acteurs et arguments : sensibilisation à la biodiversité et captivité animale
Les parcs animaliers facilitent le relevé de données
WWF
groupe de recherche sur la biodiversité (ex MNHM)
Sortie familiale, divertissement
Public
Impact significatif de la captivité sur le comportement donc sur la réintroduction
chercheur en éthologie
Pas/manque d'interactions interspécifiques -->pas représentatif des réels milieux de vie
Besoin réels de chaque espèce (espace, sociabilité, ...)
Un ou une écologue
Biais des recherches en captivité
Conservation des espèces
Comment on est arrivé à créer le parc animalier, pourquoi ?
Intérêt génétique : pool génétique, adaptation
enseignants
sensibles à la protection de la biodiversité dans les parcs qui permettent en plus de pouvoir avoir une approche pédagogique concrête
Contre le principe d'enseigner /promouvoir la captivité même dans un but de préservation de la biodiversité
personnels de parc nature
Travailler en collaboration pour une réintroduction des espèces
personnels du parc animalier
gérant
aspect financier, perte de travail
Soigneurs
médiateurs
rayonnement de la ville
lucratif
réintroduire des espèces dans leur milieu naturel
Cela dépend des espèces animales. C’est un peu plus facile pour les proies
Sauver des espèces de l'extinction quand leur milieu naturel a disparu
plus de sécurité pour les animaux (braconnage, nourriture)
mettre la culture naturaliste à la portée de tous
attraction touristique pour la ville
Met en évidence des espèces emblématiques pour sensibiliser aux espèces en voie de disparition
préservation d'espéces en danger ou menacées
Danger des visiteurs (nourriture, déchets, bruits)
manque de liberté/ conditions de vie (effet de serre derrière les vitres)
Les conditions de vie en captivité causent de la souffrance (physique et mentale)
moins d'espace de vie --> modification du mode de vie
Association de défense de la biodiversité
Anti-spécistes, tous les êtres vivants ont les mêmes droits
contre le fait de familiariser/rassurer les jeunes sur le principe des parcs et les promouvoirs
problème d'espace et de biome pour les animaux
contre l'idée d'enrichir les parcs en organisant des sorties sur le terrain par les établissements scolaires
aspect supérieur de l'humain et exploitation dans un but lucratif
association de défense du bien être animal
totalement contre le principe de captivité, même dans un but de préservation de la biodiversité
des parents
rendre accessible la biodiversité aux citadins
Loisirs et bonne sortie du week-end
sensibles à la protection de la biodiversité et à la transmettre à leurs enfants
découverte des animaux et du monde inconnu
des élèves ???
directeur du zoo
enlève les animaux de leur milieu naturel
bénéfice : moins d'énergie perdue pou la recherche de nourriture
bénéfice : soins
plus de la moitié des animaux prisonniers du parc de la tête d'or sont des animaux qui ne sont pas en voie d'extinction (...). Sur les 3 000 espèces animales que détiennent en captivité les zoos, seules 66 appartiennent à des espèces en voie d’extinction...
le zoo met en avant sa mission de préservation des espèces en danger. Les animaux qui vivent dans cet espace zoologique sont d'ailleurs nés en captivité
, depuis sa création en 1858, les cages ont laissé place à des espaces beaucoup plus grands. Une plaine africaine a également vu le jour.
fermeture de la Tête d'or : Une rumeur qui avait provoqué de l'émoi chez les autres candidats à la ville de Lyon mais aussi chez les Lyonnais attachés à cette institution née au milieu du XIXe siècle et qui a vu défiler de nombreuses générations.
le candidat écologiste avait évoqué l'idée d'enrichir le zoo, d'en faire un refuge notamment pour les espèces dites domestiques.
Les animaux des parcs affichent des habitudes et des comportements différents de leurs congénères en liberté
Les heures passées dans les allées sableuses du parc permettent-elles réellement d’éduquer les jeunes enfants sur les animaux, alors qu’ils ne représentent pas la réalité ?
