut intervenir sur l'amélioration du style, la lisibilité et la clarté du texte et peut également être conduit à réécrire entièrement le texte, toujours en référence au « bon usage » et dans le respect d'une ligne éditoriale ou d'une charte graphique. Il maîtrise différents outils informatiques utilisés pour l'édition de livres, de journaux, de supports de communication ou de sites internet. Le lecteur-correcteur travaille en tant que salarié ou en indépendant pour une maison d'édition, un titre de presse, un site internet ou encore une agence de communication.
Secrétaire d'édition
Salarié de la maison d'édition
Conception et réalisation du livre, correction, mise en page, commandes des images, gestion du budget, respect des plannings, contrat avec les auteurs.
Chef d'édition
I. Histoire de l'édition
Origine et évolution
Des débuts de l’imprimerie jusqu’en 1830, l’édition est assurée soit par des imprimeurs, soit par des libraires. C’est au 19ème siècle qu’apparaît une réelle fonction éditoriale distincte. Cela s’explique pour 3 raisons :
- L’imprimerie devient un métier industriel et des produits tels que les affiches, les journaux et aussi, bien sûr, le livre, deviennent plus importants financièrement. Ce qui amène l’imprimeur à se spécialiser dans l’impression.
- Le nombre de lecteur a augmenté au 19ème siècle avec la scolarisation par les lois Guizot, Falloux et enfin les lois Jules Ferry, qui rend l’éducation obligatoire en 1882.
- Et enfin, le nombre d’auteurs et de livres publiés augmente énormément, donc les librairies deviennent également une spécialisation à part entière.
Aux quatre coins du continent, les éditeurs se surveillent, n’hésitant pas à rendre visite à leurs confrères étrangers afin de rester à l’affût de la moindre innovation. Ces voyages répétés expliquent la prolifération des guides de voyages et autres bibliothèques des chemins de fer. (William Henry Smith (Angleterre) est le premier, suivi rapidement par Louis Hachette (France)). Louis Hachette obtient le monopole des bibliothèques de gare en 1853. Il crée alors la collection Bibliothèque des chemins de fer. Ces petits formats devaient tenir en poche et ont été déclinés en Bibliothèque rose en 1856 pour les filles, puis la Bibliothèque verte pour les garçons.
Dans la seconde moitié du 19ème siècle, la systématisation de l’édition se professionnalise. A Londres, Macmillan recrute des lecteurs professionnels afin de sélectionner rationnellement les manuscrits. Le 20 ème siècle voit naître les grandes maisons parisiennes, pour la plupart encore présentes actuellement. Beaucoup de ces maisons portent le nom de leur fondateur et certaines sont encore dirigées par leurs descendants (comme Francis Esménard pour Albin Michel ou Antoine Gallimard).
Au 21ème siècle, l’édition n’a plus qu’une part marginale dans l’imprimerie. Mais depuis 2005, la production d’imprimés diminue constamment sous l’effet du développement d’internet qui propose la presse en ligne et également la lecture de livres en ligne ou en téléchargement pour liseuse.
Définitions
Industrie et commerce du livre en général
Collection de livres caractérisée par un type de format, la nature de l'œuvre, etc.
Reproduction, publication et diffusion commerciale de tout ouvrage imprimé, de toute espèce d'œuvre artistique (disque, estampe, monnaie, etc.).
Etymologie
Issu du bas latin editio, -onis : « action de publier »
IV. Le devenir de l'édition
Sources
Chiffres et statistiques
document de mars 2015
Le marché du livre
La commission Zelnik
La loi Lang
L'économie du livre
Le numérique
Les nouveaux métiers
Responsable du développement numérique
Chargé de projet de l’édition numérique
70 000 titres, 6,4% des ventes de livres en France,
soit 2,9% du chiffre d'affaire, c'est-à-dire 181 millions d'euros
La commission Zelnik refusée
Téléchargement illégal
Suppression des éléments de la chaîne du livre :
-les libraires
-l'impression
Monopole des plateformes de vente en ligne
Les enjeux économiques
Ce qui se cache dans le prix d'un livre
~15% revient à l'éditeur
5,5% va à l'état (TVA)
30% aux points de vente
20% pour la diffusion
et la distribution
20% dans la fabrication
(papier et impression)
8~10% à l'auteur
Le savoir-faire des maisons d'édition
La ligne éditoriale
pour le bon public
Loisirs (tourismes,
cuisine, etc.) : 13%
Scolaire, pédagogie : 13%
Jeunesse : 20%
Roman : 25%
Les dangers
Pour y remédier : la loi Lang
avec le prix unique du livre
Menace du monopole de certains points de vente
(ventes en ligne : Amazon, Fnac, etc.)
Problème du monopole de certaines
grandes maisons d'édition
II. La Maison d'édition
Statuts juridiques
Association de la loi de 1901
Entreprise individuelle ou en nom propre
Auto entrepreneur
Société par Action Simplifiée Individuelle (SASU)
Société Anonyme (SA)
Société À Responsabilité Limitée (SARL)
Société en Nom Collectif (SNC)
Ligne éditoriale
Elle est la ligne de conduite d'une maison d'édition,
l'équivalent d'une charte graphique de l'écrit. Ce sont
les règles auxquelles vont se conformer les Maisons
pour conserver le ton qu'elles ont choisi.
Les Maisons à compte d'auteur
Les Maisons à compte d'éditeur