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Grandir connectés : Les adolescents face à Internet, Anne Cordier, C&F éditions, septembre 2015 Toute la dernière partie est consacrée à l'action. "Les digitale natives ont besoin de nous", explique l'auteure en plaidant pour une nouvelle posture enseignante en particulier, et en général des éducateurs.https://www.youtube.com/watch?v=u7jEpbUkIBI
C'est compliqué, Les vies numériques des adolescents, danah boyd, C&F éditions, mai 2016 Le livre s’appuie sur un matériau d’observations et d’entretiens recueilli entre 2003 et 2012, actualisé par une seconde longue enquête entre 2007 et 2010. Cet ensemble particulièrement riche est sans cesse remis en perspective, grâce à des notations sur l’évolution des techniques et des fonctionnalités, à l’analyse des audiences des différents médias sociaux selon les habitudes, les cultures, et les divisions sociales lisibles sur le web.
Internet et réseaux sociaux : regard d'un jeune sur des pratiques de jeunes, par Valentin Daubeuf, NJEP (Institut National de le Jeunesse et de l’Éducation Populaire) 31 jeunes d’un lycée général et technologique ont été interviewés par Valentin, 20 ans, en juin 2015 sur leurs pratiques d’information (notamment dans le cadre de leur parcours personnel). Ils témoignent de leurs expériences et de leurs perceptions des plateformes, outils numériques et réseaux sociaux. http://www.dailymotion.com/video/x3qv6o7_internet-et-reseaux-sociaux-regard-d-un-jeune-sur-des-pratiques-de-jeunes_school
Les cours de culture numérique d'Hervé Le Crosnier, enseignant chercheur à l'université de Caen. Il poursuit la mise en ligne de ses cours sur la culture numérique, dispensés en amphithéâtre depuis 2009. Chaque cours est accompagné d'un résumé, de son contenu et du support de présentation (diaporama chapitré). Chacun est en outre libre de télécharger la vidéo (format MP4, durée : environ 50 mn.) ainsi que le diaporama (format PDF). http://www.canal-u.tv/producteurs/centre_d_enseignement_multimedia_universitaire_c_e_m_u/culture_numerique/cours_de_culture_numerique_2016_2017 Conférence avec Evgeny Morozov et Emmanuel Davidendkoff (1h35) : Quels enjeux pour l'éducation dans une société numérique ? Une vision des défis qui attendent l'éducation de demain. A écouter en streaming http://www.esen.education.fr/fr/ressources-par-type/conferences-en-ligne/detail-d-une-conference/?idRessource=1534&cHash=b707a302b5 Pages 10 à 16 des actes du colloque e-education 2014 http://www.esen.education.fr/fileadmin/user_upload/fileadmin/user_upload/Modules/Ressources/Themes/management_numerique/colloque_e_education/actes/actes_numeriques_colloque_e-education_2014.pdf
Donner à voir les traces numériques, Dominique Cardon, sociologue Laboratoire des usages (SENSE) d’Orange Labs et Professeur associé à l’Université Paris-Est Marne-la-Vallée (LATTS) - article publié dans Projections n°37 (décembre 2015) http://www.passeursdimages.fr/donner-a-voir-les-traces-numeriques.html
Application CookieViz, mise à disposition par la CNIL : outil de visualisation qui identifie en temps réel les cookies qui transmettent des informations vous concernant à d’autres sites. http://www.dailymotion.com/video/x18gigz_cookieviz-un-logiciel-pour-visualiser-en-temps-reel-les-cookies-lors-de-votre-navigation_tech
Le Numérique chez les Jeunes : quelles compétences, quel accompagnement.? http://arsenicpaca.fr/logo-de-la-mediation-numerique-3/
Psycomédie : Metteur en scène de solutions
www.psycomedie.fr
http://www.personalizemedia.com/garys-social-media-count/
quality time
Ce film est le résultat d'un stage de 3 jours à l’Échiquier et au Cybercentre du Pays de Pouzauges, dans le cadre du Festival "Enquête sous microscope". 8 enfants de 10-11 ans ont pu découvrir la technique du film d'animation image par image, tourné à plat à partir de papier découpé et de photos. Les voix sont enregistrées et retouchées via Audacity, les prises de vues via Monkey Jam, et le montage donner de l'émotion à l'auteur Laurent Audouin en donnant vie à son personnage Sacré Coeur :
plateforme numérique de mise en relation entre séniors et étudiants sur des déjeuners intégrénérationnels
Le président doit avoir 25 ans. Il vient d'être embauché sur le réseau des médiathèques de Quimper co pour développer les jeux vidéo
3 hit Combo
Angélique Gozlan a une analyse fondée sur son activité de psychologue clinicienne auprès d’adolescents. Elle s’est intéressée particulièrement aux usages des réseaux sociaux et a pu les utiliser comme outils pour mieux accompagner ses sujets dans leur thérapie à travers l’étude de leurs pratiques de sociabilité en ligne et des interactions avec leurs pratiques de sociabilité hors ligne. Elle nous parle du concept qu’elle a nommé « virtualescence ». Facebook comme paradigme numérique = monde multiple prolongement psychique dans l'espace virtuel l'écriture de soi au quotidien entre pair donne sens a ses expériences de vie se mirer, regarder, être regardé : expérience du miroir ado qui écrit sur sa séparation : une communauté de 8000 filles qui l'a conseillée. Devient un moyen de s'affirmer. Avant de parler de son histoire sur Facebook, elle avait pas réussi a oublier cette histoire. l’écriture instantanée l'a aidée Autre exemple :s'est dévoilée grâce à Facebook, et a pu se faire des amis sur le collège en changeant le regard des autres sur elle...
