Kategorier: Alle - différenciation - expérience - information - numérique

af Lesueur Damien 4 år siden

414

Outils facilitateurs pour dynamiser les pratiques

Le texte met en avant des outils pédagogiques conçus pour dynamiser les pratiques d'enseignement et favoriser l'accès à l'information selon les objectifs fixés. Le plan de travail, particulièrement utile pour la classe inversée mais adaptable à d'

Outils facilitateurs pour dynamiser les pratiques

Outils facilitateurs pour dynamiser les pratiques

Présenter le cours : Le cours comprend souvent une leçon écrite et des exercices. Il peut exister d'autres formes qui permettent de dynamiser le cours.

Différents outils numériques peuvent être mobilisés...
Ed Puzzle permet de créer une vidéo interactive dans laquelle il est possible d'insérer des questions qui permettent à l'élève et ou à l'enseignant de vérifier la bonne compréhension du contenu de la vidéo.

Un exemple en ETLV (Enseignement technique en langue vivante)

codes d'accès pour ouvrir l'exemple en tant qu'élève (N'hésitez pas à regarder le tutoriel avant)

Lien pour accéder à l'exemple :

Les capsules vidéos pour revoir une notion de façon visuelle et argumentée. Il en existe déjà beaucoup en ligne, mais il est également possible d'en créer avec des outils simples (Celle-ci peuvent-être mises à disposition via des liens sur Pronote on en donnant des QR codes à flasher avec une tablette ou un smartphone)

Screen Presso (tutoriel et exemple de réalisation)

Un diaporama enregistré avec Screen Presso en Histoire

Adobe Spark (tutoriel et exemple de réalisation, sous IOS)

Un Adobe Spark en histoire

Un adobe spark en anglais

Tutoriel Adobe Spark

Favoriser l'accès à l'information lors de la leçon ou des évaluations en fonction de l'objectif à atteindre: en particulier si l'objectif est l'utilisation de connaissances et non leurs restitutions

Le plan de travail : Celui-ci est particulièrement utilisé pour la classe inversée, mais il peut également être mobilisé pour des cours sans inversion. Grâce au plan de travail, les élèves doivent gagner en autonomie. Il ont accès à l'ensemble des ressources dont ils auront besoin pour atteindre les objectifs fixés en début de séquence. Certains plans de travail sont linéaires (les activités se suivent dans un ordre pré-établi), mais d'autres peuvent être heuristiques (les activités n'ont pas d'ordre pré-établi). Quoi qu'il en soit, les élèves doivent apprendre à l'utiliser, en repérant ce qui est mis à leur disposition pour travailler (ressources, auto-évaluation, aides, etc.). Les plans de travail sont notamment intéressants pour différencier les activités : en proposant l'accès à des ressources variées, en proposant des parcours plus ou moins guidés (aides pour dépasser les difficultés), en proposant des parcours "pour aller plus loin" (élèves plus autonomes), etc. Les plans de travail peuvent, ou non, nécessiter l'utilisation de l'outil numérique.
Quelques exemples de plan de travail

STSS

SVT

Sciences physiques 2

Sciences physiques 1

Mathématiques

Retour sur une expérience dans un collège
Sur papier, vidéoprojecteur, dans le cahier de l'élève
Par exemple en sciences donner accès aux tableaux de conversions, en français donner la terminaisons des temps de l'indicatif etc...

Favoriser la créativité des élèves

Ne pas imposer une technique qui permet de résoudre un problème mais laisser l'élève Expérimenter - Verbaliser - Réessayer - Partager : un exemple en judo où une élève trouve une technique de projection (après avoir validé son permis de faire chuter), un exemple transférable à toutes les matières afin que le cours soit moins descendant.
Le "combat mémoire" en judo: dans cet exemple l'élève tente de retrouver le contexte dans lequel il était avant de faire sa projection puis laisse la possibilité à l'élève qui a chuté de réaliser aussi la technique trouvée.
Utiliser des "Escape game" qui demande d'autres approches moins scolaires des connaissances, des capacités et des attitudes

Évaluer : C'est mettre en évidence les valeurs. C'est-à dire s'intéresser avant tout à ce qui est acquis. L'évaluation peut être diagnostique, formative ou sommative. Elle peut être menée par l'enseignant, par l'élève (auto-évaluation) ou par les pairs. L'évaluation doit permettre le progrès.

Deux exemples d'outils numériques pour automatiser les évaluations.
Plickers permet d'évaluer en classe rapidement les élèves en scannant avec une tablette ou le téléphone portable une carte qui est propre à chacun d'entre eux.
Pronote permet de réaliser des évaluations grâce un QCM dans lequel peuvent être intégrés des textes à trous, des mots à épeler, des cases à cocher, etc. Une note peut être directement attribuée aux élèves.
L'évaluation peut prendre appui sur une grille critériée. Celle-ci permet d'objectiver l’évaluation à l'aide de compétences et de critères qui vont être explicités. Celle-ci peut être utilisée par l'enseignant, mais aussi par les élèves pour s'autoévaluer ou s'évaluer entre pairs.
Un exemple avec des élèves de 1ST2S en STSS. La vidéo dure moins de 5 minutes et la partie sur la grille critériée débute après la deuxième minute.
Quelques exemples produits lors de temps de formation en lycée professionnel

Liste de critères pour évaluer l'oral

Évaluation article de journal

Grille pour amener l'élève à évaluer son comportement

Choisir le bon matériel à partir de cartes

Présentation de ce qu'est une grille critériée

Organiser l'espace de travail : La salle de classe est traditionnellement organisée avec le professeur devant et les élèves assis à des tables installées les unes derrière les autres. Pourtant, il existe d'autres types d'organisations qui peuvent être envisagées. Bien évidemment repenser l'espace doit se faire avec une intention pédagogique (Pourquoi repenser l'espace? Que va m’apporter cette réorganisation? Quelles difficultés cela va engendrer? etc.)

