Valorisation de compétences : Dans quelle.s mesure.s l'expression du curriculum caché des jeunes est -elle permise et saisie dans les EPLE, et quelles en sont les conséquences pour les élèves?

priorité nationaleCf. Cours sur le décrochage scolaire et l'absentéisme

Elle est indispensable pour le bien être psychologique et physique d’un individu. De plus, elle favorise la réussite scolaire mais ne lui est pas directement liée, les conceptions de soi de réussite étant un élément médiateur. Références: Martinot, D., (2001). Connaissance de soi et estime de soi : ingrédients pour la réussite scolaire. Revue des sciences de l’éducation, 27, n°3, 483-502. Trautwein, U., Lüdtke O., Köller, O. & Baumert, J. (2006). Self-esteem, academic self-concept, and achievement : how the Learning environment moderates the dynamics of self-concept. Journal of personality and social psychology, 90(2), 334-349.

Un sentiment d'appartenance renforcé à l'établissement peut provoquer chez l'élève un sentiment de fierté de fréquenter l'établissement, une plus grande envie de s'y rendre mais aussi de s'y investir. Parmi les stratégies qui peuvent être mises en œuvre pour favoriser le sentiment d'appartenance à l'établissement, on trouve des actions valorisant les élèves et leurs compétences (curriculum caché)

Cf. cours climat scolaireRendre le curriculum caché des élèves visible peut être un moyen de favoriser l'entraide, la communication et le partage entre les élèves et donc améliorer le climat scolaire

Il peut s'agir d'un club faisant usage d'outils numériques (ex: journal de l'établissement avec du traitement de texte, manipulation d'un logiciel comme le modelling 3D au collège Lapierre ...). Le numérique peut également s'inscrire en donnant de la visibilité à ce qui est fait dans l'établissement avec un suivi sur le site de l'établissement par exemple.

Livre Un plaisir de collège de Luc Cédelle (2008)

La compétence est clairement définie en sociologie du travail mais peu en sciences de l'éducation où on va généralement parler des compétences scolaires (socle commun mais aussi capacité à s'exprimer etc)

« ensemble stabilisé de savoirs et de savoir-faire, de conduites-types, de procédures standard, de types de raisonnements que l’on peut mettre en œuvre sans apprentissage nouveau » (De Montmollin, 1984, p.122)

"définir et reconnaître la compétence d’un salarié ne résultent pas d’un choix définitif ni d’une évidence ; c’est le résultat, fragile et dynamique, d’une négociation invisible entre des acteurs variables et à des niveaux différents » (Defélix, 2005, p. 8)

« la compétence permet d’agir et/ou de résoudre des problèmes professionnels de manière satisfaisante dans un contexte particulier en mobilisant diverses capacités de manière intégrée » (Bellier, 1999 b, p. 226)

Howard Gardner propose une typologie des intelligences corporelle/kinesthésiquelogique-mathématiquemusicale/rythmiquenaturalisteverbale-linguistiquevisuelle/spatialeinterpersonnelleintrapersonnelle

Sur le sujet, références à lire :Bourdieu, P. (1980) Le sens pratique, Paris, Ed. de Minuit.Dominicé, P. (1990) L'histoire de vie comme processus de formation, Paris, L'Harmattan.Forquin, J.-C. (1989) École et culture, Bruxelles, De Boeck.Hameline, D. (1971) Du savoir et des hommes. Contribution à l'analyse de l'intention d'instruire, Paris, Gauthier-Villars.Isambert-Jamati, V. (1984) Culture technique et critique sociale à l'école élémentaire. Paris, PUFIsambert-Jamati, V. (1990) Les savoirs scolaires. Enjeux sociaux des contenus d'enseignement et de leurs réformes. Paris, Éditions universitaires.Perrenoud, Ph. (1984) La fabrication de l'excellence scolaire : du curriculum aux pratiques d'évaluation, Genève, Droz (rééd. augmentée 1995).Perret, J.-F. et Perrenoud, Ph. (dir.) (1990) Qui définit le curriculum, pour qui ? Autour de la reformulation des programmes de l'école primaire en Suisse romande, Cousset (Suisse), Delval.

Durkheim L’évolution pédagogique en France, écrit en 1904 et publié en 1938

Bernstein (1971) et Young (1971b)

C'est ce que l'institution souhaite faire entrer dans le curriculum de l'individu. Mais comme toute action éducative est incertaine dans son résultat final, on ne peut pas dire que ce curriculum est atteint pour tous.Pour chaque élève, le curriculum prescrit se réalise de façon originale, parce que même dans un enseignement uniformisé et frontal, chacune vit des expériences singulières.L'école est la seule institution ayant vocation à structurer les curriculum pendant des années.(Perrenoud, 1993)

C'est la part des apprentissages qui n'apparaît pas programmée par l'institution scolaire, du moins pas explicitement.Le sujet peut ne pas être conscient de certains aspects de son curriculum, peut ne pas être capable de l'identifier.Ça peut être des aspects du curriculum que le sujet essaie de cacher car estimant que le lieu de les exprimer n'est pas le bon (dans notre cas : l’école).Le curriculum n'est caché qu'à ceux qui ne veulent pas voir.Il n'y a pas de curriculum caché une fois pour toutes et pour tout le monde

C'est le curriculum des expériences que vit l’apprenant et qui le transforment. Mais il est soumis à des interprétations qui en dégagent donc le curriculum caché.

Le socle commun de connaissances, de compétences et de culture concerne les élèves âgés de 6 à 16 ans. Il identifie les connaissances et les compétences indispensables qui doivent être acquises à l’issue de la scolarité obligatoire.5 domaines de formation qui définissent les grands enjeux de formation des élèves durant la scolarité obligatoire :les langages pour penser et communiquerles méthodes et outils pour apprendrela formation de la personne et du citoyenles systèmes naturels et les systèmes techniquesles représentations du monde et l’activité humaine.

https://www.cahiers-pedagogiques.com/Quelle-culture-sur-le-socle