Le cyber-harcèlement est puni par la loi, au même titre que le harcèlement classique. L'article 222-33-2 du Code pénal de la législation française stipule que « le fait de harceler autrui par des agissements répétés ayant pour objet ou pour effet une dégradation des conditions de travail susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité, d'altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel, est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 € d'amende. » Cette loi a été modifiée par l'article 2 de la loi numéro 2012-954 en date du 6 août 2012 : au lieu des deux ans de prison et de 15 000 € d'amende, cet amendement a réhaussé l'amende à 30 000 € (le double). Toutefois, les deux ans de prison sont maintenus. Depuis l'amendement du 12 septembre 2013, les sanctions sont devenues encore plus importantes lorsque le harcèlement (y compris le cyber-harcèlement) se fait sur des fonctionnaires d'État, tels que les avocats, les pompiers, les policiers, et même des gardiens assermentés d'immeubles. Et cela ne s'arrête pas là : on passe à trois ans d'emprisonnement et 45 000 € d'amende lorsque les faits sont commis sur des personnes vulnérables physiquement ou psychologiquement, sur les mineurs de moins de quinze ans, les conjoints ou ex-conjoints, concubins ainsi que Pacsés, notamment lorsque l'agression est en rapport avec l'orientation sexuelle de la victime. L'auteur majeur d'un harcèlement en ligne risque : 2 ans de prison et 30 000 € d'amende. La peine maximale est portée à 3 ans de prison et 45 000 € d'amende si la victime a moins de 15 ans. Si l'auteur est un mineur de plus de 13 ans, la peine maximale pour un harcèlement sur une personne de plus de 15 ans sera de : 1 an de prison,et 7 500 € d'amende.Si la victime a moins de 15 ans, la peine maximale sera de : 18 mois de prison,et 7 500 € d'amende. Les sanctions et mesures applicables aux mineurs de moins de 13 ans relèvent de règles spécifiques. Dans tous les cas, ce sont les parents des auteurs mineurs, quel que soit leur âge, qui seront responsables civilement et devront indemniser les parents de la victime. (source : service-public.fr)
La loi no 2006-64 du 23 janvier 2006 relative à la lutte contre le terrorisme a été votée en France sous l'impulsion de Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur du gouvernement Villepin. Cette loi est controversée, notamment en raison de l'article 6, qui impose aux opérateurs télécoms, aux fournisseurs d'accès (FAI), mais aussi à tout établissement public proposant un accès internet, comme les cybercafés, de conserver les données de connexion (logs) pendant un an. Image Ville de Brignoles (PACA)
Dans l’univers numérique, la Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés (CNIL) est le régulateur des données personnelles. Elle accompagne les professionnels dans leur mise en conformité et aide les particuliers à maîtriser leurs données personnelles et exercer leurs droits.