Quelques ressources proposant des expérimentations
La classe flexible
La classe Oxygène
Différentes organisation de salles de classe

Un Padlet pour présenter l'information contenue dans cette carte en colonnes

Collaborer : est l'acte de travailler ou de réfléchir ensemble pour atteindre un objectif.

Le travail en équipe ne va pas de soi chez les élèves. Il existe des stratégies et des outils simples qui peuvent aider sa mise en œuvre.
Un tétra aide à déposer sur chaque table pour permettre aux élèves d'indiquer leur niveau d'autonomie.
Des cartes à imprimer pour distribuer les rôles, il faut penser à faire varier ces rôles afin que tous puissent investir chaque rôle et développer ou se découvrir certaines qualités. Cela évite aussi l'effet de meneur dans un groupe
Un exemple d'expérimentation
Les "îlots bonifiés": favoriser la collaboration avec des niveaux d'élèves différents ou assez proches, chacun pouvant apporter à l'autre des solutions.
Utilisé souvent en langue ce système peut se transférer dans d'autres matières afin de favoriser la participation.

Site internet

Deux exemples d'outils numériques qui peuvent permettre de créer des espaces de stockage collaboratifs que les élèves peuvent amender selon les objectifs fixés par l'enseignant.
Padlet permet de créer un mur collaboratif sur lequel il est possible de partager des ressources. Chacune d'entre elles comprendra un titre et un descriptif. Différentes formes de présentations existent: toile, en colonnes, etc.
Google offre de nombreuses possibilités, dont la création d'un espace de stockage de documents. Ces derniers peuvent être partagés avec une ou plusieurs personnes. Il est également possible de réaliser une écriture collaborative sur un même document. Le nom de chaque invité apparait en direct à côté de ses contributions.

Organiser la trace écrite : La trace écrite réalisée par les élèves ou par l'enseignant peut prendre différentes formes. Au delà de dynamiser la pratique, varier la trace peut permettre d'aider les élèves à mieux organiser leur pensée, à mieux apprendre, etc.

La carte mentale : Il s'agit d'une structure en araignée dans laquelle on retrouve au centre un thème, une idée, un concept, etc. Autour de cet élément central va se construire une arborescence dont les éléments sont hiérarchisés. La carte mentale peut être utilisée en synthèse de cours, pour réaliser un brouillon, etc. Celle-ci peut être élaborée de façon manuscrite ou à l'aide d'applications.
Des exemples de cartes mentales manuscrites

La liberté

Le présent

L'écologie

Deux exemples d'outils numériques

Spiderscribe pour réaliser une carte mentale collaborative (Plusieurs personnes peuvent partager et compléter en même temps la carte). La carte est en ligne et nécessite une connexion Internet.

FreeMind permet de créer des cartes mentales individuelles. Il nécessite l'installation sur poste informatique.

Tutoriel

Utilisation d'un code couleur dans l’exploitation des informations d'une leçon: cela permet à l'élève de classifier les connaissances en fonction leurs intérêt pour le sujet de la leçon
Exemple en sciences: dans le but de valider le domaine 4 du socle commun il est possible d'organiser le cours afin que l'élève réussisse à catégoriser l'information dans le but de mieux comprendre une démarche scientifique: en NOIR:la cause, en ROUGE: les conséquences/effets, BLEU: le rôle, VERT: les définitions

Aider à la mémorisation : La mémorisation de ce qui est vu en cours repose principalement sur l'assimilation de connaissances et de procédures par la mémoire sémantique. Cette mémorisation nécessite des phases de répétitions séquencées pour ancrer ce qui doit être appris

Le tableau questions réponses : Afin de donner du sens aux contenus et d'éviter "l'apprentissage par cœur", un tableau comprenant des questions et des réponses peut être proposé aux élèves. Il ne s'agit pas de demander les définitions, mais de poser des questions qui font réfléchir. L'élève plie la feuille en deux, regarde la question, essaye d'y répondre, regarde la réponse et se corrige. Pour que cela soit efficace, il faut apprendre aux élèves à séquencer dans le temps les phases de révision.
Un exemple en français réalisé à partir d'un cours sur l'expansion du nom en 6ème
Aider à la mémorisation par la mise en place de "Rituels", un exemple en Mathématiques. En début de séance pour rappeler une notion vue dans une séquence antérieure ou consolider une notion apprise au cours précédent. Rituels à dupliquer dans d'autres matières.
Quelques exemples et questions sur comment, quand et pourquoi utiliser des "rituels" afin de consolider les acquis