af Kéchir Célia 3 år siden
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Mere som dette
GPDS au sein de l’établissement car
le harcèlement est un des motifs du décrochage scolaire.
Agir pour combattre le harcèlement :
Au cours de sa scolarité, un enfant peut être confronté à la violence verbale ou physique d’autres élèves. Il peut également se trouver dans une situation de conflit ou de mise à l’écart du groupe. Pour prévenir le harcèlement, l’École se mobilise aux côtés des parents pour protéger leur enfant.
En bref :
- Le dialogue est la clef pour lutter contre le harcèlement.
- L’école est l'interlocuteur des parents pour résoudre le problème.
- Des signes à connaître pour repérer une situation de harcèlement.
- Un numéro national et local pour aider et accompagner les parents
Associer les élèves à la cause du harcèlement entre pairs est déterminant. Les élèves sont les premiers spectateurs de ces situations, ils jouent alors un rôle central. Selon leur position et leur adhésion à ces violences répétées, les conséquences du harcèlement sur la cible des attaques seront plus ou moins dramatiques.
La sensibilisation aux phénomènes de harcèlement, par la transmission des valeurs de respect et de tolérance, va permettre aux élèves d’adopter les bonnes postures consistant à se positionner aux côtés de l’élève-victime, à alerter les adultes pour se mettre sous leur protection. Cette sensibilisation par les élèves a vocation à engager une démarche réflexive avec les potentiels témoins et écarter les risques de rejet de certains camarades.
Être témoin de harcèlement est fréquent, et il n’est pas toujours facile de trouver les gestes, les mots, les postures qu’il faut lorsque l’on a connaissance d’une situation : ce sont des choses qui s’apprennent.
Il convient d’agir sur l’attitude des spectateurs, en développant, chez les élèves, un certain nombre de compétences, qui rejoignent des compétences psychosociales telles qu’elles sont définies par l’Organisation mondiale de la santé, et que l’on retrouve dans le domaine « formation de la personne et du citoyen » du socle commun afin rendre les élèves capables :
- De veiller à la qualité des relations interpersonnelles ;
- D’être responsables du groupe ;
- De prendre les initiatives qu’il faut pour soutenir, aider,
- Consoler ceux de leurs pairs qui sont victimes ;
- De raisonner ceux qui sont auteurs de harcèlement.
Le concours « Non au harcèlement!» élèves du CP à la classe de terminale et les personnels des établissements scolaires dans le cadre de projets pédagogiques ou au sein de structures péri et extra scolaires.
Pour répondre aux situations de harcèlement, le ministère de l'éducation nationale et de la jeunesse propose un site Non au harcèlement permettant de retrouver l'ensemble des outils utiles aux professionnels, afin qu'ils puissent mettre en place des actions préventives contre le harcèlement. Ce site valorise également les initiatives des écoles et des établissements, notamment les outils pédagogiques produits (affiches, vidéos).
L’amélioration du climat scolaire est devenue un enjeu majeur de la politique publique en matière d’éducation. Le climat scolaire reflète le jugement des parents, des éducateurs et des élèves concernant leur expérience de vie et du travail au sein de l’école, sans pour autant résulter d’une simple perception individuelle. Il renvoie donc à la qualité de vie à l’école. Il concerne les normes, les buts, les valeurs, les relations interpersonnelles, les pratiques d’enseignement, d’apprentissage, de management et la structure organisationnelle inclus dans la vie de l’école.
Ces sept domaines d’action sont interdépendants, parce que la démarche d’amélioration du climat scolaire est systémique et globale : s’emparer de l’un conduit à en investir d’autres. Par exemple, souhaiter améliorer la justice scolaire nécessite de mettre en place une stratégie collective, de questionner l’évaluation des apprentissages, la démarche d’appropriation et de mise en œuvre du règlement intérieur, de travailler sur la juste information des familles dans le cadre d’une coéducation constructive.
la qualité de vie et le bien-être à l’école
Pour mener une réflexion sur les espaces scolaires, sur les relations interpersonnelles, sur les moyens offerts aux élèves pour s’exprimer, etc.
