von Simon Ducournau Vor 8 Jahren
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Materials: Concrete, reclaimed materials
Completed: 04/2015
Photographs: Quang Tran, Hiroyuki Oki
Location: Bình Chánh, Hồ Chí Minh city, Vietnam
Project area: 200 sqm
Material: Steel
Project year: 2014
Location: Nha Trang, Vietnam
Project area: 315 sqm
Material: Wood
Project year: 2014
En 1990, elle fonde l'agence Studio 09 avec Bernardo Secchi, qui a coordonné les plans directeurs urbains de nombreuses villes européennes (Bergame, Sienne, Anvers...), participé aux démarches Lille 2030, Montpellier 2040 ou encore à la réflexion sur le Val de Durance, et plus récemment à celle sur le Grand Paris.
Sa recherche développe une réflexion sur les nouveaux territoires du projet, ce qui naît d’un champ, la ville et le territoire contemporain et d’une hypothèse, celle du projet comme dispositif de connaissance. Elle est également gérante de l'agence d'urbanisme Studio Associato Secchi Viganò à Milan.
Elle a mis en avant le concept de « ville poreuse ».
Bernardo Secchi est à la fois praticien et théoricien. Il cherche à comprendre les mutations économiques et sociales sans pour autant perdre de vue que l’architecte et l’urbaniste interviennent de manière privilégiée sur la ville physique, il s’attache à intégrer dans son analyse de la ville les apports des sciences dures, de l’écologie des paysages par exemple, tout en restant à l’écoute des approches sensibles, au premier rang desquelles celles de la musique ou du cinéma. Il incarne une volonté de faire bouger les frontières entre disciplines comme entre arts et sciences, et propose d’une certaine manière une façon originale d’aborder la question de la pluridisciplinarité.
Bernardo Secchi est, avec Francesco Indovina, un des premiers à analyser, dès le début des années 1980, les bouleversements qu’a connus la ville contemporaine avec la diffusion de l’urbanisation sur des portions toujours plus larges du territoire. Il n’est pas pour autant fasciné par la nouveauté du phénomène et recherche les mécanismes de constitution de la “città diffusa” dans une histoire longue, qu’il fait remonter à la Renaissance, et dont le trait principal est “l’irrésistible émergence de l’autonomie du sujet”. La fragmentation contemporaine s’explique par une volonté d’établir une “juste distance” entre l’usine, le bureau, l’école et le logement, entre la rue, la place et le square, entre le bourgeois, le cadre et l’ouvrier. Si Bernardo Secchi met les sciences sociales au cœur de sa réflexion, il s’interroge sur la quantité d’interprétations que géographes, économistes, sociologues, psychologues et plus récemment politologues ont proposées : “Elles sont comme les vagues sur la plage, des vagues qui s’arrêtent un instant pour se retirer et faire place à d’autres interprétations.” Et de souligner le paradoxe auquel sont confrontés urbanistes et architectes : d’une part ils doivent fournir rapidement des réponses à une société toujours plus mobile et plus mouvante, et de l’autre ils sont conscients de l’inertie – certains diraient de la durabilité – des structures spatiales et matérielles qu’ils contribuent à produire. L’intérêt porté par des urbanistes toujours plus nombreux aux préoccupations environnementales, aux approches paysagères, et plus largement à la question de la nature dans la ville, s’explique par un désir de mieux articuler deux champs de réflexion que la recherche d’explications totalisantes conduit à dissocier.
L’urbaniste se trouve face à deux écueils : fasciné par les interprétations multiples que donnent les sciences sociales de la diffusion urbaine, de l’émergence de nouvelles formes d’urbanité, il peut en arriver à oublier que la ville est aussi ce qui se voit, ce qui se touche, ce qui se sent, ce qui s’écoute ; ou, réduisant son action aux seules formes physiques, il peut en arriver à passer sous silence les conséquences économiques, sociales et culturelles de ses actes. Dans ses ouvrages, comme dans ses projets ou ses plans d’urbanisme, Bernardo Secchi, avec la modestie qui le caractérise, dessine une sorte de ligne de crête souvent sinueuse le long de laquelle il nous invite à mettre nos pas derrière les siens.
Office for Metropolitan Architecture, (OMA), est l'agence d'architecture basée à Rotterdam de l'architecte Rem Koolhaas. Le bureau est fondé en 1975 par Rem Koolhaas, Elia Zenghelis, Madelon Vriesendorp et Zoe Zenghelis. L'agence possède un laboratoire de recherche dénommé AMO
La salle d'exposition et le bar du Parc de la Ereta
Restaurant du parc de la Ereta