Filmer la banalité du quotidien
S’agissant d’internet, 94,2% des adolescents se connectent régulièrement sur internet. L’utilisation d’ordinateurs paraît indissociable de la connexion à internet. Ils déclarent en grande majorité avoir toujours connu internet chez eux. Les premières fois où ils se sont connectés sur le réseau, c’était pour utiliser un outil de messagerie instantanée ou bien pour jouer à des jeux en ligne. Ils ne se souviennent pas nécessairement avec qui, ni comment ils ont appris à l’utiliser. Ils répondent souvent qu’ils ont appris tout seul, ou bien avec un de leur parent, ou un frère et une sœur mais c’est généralement un souvenir qui reste très flou pour eux. Ils se connectent de chez eux en majorité quel que soit le territoire, le milieu social, le genre ou la place dans la fratrie, puisqu’ils sont 67% à se connecter d’une pièce commune de l’habitat et 54% de leur chambre. Ce sont les adolescents issus de milieux défavorisés qui sont plus nombreux à déclarer se connecter de leur chambre. Les usages s’orientent principalement vers la trilogie : écoute de la musique en ligne, visualisation de vidéos et usage des réseaux sociaux. Les pratiques moins répandues concernent la recherche documentaire personnelle puisqu’ils sont 42% à déclarer avoir ce type de pratique, les recherches en lien avec l’école (39%) et les pratiques de téléchargement (40%). A ce titre, les adolescents interrogés ne font pas nécessairement la distinction entre le téléchargement légal et le téléchargement illégal ce qui peut supposer que,
Évolution sémantique : Informatique, NTIC, TIC, Numérique, le digital
Informatique : traitement automatisé de l’information par des machines
NTIC/multimédia : Nouvelles technologies de l’information et de la communication
TIC : ensemble des outils de traitement de l’information de l'informatique, de l’internet, de la télécommunication.
Numérique :
1)a pris le pas sur d'autres technologies (hertzienne, analogique...),
2) Fait partie des TIC
3) un sens beaucoup plus global qui inclut aussi bien les pratiques sociales, les infrastructures techniques, les supports d’inscription, les contenus, les modes de transmissions, les types de pratiques, etc.
Web : littéralement (la toile = internet)
Digital : terme à la mode pour désigner le numérique (traduction de l'anglais)
Uneculturecomplexesaturéed’idéologiesetd’imaginaires[Simondon, 1958; Musso, 2009];Un fait social total qui dessine les phénomènes sociaux et leurs rela-tions [Balandier, 1961] ;Un Pharmakon qui désigne, selon Stiegler (2008), l’ambivalence destechnologies numériques;Une culture basée sur les techno-imaginaires où l’imaginaire est for-tement dépendant de la technique [Musso, 2009].
(B.Stigler) Pharmakon : le numérique peut être autant médicament que poison selon la dose et la manière dont il est utilisé. Autant qualifiant que disqualifiant, autant formateur que déformateur
L’ethnologue André Leroi-Gourhan nous a expliqué que nous sommes devenus des humains parce que nous avons rencontré l’outil. Nous sommes devenus les êtres de savoir que nous sommes parce que nous avons transféré notre mémoire vers les livres maintenant vers le numérique
Le numérique change le rapport que nous entretenons avec notre mémoire et la manière dont nous pouvons envisager de transmettre les savoirs (opendata...).Il change notre manière d’entrer en contact et de rester en relation avec les autres(réseaux sociaux, jeux et avatars).Il change les modalités et les dynamiques d’action collective
Symbolique : objet fétiche : smartphone comme doudou
Depuis 50 ans on assiste à un véritable bouleversement sociologique alors qu'il a fallu:
• Plusieurs milliers d’années pour passer du papyrus au parchemin ;
• Plus de 12 siècles pour passer du parchemin au papier ;
• Cinq siècles pour passer des messages écrit au télégraphe ;
• 70 ans pour adopter le téléphone ;
. 15 ans pour passer du téléphone au téléphone portable ;
. 10 ans pour passer du téléphone portable au smart phone ;
. 3 ans pour passer du smart phone à la tablette numérique
Dromocratie (Paul Virilio) «vitesse et pouvoir» = règne de la course
Mauss
je me suis basé sur
des recherches universitaires
Les études du groupes d'intérêt scientifique M@rsouin
sur nos interventions en milieu scolaire
et quelques enquêtes nationales ( Insee, Credoc)
Les usages comme des ensembles de pratiques socialisées qui fondent de nouvelles normes autour desquelles se créent les sociabilités. L’adjectif « socialisées » renvoie donc à des questions de constructions collectives et à l’étude des processus d’appropriation des normes culturelles, ce qui nous conduit à replacer les usages des TIC dans les contextes socio-historiques. Les processus d’appropriation du numérique traversent les imaginaires, les représentations et les pratiques pour se stabiliser, pour un temps, en normes d’usages que vont apprendre les adolescents les uns des autres. Cet apprentissage est complexe car il mêle à la fois la prise en main technique, le capital culturel ainsi que le développement identitaire de l’adolescent.
La force du réseau
Permet de comprendre d’autres aspects de la vie des individus, d’expliciter leurs pratiques et leurs représentations et, par le fait, leurs usages ex : on découvre des choses on se découvre des intérêts via le numérique empowerment
Renforcement de l'estime de soi.
