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por Matéo Saclet hace 5 años

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mateo.scalet@gmail.com

La grammaire française inclut plusieurs concepts clés pour comprendre et analyser les énoncés. Un énoncé est un message que l'énonciateur adresse à un destinataire, et sa production est appelée énonciation.

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Révision Français Brevet

Les Figures de Styles

Exagération
Le pléonasme

Répétition excessives de termes dont le sens est similaire. Exemple : Nous allons finir cet exposé en concluant que…

L’hyperbole

Exagération dans le choix des termes. Exemple : Cet été un soleil de feu m’empêchait de réviser.

Répétition
Accumulation

Énumération excessive d’un certains nombre de termes. Exemple : Dans ma trousse, stylos, gommes, effaceurs, crayons et pinceaux s’amassent.

Anaphore

Répétition successive d’une même expression ou d’un même mot en début de phrase ou de vers. Exemple : Oh, Brevet tu me casses les pieds, Brevet je vais te réviser, Brevet je t’aurai !

Assonance

Figure de style très utilisée en poésie : répétition d’une ou de plusieurs voyelles dans un groupe de mots. Exemple : Mon chat ronronne tel un pacha sur le sofa.

Allitération

Figure de style très utilisée en poésie : répétition d’une ou de plusieurs consonnes dans un groupe de mots. Exemple : Les serpents susurrent au dessus de nos têtes.

Atténuation
La périphrase

Remplacer un terme précis par une définition plus large et plus elliptique. Exemple : L’astre de la nuit.

La litote

Dire le moins pour suggérer le plus. Exemple : Ta remarque n’est pas idiote !

Euphémisme

Formulation atténuée d’une idée dont l’expression pourrait être brutale. Exemple : Il a expiré (= il est mort).

L’antiphrase

Dire le contraire de ce que l’on veut exprimer. Exemple : Surtout ne te dépêche pas pour rendre ta copie !

Ressemblance
La personnification

Prêter des propriétés humaines à un objet inanimé. Exemple : La sonnerie du collège invite les élèves à entrer en classe.

La métonymie

Remplacement d’un terme par un terme plus large qui le désigne indirectement : la cause pour l’effet, le contenant pour le contenu, l’artiste pour l’œuvre, la ville pour ses habitants… Exemple : Auriez-vous du feu ? / Boire une verre. / J’ai acheté un Picasso.

La métaphore

Comparaison qui se distingue de la précédente par l’absence de “mot-outil” : le parallèle entre le comparant et le comparé s’effectue de manière elliptique. Exemple : L’épreuve de mathématiques du Brevet, bête noire du cancre inappliqué.

Comparaison

Parallèle entre deux idées ou deux objets au moyen d’un “mot-outil” (”comme”, “tel”, “ainsi que”, “à la manière de”…). Exemple : Pendant son heure de permanence, Lucie est sage comme une image.

Allégorie

Matérialisation d’une idée abstraite. Exemple : Le nez de Paul s’allonge à mesure qu’il explique qu’il n’a pas triché au Brevet blanc (= allégorie du mensonge).

Opposition
Chiasme

Procédé de rupture en miroir qui joue sur l’utilisation d’une opposition syntaxique. Exemple : En bas l’orage gronde sur la ville, en haut les anges jouent à la pétanque.

L’oxymore

Deux mots opposés qui sont juxtaposés et qui forment une expression. Exemple : Une incroyable banalité / un travail divertissant.

L’antithèse

L’antithèse est une opposition entre deux termes de sens opposés dans la même phrase. Exemple : Il est riche en province, mais il devient pauvre à Paris.

Grammaire

Les connecteurs logiques/ temporel/ spatial
Spatial

- lieu où l’on est : ici, là … - lieu où l’on va : à Marseille, en France, vers la forêt… - lieu d’où l’on vient : de France… - lieu par où l’on passe : par la forêt…

Temporel

- la date et le moment : hier, la veille, au mois d’août, bientôt, tôt, tard… - la succession : d’abord, puis, ensuite, enfin, alors… - la fréquence : jamais, toujours, parfois, souvent, à chaque fois… - la durée : longtemps, depuis, durant, pendant ce temps, toute l’année…

Logiques

Connecteurs exprimant la cause : car, en effet, parce que, puisque, comme,... Connecteurs exprimant la conséquence : donc, ainsi, c'est pourquoi, si bien que, de sorte que,... Connecteurs exprimant l'opposition : mais, or, pourtant, cependant, bien que, même si,... Connecteurs exprimant l'addition : et, en outre, de plus, de même que, ... Connecteurs exprimant la reformulation : ou, en un mot,...

