Dégradation des HAP par de nombreux micro-organismes associés à des plantes.
HOLLBIONTE = système symbiotique plantes-micro-organismes. Cette symbiose va permettre la détoxification des polluants.
La dégradation directe permet d'activer la dégradation indirecte, car elle active la libération de métabolites secondaires dans la rhizosphère.

Quels sont les mécanismes permettant au complexe plantes-bactéries de dégrader les hydrocarbures aromatiques polycycliques dans la rhizosphère ?

Rhizosphère :
Zone écologique autour des racines des plantes qui est saturée de processus métaboliques spécifiques et interactions biochimiques, comme la dégradation des polluants, régulés par la plante et les micro-organismes.

Plantes :
- Sécrètent et modifient la qualité et la quantité des rhizodépots (exsudats racinaires) en réponse aux contaminants
- Ont leur propre mécanisme de dégradation et de détoxification des polluants organiques y compris les HAP dangereux et persistants.

Micro-organismes :
possèdent de nombreuses propriétés utiles pour les plantes.
- fixent l'azote
- solubilisent le phosphates
- synthétisent et sécrètent des chélateurs de fer
- régulent la croissante

HAP :
Les hydrocarbures aromatiques polycycliques sont divisés en carbures cyclaniques saturés qui peuvent être polycycliques. Ils comportent au moins deux cycle aromatiques avec au moins une double liaison dans le cycle.
Les HAP sont répandus et dangereux en raison de leur cancérogénicité et de leur persistance dans l'environnement.

Anthracène

Anthracène

Ovalène

Ovalène

Conclusion :
Les deux participations contribuent à l'efficacité de la transformation des HAP.
Les mécanismes permettant de dégrader les HAP dans la rhizosphère reposent sur les propriétés métaboliques des exsudats racinaires des plantes et des micro-organismes.
Il a été démontré que leur association est à l’origine de cette dégradation et pourrait faire l’objet d’une application plus élargie dans la phytoremédiation des sols.

La dégradation est contrôlée par la plante avec ses exsudats racinaires.

1re étude réalisée sur ce sujet montre que le fait que la rhizosphère soit une source inépuisable en carbone et en énergie, cela n'entrave pas la transformation des HAP par les bactéries.

Augmentation de l'activité des enzymes végétales quand il y a une présence de HAP dans la rhizosphère.

Les enzymes végétales dans la rhizosphère jouent un rôle important dans l'oxydation des HAP natif, car contrairement aux plantes, ils n'ont pas besoin de médiateur pour les attaquer et les dégrader.

Les exsudats racinaire

Participation direct

Impacte la transformation des HAP par :
l'exsudation d'enzymes végétales dans la rhizosphère

Enzymes végétales : oxydoréductases et généralement des péroxydases

Fonction protectrice : protège les tissus végétaux sous stress biotique et abiotique

Permet la neutralisation des composées toxiques

Participation indirect

Les impacts sur la biomasse
microbienne sont :

Accroissement des populations microbiennes et leurs activités

Stimulation du transfert de gènes

Source de cosubstrats

Augmentation de la biodisponibilité des polluants par exemple grâce à la désorption des HAP dans le sol par les acides organiques.

Apport de médiateurs comme l'acide indole 3-acétique, une phytohormone qui joue un rôle important dans l'interaction plantes-bactéries-HAP et qui affecte la dégradation ainsi que l'accumulation des HAP.

Ce sont des substances naturelles complexes qui suintent des pores d'un tissu d'une plante. Elles contiennent des nutriments et des molécules de signalisation, comme des sucres, acides organiques, acides aminés, acide gras et peptides qui affectent la microflore.