les pratiques partenariales
Qui est constitué des acteurs départementaux ou académiques, des représentants d’autres institutions (police, gendarmerie, justice, santé, collectivités territoriales, etc.), des associations partenaires de l’école, des chercheurs en éducation
la coéducation
Pour permettre aux familles, même lorsqu’elles sont éloignées de l’école, d’être entendues et respectées, pour pouvoir s’emparer avec elles, conjointement, des questions éducatives
la pédagogie et les coopérations
Qui amènent à interroger comment les enseignements permettent aux élèves de développer leurs connaissances et leurs compétences, et d’orienter leur motivation vers les activités mises en place
la prévention et la gestion des violences et du harcèlement
Par la mise en place d’un plan de prévention, la gestion et l’anticipation des conflits et des discriminations
la justice en milieu scolaire
Afin que les élèves s’approprient les règles communes, se sentent protégés par elles et par la manière dont elles sont appliquées
des stratégies d'équipe
Qui permettent la cohérence et la constance des actions mises en place, et qui reposent sur une culture et un projet communs
réduction des conduites à risques, des micro-violences et du harcèlement, de l’absentéisme et du décrochage
développement de la sécurité en milieu scolaire
diminution des problèmes de décrochage professionnel des enseignants
la réussite des élèves
le sentiment d’appartenance
Sentiment d’être relié à la communauté scolaire et aux personnes, engagement, enthousiasme des professeurs et des élèves
la réaction face aux comportements à risque
Réaction des élèves face à des conduites à risque de leurs pairs, prise en compte de ces conduites à risque par les professionnels, etc.
les relations entre les personnes
(respect, partage, soutien, collaboration, entraide), aussi bien au sein de l’école, du collège et du lycée (entre élèves, entre professionnels, entre élèves et professionnels), qu’entre professionnels et familles
l’enseignement
(attentes élevées, différenciation, aide, encouragements, etc.) et l’apprentissage (contenus disciplinaires, contenus transversaux, y compris sociaux, émotionnels, éthiques, etc.)
la sécurité
Prise en compte de la sécurité physique, capacité à gérer les crises, mais aussi sécurité émotionnelle, résolution des conflits, etc.
une attention portée par l’école à la vie familiale
Les élèves sentent que les professionnels respectent leur environnement et leur culture familiale
l’environnement physique
Propreté, adaptation et agrément des espaces et des matériels, etc.
Le harcèlement est une violence, peu visible, qui peut prendre la forme de violences physiques répétées, souvent accompagnées de violences verbales et psychologiques (insultes, moqueries, etc.), destinées à blesser et à nuire à la cible des attaques. Avec le développement des nouvelles technologies et des réseaux sociaux, il dépasse le cadre scolaire et affecte aussi les jeunes à travers le cyberharcèlement. Les victimes sont souvent seules face à cette menace diffuse. On peut considérer qu'il y a harcèlement quand :
- Un rapport de force et de domination s'installe entre un ou plusieurs élèves et une ou plusieurs victimes ;
- Il y a répétitivité : différentes formes d'agressions se répètent régulièrement durant une longue période ;
- Il y a volonté délibérée de nuire à la victime, avec une absence d'empathie de la part des auteurs.
Les conséquences du harcèlement en milieu scolaire peuvent être graves et multiples.
Cette forme de cyberviolence est une violence de proximité qui se diffuse le plus souvent entre les élèves ; elle s'inscrit dans la continuité de ce qui se passe dans la vie quotidienne, notamment dans l'établissement, et sur la Toile. Cet aspect du harcèlement se développe aussi avec l'avènement des nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) mais surtout, depuis peu, avec la proposition de nouvelles applications qui peuvent créer, en raison de leur viralité, des ravages au sein des populations adolescentes. Comme le harcèlement, les conséquences du cyberharcèlement peuvent être très graves. Des conséquences sur leur santé mais également sur leur scolarité. Les élèves victimes rencontrent également plus de difficulté à se concentrer et à suivre leurs études. Ils décrochent plus rapidement car certaines formes d'agressions, telles que le sexting non consenti, peuvent être dévastateur.
Outre les effets à court terme, le harcèlement peut avoir des conséquences importantes sur le développement psychologique et social de l'enfant et de l'adolescent : sentiment de honte, perte d'estime de soi, difficulté à aller vers les autres et développement de conduites d'évitement. S'ils ne sont pas pris en compte, ces effets peuvent se prolonger à l'âge adulte.
Il s’agit d’agressions qui se répètent régulièrement durant une longue période.
La victime est souvent isolée, plus petite, faible physiquement, et dans l’incapacité de se défendre.
C’est un rapport de force et de domination entre un ou plusieurs élèves et une ou plusieurs victimes.
Le harcèlement se définit comme une violence répétée qui peut être verbale, physique ou psychologique. Cette violence se retrouve aussi au sein de l’école. Elle est le fait d’un ou de plusieurs élèves à l’encontre d’une victime qui ne peut se défendre.
