por Madsen Frédéric hace 4 años
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effet de l'évaluation
effet de profondeur de traitement
effet Google
effet "au suivant"
bout-de-la-langue
distraction
Nos cerveaux ne vont encoder une information que si elle paraît importante à ce moment-là, mais cette décision peut être affectée par d'autres circonstances (ce qui arrive en même temps, comment l'information se présente, s'il est possible de retrouver facilement l'information quand nous en avons besoin, etc) qui ont peu de rapport avec la valeur réelle de l'information.
effet du suffixe
effet de position sérielle
effet de récence
effet de primauté
indiçage partiel
oubli induit par l'inhibition
effet de modalité
effet de rappel mémoriel en série
effet de longueur de la liste
négligence de la durée
effet de désinformation
nivellement et affinement
règle du pic-fin
Il est difficile de réduire ce genre d'item à des généralités, donc nous préférons n'en choisir que quelques bouts qui nous permettrons d'en représenter la totalité.
biais de l'affaiblissement de l'affect
effet de négativité
préjugé
biais de stéréotype
stéréotype implicite
association implicite
testez-vous
Nous faisons cela par nécessité, mais l'impact des associations implicites, des stéréotypes et des préjudices finit par donner l'un des pires ensembles de conséquences au sein des divers des biais cognitifs.
effet d'espacement
suggestibilité
faux souvenirs
cryptomnésie
erreur d'attribution de la source (encadré en bas de page)
Durant ce processus, la mémoire peut être consolidée, cependant, divers détails peuvent être passés à la trappe. Nous injectons aussi parfois accidentellement un détail dans un souvenir.
Une partie des choses dont nous nous rappelons le plus tard rendent juste les systèmes cités ci-dessus encore plus biaisés, et plus dommageables pour nos processus de pensée.
Il y a trop d'informations dans l'Univers. Nous ne pouvons nous permettre que de nous occuper des morceaux qui sont les susceptibles de nous être utiles dans le futur et nous devons constamment faire des compromis et des paris en ce qui concerne ce dont nous allons nous rappeler ou oublier. Par exemple, nous préférons généraliser plutôt que de s'occuper de cas spécifiques car cela prend moins d'espace de stockage et lorsqu'il y a vraiment trop de détails, nous en piochons quelques uns et ignorons le reste. Ce que nous gardons est ce qui est le plus susceptible de nous servir pour les filtres du problème 1 (l'excès d'information disponible) ainsi que de nourrir ce qui nous vient à l'esprit dans le cadre du problème 2 (le besoin de sens et de remplir les blancs). Cela s'appelle auto-renforcement.
effet moins-c'est-mieux
le rasoir d'Occam – en tant que biais induit
erreur de conjonction
effet Delmore
loi de futilité de Parkinson
effet de rime et raison
biais de croyance
biais d'information
biais d’ambiguïté
On préfère réaliser une tâche simple et rapide même si le choix de la tâche longue et complexe serait in fine la meilleure utilisation de temps et d'énergie.
biais de comparaison sociale
effet de domination asymétrique
psychologie inversée
réactance
justification du système (à travers le cas particulier du sexisme dans la recherche)
Si nous devons choisir, nous avons tendance à choisir la solution perçue comme la moins risquée ou préservant le statu quo. Mieux vaut une peste connue qu'un choléra dont il faudra tout apprendre.
effet boomerang
effet de dotation
effet de pseudo-certitude
biais d'unité
effet de disposition
biais du risque zéro
effet de génération
effet Ikéa
aversion à la perte
escalade d'engagement
escalade irrationnelle
biais des coûts irrécupérables
C'est l ‘équivalent économique de la première loi de Newton : ce qui est en mouvement reste en mouvement. Cela nous aide à finir ce que nous avons commencé, même si cela signifie faire face à de plus en plus de raisons d'abandonner.
appel à la nouveauté
actualisation hyperbolique
mort kilométrique
effet de la victime identifiable
Nous accordons plus de valeur aux choses du présent qu'à celles du fuur et nous sentons plus concernés par les histoires impliquant un individu en particulier qu'à celles de groupes ou d'anonymes. Je suis surpris qu'il n'y ait pas plus de biais relatifs à cette tendance étant donné l'impact qu'elle a sur la façon dont nous voyons le monde.
effet Peltzman
compensation du risque
justification de l'effort
biais d'imputation de traits
hypothèse de l'attribution défensive
biais d'auto-complaisance
effet Lac Wobegone
illusion de supériorité
effet difficile-facile
effet Duning-Kuger
effet de faux consensus
illusion de contrôle
effet Barnum
effet Forer
effet "troisième personne"
biais de désirabilité sociale
biais d'optimisme
biais égocentrique (p. 9)
biais d'excès de confiance
Dans la réalité, la plupart de cette confiance est exagérée, mais sans elle nous pourrions bien ne jamais rien faire.
Certaines des conclusions auxquelles nous sautons sont injustes, égoïstes et contre-productives.