L’individu agit par tâtonnement. Le butinage se comprendra comme le surgissement inattendu de l’usage, sans anticipation des finalités par l’usager au moment où il agit. Cette manière de faire invite à “se laisser surprendre”, favorise l’émergence créative, et tend à constituer quelque chose de nouveau. En cela, il s’oppose à la navigation, qui consiste à savoir à l’avance vers quoi on se dirige.
Le braconnage s’oppose à la notion de programmation, les programmeurs ici sont entendus comme étant les représentants de la culture dominante. Les braconneurs détournent les objets techniques imposés par les programmeurs à d’autres fins, donc d’autres usages
Cette notion a été développée par l’anthropologue Claude Lévi-Strauss (La pensée sauvage, 1962). Pour lui, les individus ont des besoins auxquels ils tentent de répondre, malgré un cadre technologique, des ressources culturelles et/ou économiques limitées, dont ils s’accommodent, voire s’affranchissent
Les outils numériques et leurs usages participent à la transformation des sociabilités au sein de la famille.
La famille est un processus complexe, hétérogène. Selon les évènements de la vie, les structurations des réseaux sont bouleversées.
Les usages sont polymorphes :
entrée ce sont les gens ! Pas de ce que les technos font des individus.
informer les parents, éduquer aux outils
les siennes, celles des autres, droit à l'image, le respect des autres, decrypter le vrai du faux, contextualiser,etc.
Gilles Droniou
Présence éducative sur le net
Définition : un usage est un ensemble de pratiques socialisées.Pour rappel, la socialisation est le processus au cours duquel un individu apprend et intériorise les normes et les valeurs de la société à laquelle il appartient, et construit son identité sociale.
Variété des usages au sein d'une même classe d'âge
A corréler avec :
– Les catégories sociales des familles
– Les styles éducatifs
– Le genre
– La place dans la fratrie
– Les territoires
_ La localisation des appareils au domicile et les types d'appareils conditionnent les usages
Ne jamais généraliser !
l’enquête INEDUC montre que 84% des adolescents interrogés possèdent une télévision à la maison et qu’ils la regardent environ deux heures par jour. C’est le média devant lequel ils restent le plus longtemps un jour normal d’école. Lors des entretiens, les adolescents interrogés déclaraient qu’ils la regardaient souvent lorsqu’ils rentraient du collège, avant que leurs parents ne rentrent du travail. C’est en partie pour cette raison que les émissions de télé-réalité diffusées en fin d’après-midi sont particulièrement visionnées par une majorité d’adolescents interrogés, notamment chez les filles. Les garçons eux regardent davantage de dessins animés. Les fictions télévisées sont particulièrement suivies, quel que soit le genre. Ils la regardent avant tout pour se distraire sur le mode du divertissement-apprentissage (Kredens et Fontar, 2010). L’enquête montre aussi que 38% des adolescents interrogés déclarent posséder une télévision dans leur chambre. Cet équipement ne veut pas nécessairement dire qu’ils regardent les émissions diffusées en direct, ils s’en servent aussi comme écran pour relier une console de jeux vidéo.
8 TNT : Télévision numérique terrestre. 9 Par exemple la série « Games of Thrones » de la chaîne de télévision américaine HBO. 10 Intervention au séminaire « objet », MSHB et Marsouin, 2008. Paul Taylor est Professeur émérite de (...) 11Les pratiques télévisuelles sont très variables en fonction des adolescents. Même si les séries et les émissions de télé-réalité sont les programmes les plus souvent cités, l’enquête a recensé plus de cent cinquante émissions de télévision différentes. Cette diversité est à mettre en lien avec plusieurs facteurs : d’abord, l’offre qui s’est grandement enrichie grâce au développement de la TNT8 qui dépasse l’offre des six chaînes traditionnelles ; ensuite, les chaînes complémentaires proposées par les fournisseurs d’accès à internet, lorsqu’on s’équipe d’une box ; enfin, les possibilités de regarder les programmes en direct, en replay ou en les téléchargeant. C’est le cas par exemple des adolescents qui téléchargent les séries le lendemain de leur sortie aux États-Unis9 et qui ne souhaitent pas attendre qu’elles soient diffusées en France. On ne regarde plus nécessairement la télévision en direct sur le poste familial (même si cette pratique est très largement répandue), les adolescents ne sont plus tributaires du programme télévisé qui les oblige à suivre telle ou telle émission à telle heure. Grace à la multiplication des supports qui permettent de regarder la télévision sur des écrans différents et aux multiples moyens de visionner les programmes, l’enquête montre que les adolescents choisissent les contenus qu’ils souhaitent regarder en fonction de leurs centres d’intérêts, mais aussi et surtout qu’ils décident le moment durant lequel ils désirent s’investir dans cette pratique.