Lorsqu’un enfant est insulté, menacé, battu, bousculé ou reçoit des messages injurieux à répétition, on parle donc de harcèlement.
Les réponses aux problèmes de rupture scolaire, fréquents préludes à la violence, sont le plus souvent pédagogique. Cela ne veut pas dire qu'il faille se désintéresser de la question des sanctions. La sanction disciplinaire a fait l'objet d'une réflexion approfondie et convergente depuis une quinzaine d'années en France. Il faut recommander que les élèves soient véritablement associé à toutes les phases de la conception et de l'application des sanctions, de façon à les initier à la vie démocratique. L'établissement doit fonctionner en harmonie avec l'état démocratique français, de façon à ce que la vie scolaire soit l'occasion d'une éducation civique.
Le décret numéro 2014-522 du 22/5/2014 relatif aux procédures disciplinaires dans les établissements d'enseignement du 2nd degré et la circulaire du 27/5/2014 ont rappelé que l'établissement scolaire devait non seulement prendre les mesures appropriées afin de sanctionner les actes et comportement contraire au règlement intérieur et au bon climat scolaire, mais également, mettre en œuvre une politique de prévention impliquant la communauté éducative.
Concrètement, les sanctions et mesures disciplinaires font l'objet d'un cadrage précis dont voici les principales caractéristiques :
Le chef d'établissement est le seul à pouvoir engager des sanctions disciplinaires. Il prononce toutes les sanctions disciplinaires de l’avertissement à l'exclusion temporaire de la classe ou de l'établissement pour une durée maximum de 8 jours. A titre conservatoire, il peut interdire l'accès de l'établissement un élève devant passer en conseil de discipline.
Le conseil de discipline se réunit à la demande du chef d'établissement dans le cadre d'une éventuelle exclusion définitive d'un élève de l'établissement. Il statue sur l'exclusion définitive.
Toute sanction d'exclusion prononcée par le conseil de discipline ou par le conseil de discipline départemental peut être déféré, dans un délai de 8 jours, au recteur d'académie, soit par le représentant légal de l'élève, soit par ce dernier s'il est majeur. Le recteur d'académie décide après avis d'une commission académique.
La commission éducative est obligatoire dans tout établissement. Elle regroupe des représentants de toutes les composantes de la communauté scolaire. Elle peut examiner la situation de tout élève en rupture avec les règles de vie de l'établissement, notamment lorsqu'une exclusion peut être prononcée.
Elle transmet un avis sur les éventuelles suites disciplinaires à donner ou les mesure éducative à prendre au chef d'établissement qui, en dernier ressort, à le pouvoir de décision.
Ces structures sont composées d’éducateurs notamment qui pour
certains interviennent dans les établissements scolaires soit de
manière très formalisée sur une thématique et un temps défini, soit
de manière informelle sur des temps libres comme celui de la demi-pension. Ils permettent de faire du lien entre ce qu’ils constatent dans
et hors l’établissement scolaire et de ce fait nous aident à adapter
nos interventions auprès de certains élèves.
Il est possible de bénéficier d’une intervention d’un adjudant du Centre National
de Formation de la Police Judiciaire, sur le traitement de la cyber criminalité et
du cyber-harcèlement en milieu scolaire. Des interventions Police ou
Gendarmerie sont généralement possibles sur cette thématique en direction
des élèves et/ou des parents. Il s’agit de se rapprocher de son correspondant
police pour en connaître les modalités.
Attention toutefois car l'intervention auprès de jeunes et d’adolescents n’est pas toujours évidente,
et l’identification « Police » ou « Gendarmerie » n’aide pas forcément à
libérer la parole.
Intervention notamment en collège avec un exposé-débat autour de 3
notions : les idées reçues du web – la protection des informations
personnelles – la cyber-violence et les signalements. Intervention d’1h30 par
classe, moyennant le coût de l’adhésion à l’association + un prix forfaitaire par
journée (frais de déplacement en Ile de France) pour 3 classes maximum par
jour.
Le témoin agissant
Il intervient seul ou en groupe en défendant la victime et/ou en
faisant appel à un adulte.
Le témoin actif
Il encourage les situations de harcèlement ou y participe. Colportant des
rumeurs, s’associant aux moqueries ou à des actes de violence, il veut affirmer son statut
et son appartenance au groupe.
Le témoin passif
Il ne participe pas directement aux violences, mais il ne s’y oppose pas
ou fait semblant de les ignorer. Par peur de devenir victime à son tour, il préfère ne pas
attirer vers lui l’attention de l’agresseur.