Les modalisateur
Les modalisateurs sont les mots et les procédés grammaticaux qui traduisent le jugement et les sentiments (certitudes, doutes, critiques, appréciations, etc.) du locuteur (celui qui parle) par rapport à son énoncé (ce qu’il dit).
Énoncé détaché/ ancré
L’énoncé est le message oral ou écrit qu’un énonciateur veut faire passer à un destinataire. L’énonciation est l’action de produire un énoncé. La situation d’énonciation est l’ensemble des circonstances dans lesquelles un énoncé a été produit : Qui ?, à qui ?, quoi ?, quand ?, où ?.

Ancré

On dit que l’énoncé est ancré dans la situation d’énonciation lorsque l’énonciateur et le destinataire sont impliqués dans la même situation d’énonciation. C’est le cas des dialogues, conversation, pièces de théâtre... L’énoncé contient alors les indices de l’énonciation suivants ; je, tu, nous, vous, mon, nos, hier, aujourd’hui, ici, là...

Exemple : Si je suis élu aujourd’hui, dans deux semaines je partirai pour les Bahamas.

Détaché

On dit que l’énoncé est détaché de la situation d’énonciation lorsqu’il ne contient aucune marque de l’énonciateur. Le texte est à la 3e personne du singulier ou du pluriel (il, elle, ils, elles), les indices spatio-temporels sont la veille, ce jour-là, là-bas... Le temps de référence est le passé simple ou l’imparfait. C’est le type d’énoncé des récits.

Exemple : La route n’était plus qu’un bourbier, et ils avaient encore trois ou quatre kilomètres avant d’atteindre le centre de la cité.

Phrase simple/ phrase complexe
Une phrase complexe est composée de 2 propositions au moins.
Une phrase simple est organisée autour d'un seul verbe conjugué. (Une seule proposition)
Complément d'agent
1. Définition Le complément d'agent est un complément du verbe qui n'apparaît qu'à la voix passive. Introduit par la préposition par (ou parfois de), il indique la personne ou la chose qui effectue l'action exprimée par le verbe et subie par le sujet.

Le complément d'agent est le sujet du verbe à la voix active. Le sujet du verbe à la voix passive est le complément d'objet du verbe à la voix active.

Exemples : - Voix active : Pierre (sujet) ferme les fenêtres (complément d'objet). - Voix passive : Les fenêtres (sujet) sont fermées par Pierre (complément d'agent). 2. Nature Le complément d'agent peut être un nom ou un pronom. Exemples : - Sophie est aimée de ses collègues. - Les travaux ont été réalisés par elle.

Voie active/ voie passive
2. Voix active à voix passive Si l'on transforme une phrase de la voix active à la voix passive : - le complément d'objet direct (C.O.D.) devient sujet ; - le sujet devient complément d'agent ; - le verbe prend une forme composée avec l'auxiliaire être, donc les accords des participes passés sont à effectuer !

Voix passive : Les ballons (sujet) sont arrêtés par le gardien. Des fleurs (sujet) ont été cueillies par Marie.

Sujet secondaire

Exemples : Voix active Le gardien a arrêté les ballons (C.O.D.). Marie a cueilli des fleurs (C.O.D.).

1. Définition Dans une phrase à la voix active, le sujet effectue l'action.

Exemple : La jeune fille coiffe sa poupée. Dans une phrase à la voix passive, le sujet subit l'action. Exemple : La poupée est coiffée par la jeune fille.

Les compléments du nom
-Complète un nom -Souvent introduit par une préposition -Ne s'accorde pas avec le nom -Peut être supprimé

La maison de mes parents.

Les complément COD COI
Les discours
Indirect

Le discours indirect permet de restituer le contenu d’un discours tout en changeant la forme de celui-ci. Il est introduit par des verbes de déclaration ou d’opinion. Les verbes introducteurs peuvent permettre de nuancer le discours rapporté.

Exemples : Il dit … Elle annonce … Il affirme … Elle demande … Il s’exclame … Elle raconte … Il explique … Elle prétend … Il expose … Elle croit … Il juge … Elle répond …

Amandine est dans le café où Jean travaille. Il lui raconte la chose suivante : « J’ai vu une animatrice de télé. Elle est venue ici hier et a mangé une glace. Je l’attendrai demain. »

Direct

On parle de discours direct quand le narrateur rapporte directement les paroles d'une personne, c'est à dire telles qu'elles ont été prononcées.

