Kategorier: Alle - médias - définition - enjeux

af Anaïs Frapsauce 9 år siden

2388

Les approches théoriques de la communication

La communication est un concept complexe qui a évolué au fil du temps. Elle trouve ses racines dans le terme latin « communicare », signifiant « entrer en relation avec ». Son sens a progressivement changé, passant de la notion de communion à celle de transport et d’

Les approches théoriques de la communication

Les approches théoriques de la communication

III. Les différentes approches

3.2. De la linguistique à la sémiologie

L'arbre linguistique

La phonétique
La syntaxe
La sémantique
La pragmatique

3.2.1. Les fonctions du langage
3.1.Le schéma "canonique" de la communication
3.1.3 L'approche de N. WIENER, Cybernétique et société, 1954

Description de l'approche

Les éléments d'un système sont en interaction les uns avec les autres. L'action d'un élément sur un autre entraîne en retour une réponse du second élément sur le premier, ce que l'on nomme feedback ou rétroaction. Ce nouveau concept est révolutionnaire car la communication n'est plus vue comme linéaire, mais comme circulaire, émetteur et récepteur interagissent (boucle de rétroaction.)

Wiener distingue également deux types de feedback :

- Feedback positif : Il conduit à accentuer un phénomène (réaction de B renforcent l'attitude de A)

- Feedback négatif : Régulation et amortissement du phénomène ( réactions de B conduisent A à se corriger

3.1.2. L'apport de Weaver et les critiques de la théorie

I. Le modèle de Shannon et Weaver

Ce que Shannon nomme bruit correspond en fait au brouillage des messages codés, c'est Weaver qui transforma cette notion et l'adapta à la communication de base entre deux parties.

Weaver introduit la notion du brouillage par celle de "bruit" en tant que représentation d'un obstacle de la communication.

Exemple: un faible réseau, une langue étrangère, vagabondage d'esprit ou toute autre manifestation qui empêche la réception du message.

Récepteur sémantique : Il soumet le message à un second décodage destiné à mettre un sens sur les mots reconstitués. Cela permet d'accorder les caractéristiques sémantique des messages avec les possibilités sémantique des destinataires.

Bruit sémantique : Tout élément susceptible de perturber le codage ou le décodage sémantique (fatigue, distraction, ivresse..)

II. Les critiques : schéma linéaire, simpliste et réducteur

Ce modèle de communication sert de référence mais il présente de nombreuses lacunes, il ne tient en effet compte que d'un seul récepteur, d'un seul message et ne prend en compte le parasitage qu'au seul niveau du canal de communication sans tenir compte du parasitage au niveau de l'émetteur ou du récepteur.

Il ignore également les problèmes sémantiques. Si ce modèle s'interesse seulement à la quantité d'information envoyée et reçue, le message se trouve sans signification. Le message envoyé est une forme et non un sens.





3.1.1 Le modèle mathématique E. Shannon (1916-2001) Mesurer la quantité d’informations transmise spar téléphone ettélégraphe :« Un émetteur, grâce àun codage, envoie un message sous forme de signal et via un canal, à un récepteur qui effectue le décodage dans un contexte perturbé de bruit."

Le modèle mathématique C. E. Shannon (1916-2001)


Le modèle de Claude SHANNON réalisé en 1948 est centré sur la théorie du traitement de l'information. Celui-ci voulait savoir comment une source d'information pouvait apporter un message à une destination avec un minimum de distorsion en débit des interférences.

Problème de ce modèle : comment savoir si le destinataire a bien saisi l'information?

Percéption et représentation de la réalité


Chaque être humain est unique et possède sa propre perception de la réalité : il est donc difficile de transmettre un message de façon objective.

Analyse d'Edgar Morin sur la notion de "représentation" :

La réalité passe à travers de nombreux filtres et nous ne sommes jamais objectifs.

Nous n'avons que des représentations de la réalité (qu'il s'agisse de nos élèves, de notre classe, de notre discipline, ...). Qu'est-ce qui fait que l'on ne voit pas les objets d'une façon objective ? pas de la même façon que d'autres ? Déjà à tous les niveaux, tant auditifs que visuels, nous n'avons qu'une connaissance partielle de la réalité (nous ne voyons que certaines longueurs d'onde, nous n'entendons que certains sons...).