Nous sommes contraints par le temps et l'information, et nous ne pouvons pas nous permettre de les laisser nous paralyser. Sans la capacité à agir vite face à l'incertitude, notre espèce aurait certainement disparu il y a bien longtemps. Chaque fois que survient un nouveau bout d'information, nous devons faire de notre mieux pour évaluer notre capacité à agir sur la situation, l'utiliser pour modifier nos décisions, s'en servir pour simuler ce qui pourra advenir dans le futur et, à tout le moins, travailler à modifier notre point de vue sur le monde.
biais d'auto-cohérence
biais de contrôle des émotions
biais de prolongement
biais pro-innovation (5.1.1)
biais du temps gagné
biais de planification
biais de pessimisme
biais d'impact
le biais de rétrospective heureuse
effet de télescopage (chapitre 5)
déclinisme (page franco-française mais le concept est transparent)
chance morale (p.135)
biais de résultat
biais rétrospectif
Ce qui est encore amplifié par le fait que nous sommes mauvais pour évaluer la rapidité/la lenteur avec les choses vont arriver ou changer.
illusion de transparence
malédiction de la connaissance
erreur d'incitatif extrinsèque
illusion de la connaissance asymétrique
illusion d'agent extérieur
effet projecteur
Dans certains cas, cela signifie que nous supposons qu'ils savent ce que nous savons, dans d'autres, nous imaginons qu'ils pensent à nous aussi souvent que nous pensons à nous-même. C'est basiquement juste un cas où nous modélisons l'esprit des gens d'après le nôtre (ou dans certains cas, selon un modèle bien moins complexe…
nombre magique 7 +/-2
effet petite coupure
biais de la somme zéro
biais du survivant
effet de sous-additivité
loi de Murphy
biais d'évaluation de la probabilité
biais de normalité
comptabilité mentale
Notre inconscient est vraiment nul en math et se trompe généralement sur tout un tas de choses à propos de la possibilité pour qu'un événement survienne s'il manque un tant soi peu de données.
effet de positivité
dévaluation réactive
pas inventé ici
effet de la route connue
effet de race
effet pomp-pom girl
biais d'homogénéité d'exogroupe
biais d'endogroupe
effet de halo
C'est quelque chose de similaire à ce que nous avons vu au-dessus mais les remplissages incluent généralement aussi des suppositions sur les valeurs et qualités de ce que nous voyons.
erreur fondamentale d'attribution
erreur d'attribution de groupe
effet placebo
effet de mode
biais d'automatisation
biais d'autorité
sophisme du sophisme
croyance en un monde juste
effet d'accréditation morale
fixité fonctionnelle
essentialisme
catégorisation
Lorsque nous n'avons que des informations partielles à propos d'une chose précise appartenant à un groupe de chose avec lequel nous sommes relativement familier, notre cerveau ne voit aucun inconvénient à remplir les blancs au pifomètre ou à l'aide de sources à qui nous faisons confiance. Plus tard, nous oublions quelles parties étaient réelles et lesquelles étaient du remplissage.
anthropomorphisme
paréidolies
corrélations illusoires
erreur de la main chaude
erreur du parieur
illusion de récence
sophisme de l'homme masqué
illusion de validité/de compétence
preuves anecdotiques
négligence des probabilités (p.19)
insensibilité à la taille de l'échantillon
illusion des séries
confabulation
Puisque nous ne sommes capable de percevoir qu'une petite facette des informations que recèle le monde, et donc filtrons la quasi totalité du reste, nous n'avons jamais le luxe de connaître entièrement quelque chose. C'est pourquoi notre cerveau reconstruit le monde afin de se sentir à l'aise dans notre tête.
Nous imaginons parfois des détails qui ont été placés là par nos suppositions, et construisons des intentions et des histoires qui n'existent pas vraiment.
Le monde est très déconcertant et nous ne sommes capables que d'en percevoir une petite partie alors qu'il nous est nécessaire d'en tirer du sens afin de survivre. Une fois que le flot réduit d'information nous est parvenu, nous relions les points, comblons les blancs avec ce que nous pensons déjà savoir et mettons à jour nos modèles mentaux du monde.
cynisme naïf
réalisme naïf
biais du point aveugle
Et oui, avant de considérer cette article comme une liste de choses qui vous énervent chez les autres, prenez conscience que vous y êtes sujet aussi.
effet de l'influence continue
réflexe de Semmelweis
validation subjective
effet autruche
biais d'attente
effet de l'observateur
effet de l'expérimentateur
effet acteur/observateur
perception sélective
biais de soutien du choix
rationalisation post-achat (slide 8)
biais de congruence
biais de confirmation
Celui-ci est très puissant… tout comme le corollaire qui veut que nous ignorions ceux qui les contredisent.
effet de distinction
résistance au changement
loi de Weber-Fechner
effet de cadre
illusion monétaire
effet de contraste
effet d'ancrage (ou focus)
Et on tend généralement à jauger de la significativité du changement en fonction de la direction de ce dernier (positif ou négatif) plutôt que de réévaluer la nouvelle valeur comme si elle nous avait été présentée seule. S'applique aussi lorsque l'on compare deux choses entres elles.
biais de négativité
effet de référence à soi
effet de supériorité de l'image
effet Von Restorff
effet d'humour
effet de distinctivité
Notre cerveau a tendance à doper l'importance des choses qui sont inhabituelles ou surprenantes. A contrario, nous avons tendance à glisser sur les informations que nous considérons comme ordinaires ou attendues.
oubli de la fréquence de base
biais d'omission
biais d'empathie
phénomène Baader-Meinhof (ou illusion de fréquence)
biais mnésique lié à l'humeur
échec de récupération des souvenirs
effet de contexte
effet de simple exposition
effet de vérité illusoire
biais d'attention
heuristique de disponibilité
C'est la règle simple qui fait que notre cerveau est plus susceptible de noter les choses qui sont en rapport avec ce qui a été récemment mémorisé.
Et certaines des informations que nous écartons/filtrons sont en fait utiles et importantes.
Il y a tout simplement trop d'informations dans le monde, nous n'avons pas d'autre choix que d'en filtrer la quasi-totalité. Notre cerveau utilise quelques trucs simples pour choisir les bouts d’informations qui sont les plus susceptibles de finir par être utiles.