por Pollen Innovation hace 9 años
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Limites
Effet nul sur le recrutement du lycée : cette présence en collège n’a pas amélioré le recrutement du lycée de Raismes et de l’enseignement agricole régional
Pas d’implication des partenaires : Les collèges de l’EN ne sont pas devenus actifs dans le dispositif, ils sollicitent l’animatrice pour prendre en charge les collégiens décrocheurs mais ne s’engagent pas dans la recherche de bénévoles ni dans le suivi en entreprise.
Action sociale complexe : ce dispositif se plaçait parfois en double ou en parallèle des services sociaux (assistantes sociales).
Des moments de tension : Certaines rencontres avec les familles des collégiens étaient difficiles pour les bénévoles, qui n’ont pas une formation de travailleur social.
Un positionnement ambigu du LPA : ce dispositif a amélioré la notoriété du lycée de Raismes sur le territoire, notamment auprès des collèges et lycées de l’Education Nationale mais il a positionné l’établissement comme un spécialiste des situations difficiles…
Au final, aucun levier de progrès n’apparaît dans ce dispositif partenarial.
Les résultats
8 suivis d’élèves décrocheurs par an en moyenne
En fait le suivi est souvent effectué sur 12 mois, avec des bilans de compétences, des entretiens d’orientation, puis atelier des ateliers de technique de recherche d’emploi, de prospection d’entreprise, de recherche de maître d’apprentissage, cela peut aller jusqu’à la signature de contrat d’apprentissage.
Le suivi des élèves en difficulté de Raimes n’a pas changé.
Le dispositif de lutte contre le décrochage DRAAF / EN
Souvent ce sont les collèges qui prennent contact avec la référente re-médiation pour signaler qu’un de leurs élèves ne vient plus en cours, est en train de décrocher.
La référente prend alors contact avec le jeune.
Ensuite un rendez-vous est pris avec la famille du jeune. Un bénévole accompagne la référente lors de ce rendez-vous. Plusieurs rencontres peuvent être organisées et souvent en lieu neutre.
Ensuite la référente et le bénévole trouvent une entreprise d’accueil et suivent le jeune en entreprise.
Enfin un travail sur le projet, l’orientation, la recherche d’emploi est mené, dans l’objectif d’un contrat d’apprentissage ou d’une intégration en lycée professionnel.
Deux dispositifs parallèles
En fait deux dispositifs se développent, avec des parallèles et des croisements.
En externe, pour répondre aux conditions de la convention établie, le LPA prend charge l’animation du dispositif avec des bénévoles (les mêmes) et le recrutement d’une référente re-médiation à 50 % sur le dispositif). Les enseignants de Raimes ont participé à l’accueil de certains élèves au lycée, mais ils ne sont pas directement associés à l’action.
En interne, le LPA de Raismes continue son accompagnement individualisé des élèves en difficulté : positionnement et préceptorat par des bénévoles. L’équipe projet est composée du médiateur scolaire apprentissage du CFA, la CPE, de l’enseignante de français – anglais et d’une autre enseignante de français. La référente re-médiation, sur son temps de travail pour le LPA (50 %), est animatrice CdR, assistante d’éducation et s’engage ainsi dans le soutien des élèves en difficulté.
Le contexte local
Au sein de l’établissement, on constate une augmentation des apprenants avec des handicaps, de fortes difficultés sociales et cognitives, dans tous les niveaux et toutes les filières.
La directrice d’EPLEFPA décide de ramener le dispositif sur les apprenants décrocheurs du lycée de Raismes. L’action de soutien à la maitrise des savoirs de base est associée à l’action décrochage.
Contexte régional
Le constat est fait que le dispositif de Raismes – Valenciennes est intéressant mais que des besoins d’orientation, d’accompagnement des élèves décrocheurs, existent au sein de tout l’enseignement agricole régional.
La DRAAF SRFD souhaite diffuser ce dispositif au niveau régional pour les la réussite des apprenants de niveau 5.
Contexte local :
La convention avec l’EN n’est pas renouvelée puisque les collèges et lycées peuvent s'enagger dans le dispositif FOQUALE.
Le lycée de Raismes est associé à la régulation de ce dispositif sur le territoire de Valenciennes.
Une innovation durable ?
Comme partout , on constate de plus en plus d’élèves en difficulté, avec des problème de compréhension, d’expression…
Pas d’augmentation du nombre de bénévoles
Le dispositif actuel repose fortement sur les bénévoles, or ces bénévoles ne se renouvellent pas et n'augmentent pas en nombre.
Il bénéficie actuellement d'une référente re-médiation contractuelle.
Certains enseignants ou formateurs ne sont pas associés à cette action.
Globalement comment ce dispositif qui fonctionne depuis12 ans peut il trouver un fonctionnement large et durable dans l'établissement ?
La démarche d'élaboration du futur projet d'établissement est elle propice à cela ?
Des objectifs de réussite pour les apprenants
- Valoriser en avançant vers le positif.
- Donner du sens à l’école et aux apprentissages.
- Reprendre confiance.
- Améliorer le climat scolaire.
- Ouverture culturelle.
- Développer « l’estime de soi ».
- Donner le moyen de se projeter dans l’avenir autour d’un projet professionnel.
- Diminuer le taux de sorties prématurées du système scolaire sans qualification.
- Diminuer le taux de la non maitrise des savoirs de base.
Les pratiques actuelles
- Travail en équipe sur un nouveau test de positionnement pluridiscilinaire commun aux trois centres de formation (lycée, CFA et CFPPA) et par niveau.
- Passage des tests de positionnement aux nouveaux apprenants. Correction du test de positionnement.
- Mise en place de soutien scolaire dans la maitrise des savoirs de base en fonction des résultats aux tests par un bénévole tuteur.
- Action de remédiation par l’individualisation et l’écoute :