par noemi del vecchio Il y a 3 années
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LA « UNE DES SURVIVANTS » DE CHARLIE HEBDO. HYPERMÉDIATISATION ET DÉLIBÉRATIONS ÉDITORIALES.
Le Monde le 13 janvier 2015 : « Faut-il, pour prouver qu’on est libre, publier les fameuses caricatures dont les extrémistes se sont servis pour justifier ce carnage ? La manière dont le débat se déroule cette fois révèle d’intéressantes différences dans les sensibilités parmi les défenseurs de la liberté d’expression »
Cet article est l’occasion de montrer les liens étroits entre analyse de discours et analyse sémiotique. En effet, l’analyse des discours qui présentent, commentent et interprètent la Une de Charlie Hebdo pointe des questions éminemment sémiotiques.
En quoi certaines questions qui avaient été posées en 2006 ressurgissent-elles presque dix ans plus tard ?
· Comment penser les différences entre les postures éditoriales de la presse française et de la presse anglo-saxonne ?
· Quelles sont les conditions particulières liées à l’hypermédiatisation du numéro du 14 janvier 2015 ?
· En qui le dessin est lui-même afin de voir en quoi celui-ci est particulièrement ambigu ?
· Comment l’apparent unanimisme des titres de presse française masque des gestes éditoriaux distincts à l’égard de cette production graphique ?
· Qu’est-ce qui a différencié les titres anglo-saxons des titres français ? En quoi cela démontre leur responsabilité médiatique ?
· Un titre peut-il être véritablement « irresponsable » ?