La raison de notre non-objectivité vient du fait que nous avons une " appréhension fantasmatique de cette réalité ".

SOURCE : http://pedagopsy.eu/page22.html

II. Historique et enjeux des SIC

2.4 Questions vives

Questions vives

• Information vs communication ?
• Culture (Définition UNESCO et communication)
• Spécificité desSIC : hybridation, mouvement, risque techniciste
• L’idéologie de la communication
• Recherche appliquée et approche utilitariste
• Une théorie globale ?

2.3. Objets d'étude et champs de recherche

Objets d'étude des SIC

• Notions d’information et de communication : relations, phénomènes et pratiques
• Productions, usages, réception de l'information
• Acteurs individuels, collectifs et institutionnels
• Information: contenus, enjeux, traitements et représentations.
• Systèmes de production et d'accès à l'information, documentaires ou non, informatisés ou non.
• Les médias et industries culturelles

Les champs de recherche

• Communication interpersonnelle et de groupe
• Communication des organisations
• Communication publicitaire
• Communication sociale (publique)
• Communication politique
• Communication médiatique

2.2 Les institutions

Les institutions

•Le Conseil National des Universités : 71è section

•SFSIC :Société Française des Sciences de l’Information et de la Communication

•Institutdes Sciences de l’Information, de la Communication

•Lieuxde production scientifique : les universités :
–écolesdoctorales  (Montaignehumanités)
–équipes de recherche (MICA)

2.1. Naissance d'une science

Naissance d'une science

- Entre discipline et indiscipline: une  interdiscipline 
- Science de l’information / Science de la communication / SIC ?

Historique des SIC

- Premiers travaux étudiant la communication comme processus théorique au début du 20è siècle
- 1972: création de la section n°52 au sein du Comité Consultatif des Universités etde la Société française des sciences de l’information et de la communication(SFSIC)
- 1985: transformation de la 52è en 71è section du Conseil National des Universités

I. La communication : vers une compréhension du terme

1.3. Enjeux de la communication

Des enjeux implicites

- Enjeux liés à l’identité : défendre une image de soi
- Enjeux territoriaux : préserver un espace intimepour ne pas se mettre en danger dans la communication (espace psychique ET physique : notion de proxémie selon E.T. Hall)
- Enjeux relationnels en fonction de son identité, deses objectifs, des rituels d’interactions propres à une culture…
- Enjeux conatifs (d’influence) :
-- séduction : recherche de connivence, attirance, mise en avant desaspects relationnels
-- Pouvoir : instaurer un rapport de force

=> 4enjeux qui sont en processus dynamique et interagissent les uns par rapport aux autres

1.2. Registre et dimensions de la communication : quel sens donner à la communication?

Toute communication implique la mobilisation de 2 registres :

- Informatif : communiquer quelque chose àquelqu'un, encore appelé communication digitale.
- Relationnel  : communiquer avecquelqu'un ce qui correspond à un mode de communication analogique.

Ainsi, on ne peut  réduire la communication à l'acte de transmission d'informations ; à revoir plusprécisément avec les théories SIC

D.Wolton, dans  Penser la communication (1997) distingue 4 dimensions dela communication :
- idéal d’expression et d’échange
- médias de masse
- nouvelles technologies (culture numérique)
- valeurs, symboles et représentations qui organisent le fonctionnement de l’espace public

1.1. Etymologie et définition

Étymologie

- De « Communicare » : « entrer enrelation avec »
- Communication synonyme decommunion jusqu’au 16è S.
- Signification actuelle en 1771avec le dictionnaire de TREVOUX :  
« Action par laquelle ondonne part à un autre et on le fait participant du bien ou du mal qu’on possède »
« Communication de penséeset de sentiments qui se fait par le commerce de la conversation »
- Le sens de partage diminueprogressivement au 19è siècle et apparaît la notion de transport : les voies de communication

Plusieurs définitions

• Définition contemporaine selon Le Grand Robert :
–action ; chose ; fait ; moyen–passage

Cf site internet : http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/communication/17561


• D. Wolton, (1997) :
- Expérience anthropologique
- Ensemble de techniques
- Nécessité sociale fonctionnelle