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por Quentin GADEN hace 1 día

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LA RELIGION - GADEN Quentin T02

La religion cherche à donner un sens à la vie humaine à travers des récits symboliques et rituels. Elle permet aux croyants de comprendre le monde et eux-mêmes de manière non scientifique.

LA RELIGION - GADEN Quentin T02

LA RELIGION

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II - Les critiques de la religion

B. Approche psychanalytique de la religion : critique freudienne de la religion
Pour Freud, la religion est une croyance d’ordre affectif = illusion

Possibilité de se passer de religion et de se confronter à la réalité

Il parle « d'éducation en vue de la réalité »

L'homme se confronte à ses propres peurs au lieu de s'illusionner avec l'idée d'un Dieu protecteur

C'est-à-dire devenir adulte

L'illusion n'est pas une erreur

Croyance d’ordre affectif qui dérive d’un désir (ici fuir la réalité).

Permet de rassurer l’homme angoissé

Père tout puissant (Dieu), juste et bienveillant face aux épreuves de la vie et à l’angoisse de la mort

Illusion du névrosé qui provient du désir archaïque (de l'enfance) d’être protégé

L'angoisse génère donc le besoin de religion

A. Critique d’Epicure, Lettre à Ménécée.
Au XVIIIe siècle, sous l’influence des Lumières

La critique des religions établies se précise

Voltaire : déiste mais il critique l'institution religieuse

Candide, Voltaire

Critique de l'institution religieuse, l'Eglise, le tribunal d'inquisition qui opprime l'homme

Episode de l'autodafé

La critique de la religion remonte à l'Antiquité

L’épicurisme matérialiste par exemple prônait déjà un culte sans superstition

Les dieux ne sont pas ce que la foule croit qu’ils sont

Pour Epicure, ces derniers n’interviennent pas dans la vie des hommes. Ils vivent bien heureux et doivent représenter un modèle pour l’homme en quête de paix de l’âme

Introduction

Les religions apportent du sens à la vie du croyant à travers des récits symboliques (la Bible)
Le passage de la nature à la culture en conférant une dimension symbolique et ritualisée à sa vie
Mais ce sens est symbolique et non scientique.

symbolise = donne à penser, faire réfléchir.

Chercher à comprendre le monde, à lui donner du sens, à se comprendre eux-mêmes par la rationalité
Représentation symbolique (le mythe, le récit, la fiction).
La science, la philosophie, les sciences humaines

I - Comment définir le fait religieux ?

B - Tentative de définition du fait religieux
d) Les religions monothéistes se fondent sur des textes sacrés, fondateurs des religions et des civilisations

Dimension symbolique et métaphorique

Il faut les interpréter, saisir leur sens symbolique, leur esprit

EX 2 : Le Christ qui marche sur l'eau, Moïse qui sépare la mer en deux

Purifier le message biblique de son contenu irrationnel pour y trouver un contenu qui donne à penser

Dimension symbolique qui doit être interprétée

EX 1 : La Genèse, la création du monde et de l'homme

Ne doit pas être pris comme une vérité scientifique

Tout texte religieux doit être interprété pour ne pas en faire une lecture obscurantiste

c) La religion implique un double lien

Horizontal : relation entre les hommes

Valeurs et des pratiques rituelles communes : se soucier des autres

Elle relie les hommes entre eux et les rend plus solidaires.

Les religions créent un lien puissant qui unit tous les membres d’une même communauté.

Vertical : relation entre le croyant et Dieu

Se manifeste par la prière et par le rite, la méditation

La prière et le recueillement en sont l’expression.

S'exprime par la foi

Adhésion à l’idée de Dieu et relation affective à lui.

Confiance absolue (foi : latin des : confiance, croyance), l’amour de Dieu, l’obéissance et le respect.

b) La religion implique un rapport au temps et à l'espace ritualisé et symbolique

Distinction entre sacré et profane dans l'espace qui n'est pas homogène

Le profane

ordinaire, banal, neutre

étymologie : ce qui se trouve à l’extérieur du lieu consacré (pro-fanum: devant le temple)

Le sacré

vénération, voire d'une adoration religieuse

Le temps du croyant est ritualisé

Des prières vont scander la journées du croyant (matines). Ce sont les pratiques religieuses (prières, cérémonies, ) qui scandent la vie du croyant

La journée, la semaine, l'année, la vie du croyant sont marquées par des rites

naissance (baptême) adolescence (communion), mariage, mort

a) Toutes les religions se basent sur la croyance en l'existence de Dieu/dieux.

Communication avec cet être d’une nature supérieure est possible

Dans le monothéisme, Dieu est omnipotent (il peut tout), omniscient (il sait tout) et omniprésent (qui est partout)

Le culte tient compte de cet écart tout en le réduisant par la prière ou le recueillement qui permettent de s'adresser à Dieu.

Ex : les dieux des polythéistes, des Grecs par exemple, sont immanents, ils participent à la vie des hommes

Idée de transcendance

Degré de réalité supérieure, une valeur au-dessus de toutes les valeurs, une valeur au-dessus de l'homme

A - Ce que n'est pas la religion
c) Les sectes

La secte apparaît comme une tentative de manipulation mentale

Escroquerie : imposture spirituelle et financière

L'argent est soutiré

Aliénation : l'adepte ne pense pas, il ne juge pas

peur, ignorance, préjugé, manipulation

Destruction (du lien) avec la famille, la société, la civilisation moderne

b) Le fanatisme

Les religions accordent une importance considérable au libre-arbitre: capacité de juger.

L'amour du prochain et de soi même, la vie comme valeur sacrée

Le fanatisme

Un fanatique se sert de la religion pour justier ses actes.

Forme d'aliénation : il s'en remet toujours intégralement à une autorité supérieure

Tartuffe, Molière

Le fanatique tend à exclure par la violence ceux qui n’adhèrent pas à ses croyances

Passion aveugle qui pousse à des actes extrêmes, violents, à de l’intolérance

Utilisation pervertie de la religion qui va jusqu'à la haine de l'autre et de soi

Ex : terrorisme, attentats, massacres, autodafés, guerres

Cf : Texte n°1, Article « Fanatisme », Voltaire, Dictionnaire philosophique portatif, 1764

a) La superstition

La religion

Responsabilité, le libre-arbitre (aptitude à faire des choix délibérés).

La religion n’est pas un marchandage ds la mesure où elle a un contenu moral

Le véritable croyant, lui a la foi. Il n’a pas peur, il a confiance.

La superstition

Déresponsabilisation : on rejette la responsabilité sur une cause extérieure à soi.

Ensemble de croyances et de rites qui relèvent d’une attitude irrationnelle = psychologie puérile (déresponsabilisation)

Elle peut prendre sa source dans la religion mais peut être aussi profane et populaire

Dans Euthyphon, Socrate distingue la superstition qui n’est que piété par intérêt et le pur respect religieux des Dieux.