Exemple : Nous irons visiter ce musée demain.

Les valeurs des temps
Le conditionnel.

Le conditionnel passé peut aussi exprimer l’hypothèse.

Exemple : Si j’avais voulu, je serais venu.

Il peut exprimer une demande atténuée par politesse.

Exemple : Je voudrais vous parler.

Il peut aussi évoquer une action future dans le passé.

Exemple : J’étais sûr qu’elle oublierait.

Le conditionnel peut exprimer un fait probable.

Exemple : Le score serait de 53% pour le maire sortant.

Le passé antérieur.

Le passé antérieur évoque un fait qui est antérieur à un fait énoncé au passé simple.

Exemple : Dès qu’ils eurent fini, ils prirent la poudre d’escampette.

Le plus-que-parfait.

Le plus-que-parfait exprime une hypothèse non réalisée dans une subordonnée de condition.

Exemple : Si j’avais mieux travaillé, j’aurais mieux réussi.

Le plus-que-parfait exprime une action mise à l’arrière-plan.

Exemple : Le soleil avait disparu quand mon frère rentra.

Le futur antérieur.

Le futur antérieur peut exprimer une supposition.

Exemple : Ils auront sûrement oublié le rendez-vous.

Le futur antérieur évoque une action future, antérieure à une autre action future.

Exemple : Quand le soleil sera revenu, nous irons jouer.

Le futur.

Le futur peut aussi exprimer un ordre, une supposition ou un fait soumis à une condition.

Exemple : Vous irez à l’école à 8h00. Du bruit, ce sera ma soeur ! Si je mange autant, je grossirai.

Le futur simple évoque l’avenir par rapport au présent.

Exemple : Dimanche prochain, nous irons à la mer.

Le passé simple.

Evoquant des actions de premier plan qui font progresser l’action, le passé simple est un temps du récit.

Exemple : Il reposa son livre, se leva et partir dormir.

L’imparfait.

L’imparfait peut avoir une valeur modale dans une subordonnée de condition et ainsi exprimer une hypothèse ou une condition.

Exemple : Si tu parlais, je pourrais comprendre. Je voulais savoir si vous faisiez quelque chose ce soir.

L'imparfait d'habitude évoque des actions qui se répètent.

Exemple : Tous les matins, il promenait son chien.

L'imparfait évoque l’arrière-plan du récit (description du décor et des personnages ainsi que les faits dans leur déroulement).

Exemple : Il neigeait depuis trois jours et elle lisait tranquillement.

Le passé composé.

Le passé composé évoque une vérité générale ou une action qui se répète.

Exemple : Je me suis souvent souvenu de ma mère.

Il peut également exprimer l’éventualité après si.

Exemple : Si ça vous a plu, ils le rejoueront demain.

Le passé composé exprime une action passée par rapport au moment où l’on parle ou écrit.

Exemple : Je l’ai vu hier.

Le présent

Le passé proche.

Exemple : Le boucher sort à l'instant.

Le futur proche.

Exemple : Je reviens tout de suite.

Le présent de narration rapporte des faits passés.

Exemple : Les deux chevaliers se dévisagèrent : l’instant d’après, Yvain dégaine son arme et se rue sur son adversaire.

Le présent d’habitude évoque des actions répétées.

Exemple : Tous les jours il se promène avec son chien.

Le présent de vérité générale.

Exemple : L’eau bout à cent degrés.

Le présent d'énonciation exprime les faits situés au moment où l’on parle

Exemple : J’écris ceci en ce moment.