Un des principaux usages relevé s’agissant d’internet concerne l’écoute de la musique en ligne : ils sont 79% à déclarer avoir ce type de pratique. Ils utilisent souvent le réseau social Youtube pour écouter de la musique et on observe chez eux une appropriation et un détournement de la fonction initiale du réseau. Ils braconnent Youtube. Youtube est initialement un outil qui permet aux internautes de déposer des vidéos en ligne, mais les adolescents l’utilisent pour écouter de la musique en streaming11. Une des raisons pour lesquelles ils n’utilisent que très peu les supports dédiés à l’écoute de la musique en ligne tels que Spotify ou Deezer, est que l’accès à ces plateformes est payant après un certain nombre d’heures d’écout
Enquêtes M@rsouin 2014 :
87% des internautes de moins de 30 ans sont inscrits et actifs sur un réseau social, ils ne sont plus que 60% chez les 30-44 ans et 24% chez les plus de 60 ans.
Le réseau social le plus plébiscité est évidemment Facebook: 96% des inscrits à un réseau social y sont présents et actifs. Viennent ensuite Twitter, qui affiche une bonne progression en passant de 3% en 2012 à 12% en 2014.
On constate dans les entretiens que les adolescents n’utilisent pas un seul réseau social mais plusieurs et que les usages varient en fonction de ceux sur lesquels ils sont inscrits (Boyd, 2014). S’agissant de Facebook, ce réseau constitue la vitrine officielle des adolescents et 69,6% possède un compte même s’ils ne l’alimentent pas nécessairement, bien au contraire. Au fil des dernières années, de Harvard aux lycées américains, des adolescents américains aux adolescents du monde entier, des adolescents au reste de la population mondiale, Facebook est de devenu la norme du réseau social numérique.
Pour regarder une image sur Snapchat, il faut faire une pause pendant une dizaine de secondes [l’application nécessite d’appuyer sur l’écran de son téléphone pour que la photo s’affiche]. Le récepteur doit prendre le temps de tout arrêter
pour regarder ce message éphémère. Il y a des milliers de tweets, de photos sur Instagram, personne ne peut tout lire
ou tout voir dans ces flux gigantesques de données. Snapchat modifie en cela notre comportement face à Internet : on est sûr que la personne qui reçoit notre image a focalisé son attention sur cette dernière. »
Identité d'une personne physique ou morale qui est constituée, pour l'ensemble, des traces laissées par la personne elle-même ou par d'autres. = Identité voulue ou subie
E-réputation : C’est la perception, l'évaluation, l'opinion que l'on se fait d'un individu, d'une marque ou d'une entreprise, à partir de son identité numérique Il faut 20 ans pour construire une réputation et cinq minutes pour la détruire »
Un objet transitionnel ? qui remédie des absences : maternelle, mais aussi à l'absence du copain, de la petite amie. le portable nous révèle notre incapacité d'être seul.
Urban Climbing
grimpe urbain
« Un selfie permet à celui qui se photographie de prendre possession d'un lieu, d'un moment et d'un contexte
. Les gens cherchent simplement à célébrer
l'instant en se prenant en photo. Mais c'est aussi une façon d'être présent et d'affirmer
au monde qu'on est quelque part. Le but étant ensuite d'en discuter
avec son entourage. »
(Danah Boyd)
Un selfie de 1920 réalisé par les photographes de la Byron Company et exposé au Musée de la Ville de New York.
Besoin d'obtenir de l'attention
Estime de soi : « Les jeunes partagent des phrases et des images dans l’espoir d’avoir un retour. Les “J’aime”, les retweets, toutes les interactions générées par ce qu’ils postent en ligne sont perçues comme des marques d’attention qui leur font du bien. Et il ne faut pas donner plus d’importance à un “J’aime” qu’un hochement de tête dans une conversation. » Danah Boyd
Les selfies
Dominique Pasquier "Tyranie de la majorité" Célèbre formule d'Anna Arendt les pairs.
quête de reconnaissance sociale ( société en crise) selon Honneth(2006) : besoin de reconnaissance en trois points l'amour de soi :donné par les relations affectives l'estime de soi :fourni par le statut social la confiance en soi : assuré par la production ( au travail) dans le contexte actuel ce besoin est de moins en moins satisfait on est entré dans la société du mépris . Injonction a la visibilité besoin de reconnaissance catégorie sociale fragile = forte activité sur FB (fait sur du déclaratif)
L'école française est fondée sur le ranking
Jeunesse = l'âge des identités multiples
Monique Dagnaud