Il faudrait plutôt travailler en amont sur le comportement et l’éducation des gens pour qu’il n’y ait jamais besoin d’enfermer des animaux pour le plaisir du public.
comme les zoos s’adressent au grand public, ils ont tendance à accueillir des espèces remarquables et charismatiques qui exercent un attrait pour les visiteurs. Malheureusement, la crise de la biodiversité ne concerne pas que ces animaux, mais bien aussi des milliers d’espèces parmi les insectes, les mollusques, les poissons, les plantes ou les champignons par exemple.
la catégorie la plus touchée par l’extinction est celle des amphibiens. Or, les zoos n’en détiennent qu’un faible pourcentage car leur exposition est peu attractive.
actions de réintroduction sont encore rares et dangereuses. Les professionnels de la zoologie et de l’éthologie sont d’accord pour affirmer qu’il reste très compliqué et dangereux pour un animal né en captivité d’être réintroduit dans son environnement naturel.
Préserver l’habitat sauvage d’une espèce reste la solution la plus efficace pour la protéger. La majorité des parcs zoologiques l’ont compris et consacrent une partie de leur financement à des projets de conservation voire de réintroduction
Spectacle : l’attraction la plus appréciée et la plus fréquentée. Elle est le meilleur outil de sensibilisation du public à la conservation des félins en danger.
Je suis pour l’entraînement des otaries, cela permet de les stimuler. Mais les spectacles où elles doivent faire des choses qui ne sont pas naturelles, comme applaudir, je suis contre.
Les parcs zoologiques attirent plus de 21 millions d'amateurs chaque année en France.
Les « milliers de barreaux » du poème ont laissé place à une grande baie vitrée, derrière laquelle l'animal tacheté s'ébat dans une végétation dense.
les grands parcs animaliers - car la plupart refusent désormais d'être appelés zoo - ont investi le domaine de la recherche et de la conservation des espèces sauvages. Au point d'être considérés comme des acteurs de premier plan par de grandes ONG, à commencer par l'Union internationale pour la conservation de la nature
Beauval a vécu une grande première : la naissance de Gloria, un petit hippopotame, quatre ans après l'arrivée des deux femelles et du mâle.
« La loi française est trop laxiste : on se contente de demander de “respecter le bien-être des animaux”. Cela veut tout et rien dire. Nous souhaitons un cadre précis, avec de nouvelles contraintes pour les enclos : superficie minimum, température adéquate et limitation du nombre d'individus par espèce. »
souhaiterait de son côté que les soigneurs, « au lieu d'être cantonnés aux soins et au nettoyage, aient une partie de leur temps dédiée à l'observation des animaux afin d'anticiper les signes de stress ».
On me reproche de faire de l'argent avec des animaux. Certes, mais qu'est-ce qu'on fait derrière ? On fait vivre 1 000 salariés, on fait vivre des animaux et on les protège
Quelque « 80 % des espèces » présentées dans les parcs zoologiques « ne sont pas en voie d'extinction », selon la militante Alexandra Morette. « Cela ne veut pas dire qu'elles ne le seront pas demain », répond Éric Bairrão Ruivo, directeur sciences et conservation du ZooParc de Beauval
Les parcs animaliers dans le monde financent chaque année 350 millions de dollars de programmes in situ (sur site, c'est-à-dire dans le milieu naturel de l'animal, au contraire de la conservation ex situ, dans les zoos, NDLR), ce qui fait d'eux les troisièmes financeurs de la conservation »,
« Dérisoire au regard des bénéfices que ce zoo génère », dénonce Jérôme Pensu. « D'autant que ce montant est financé majoritairement par les dons des visiteurs »,
« Être attaqué ainsi sur l'argent comme si l'on devait payer une rançon est insupportable », s'indigne son directeur
Au XIXe siècle, on a déjà cet argument de la ménagerie comme rempart contre un monde cruel où prospère la chasse, à un moment d'expansion de l'emprise coloniale et d'accaparement des ressources au service de l'industrialisation »,
« Le zoo reste une institution de spectacle qui, ensuite, s'est donné une mission de conservation.
Pour beaucoup de gens, c'est la seule possibilité de contact avec la faune sauvage , admet l'anthropologue ¬Véronique Servais. Mais est-ce que cela change vraiment quelque chose pour eux ? Leur vie aurait-elle été différente s'il n'y avait pas eu de zoos ?
« On peut passer des heures devant la cage des orangs-outans pour essayer d'obtenir un signe de leur part - c'est assez narcissique d'ailleurs », s'amuse Joëlle Le Marec.