Les formes de phrases
La forme emphatique
La forme impersonnelle
La forme passive
La forme négative
Les types de phrases
Le type injonctif : Sortez de la classe.
Le type interrogatif : Est-ce la rentrée ?
Le type exclamatif : Dire qu'il faut travailler le samedi !
Le type déclaratif : Les élèves travaillent le samedi.
Les niveaux de langues
Soutenu
Courant
Familier
Les classes grammaticales
9 Lʻinterjection : Cʻest la marque de la présence de celui qui parle dans lʻénoncé. Elle est invariable. Exemple : Interjection émotive (ah ! bah ! bof ! hé ! aïe
8 La conjonction : La conjonction est un outil de liaison. - Les conjonctions de subordination : À, DANS, PAR, POUR, EN, VERS, AVEC, DE, SANS, SOUS. - Les conjonctions de coordination : MAIS, OÙ, ET, DONC, OR, NI, CAR.
7 La préposition : elle sert à construire des compléments. - Les prépositions simples : À, DE, EN, AVEC, CONTRE, SANS, POUR, VERS… - Les locutions prépositionnelles, qui sont des groupes de mots fonctionnant comme des prépositions : À CÔTÉ DE, AU LIEU DE, GRÂCE À…
6 Lʻadverbe : cʻest un mot qui sʻadditionne au verbe, qui est invariable et qui nʻintroduit aucun complément.
5 Le verbe : cʻest une classe grammaticale qui varie beaucoup, en mode, en temps et en personne. Cʻest ce quʻon appelle la conjugaison.
4 Le pronom : cʻest un mot qui fonctionne comme un nom équipé de son déterminant. 4 Il peut remplir les mêmes rôles que le groupe nominal. - Les pronoms personnels : je, me, moi, nous ; tu, te, toi, vous ; il, elle, le, la, lui, ils, elles, les, leur… - Les pronoms possessifs : le mien, la mienne, les miens, les miennes, le tien, le sien, le nôtre, le vôtre, le leur… - Les pronoms démonstratifs : celui, celle, ceux, celles ; celui-ci, celui-là… - Les pronoms indéfinis : personne, rien, nul, aucun, pas un, quelquʻun, quelque chose, chacun… - Les pronoms interrogatifs : qui, que, quoi. - Les pronoms numéraux : un, deux… - - Les pronoms relatifs : qui, que, quoi, dont, lequel…
3 Lʻadjectif : cʻest un mot qui peut venir sʻadjoindre, sʻajouter à un nom.
2 Le déterminant : Cʻest le mot quʻon trouve toujours devant un nom commun. - Lʻarticle indéfini : un, une, des - Lʻarticle défini : le, la, les - Lʻarticle partitif : du, de la, de - Les déterminants possessifs : mon, ton, son, notre, votre, leur… - Les déterminants démonstratifs : ce, cet, cette, ces… - Les déterminants indéfinis comme aucun, tout, plusieurs, quelques, certains… - Les déterminants interrogatifs comme quel, combien de… - Les déterminants numéraux qui servent à indiquer la quantité des êtres ou objets auxquels renvoie le nom : un, deux, trois…
1 Le nom : Ce qui permet de désigner tout ce qui existe ou a existé, tout ce qui se découvre et se pense. On trouve les noms propres et les noms communs.
Les types de verbes
Auxiliaire

Ils « aident » à conjuguer les autres verbes, à former les temps composés.

Etre, avoir

D’action

Expriment une action au cours du temps.

Marcher, vendre, attendre…

Attributifs (verbes d’état)

Expriment un état qui ne change pas et sont suivis d’un attribut du sujet.

Être, sembler, paraître, demeurer, rester, passer pour, se faire, mourir, avoir l’air, devenir, finir…

Intransitifs

Se construisent sans complément d’objet mais sont souvent accompagnés de compléments circonstanciels (Il tomba de sommeil : cc manière).

Tomber, dormir, partir…

Transitifs

Se construisent avec un complément d’objet (direct ou indirect).

Manger, donner, parler…

Les verbes transitifs à deux compléments se construisent avec deux compléments d’objet (COD/COI + COS).

(Or)Donner, demander, proposer…

Ne se conjuguent qu’à la troisième personne du singulier (sujet=il, c’, ce).

Se produire, advenir, importer, se pouvoir…

Impersonnels

Les verbes essentiellement impersonnels n’existent qu’à la forme impersonnelle.

Pleuvoir, neiger, geler, falloir, s’agir…

Certains verbes personnels peuvent être employés de manière impersonnelle.

Arriver, convenir, faire, avoir (il y a…), être (il est bon de…)…

Pronominaux

Les verbes essentiellement pronominaux n’existent qu’à la forme pronominale ou changent de sens à cette forme.

Se souvenir, s’évader, s’enfuir, se blottir, se rebeller, s’écrier, s’exclamer, se goinfrer...

Certains verbes non pronominaux peuvent être employés de manière pronominale.

Se laver, se battre, se regarder, s’habiller, se vendre, se téléphoner…

Les verbes pronominaux réfléchis : le sujet exerce l’action sur lui-même.

Se laver, se tromper, s’extasier, se plaindre…

Les verbes pronominaux réciproques : les sujets exercent une action l’un sur l’autre.

S’appeler, se sourire, se battre, se succéder…