a LAIGUEDE Antoine 4 éve
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Le référentiel de prospective urbaine est organisé par la notion de transition.
1. Nous faisons l'hypothèse que nous vivons une période de mutations importantes, ou en tout cas ressentie comme telle, mais que nous ne savons pas à quel point nous en sommes de ces mutations, donc dans quelle mesure elles vont transformer ou non les "schémas" antérieurs de pensée, d'organisation et d'action relativement à ceux que nous considérons issus des XIX° et XX° siècles (sachant que l'automatisation, par exemple, est antérieure, pour ne parler que d'une technologie). Le "terme" de ces mutations, ou leurs termes respectifs) ne sont pas connus - certains déjà là sans que nous puissions en être certains, pour d'autres seulement encore inimaginables.
2. La notion de transition met en valeur la capacité que l'on peut se donner d'agir sur les dynamiques, les leviers de ces mutations, et donc d'influencer leur(s) terme(s). On considère que le passage d'un état à un autre que désigne la notion de transition n'est pas orienté par un état final prédéterminé (même si ce n'était qu'en fonction des conditions de la transition), mais par l'ensemble des dynamiques du "développement" humain et l'influence en retour des changements induits sur les sociétés, les personnes et leurs environnements.
Cette position préalable donne toute légitimité à la notion de stratégie et en précise le sens. Face aux incertitudes et aux complexités des mutations que nous vivons, dans la difficulté même de les penser, nous pouvons développer des stratégies d'action qui visent à la fois une adaptation aux changements et une orientation de ces changements. La tension entre ces deux types d'objectifs relève de jeux de capacités et de contraintes, d'une part, et d'autre part de notre éthique de l'innovation (faut-il se plier à toutes les conséquences d'une découverte et de ses applications ou non?).
Nous retenons au départ trois grands types de transitions, en interaction les uns avec les autres : la transition écologique, la transition numérique et la transition sociétale (sociale et économique). La relation entre "la ville" et ces transitions est elle-même interactive, la ville existante ne se prêtant pas à toute déformation, moins encore à court terme, pour des motifs aussi bien physiques que, par exemple, culturels ou politiques. La ville est ainsi elle-même en transition, entre les différentes formes générique et culturelles de la ville héritée des millénaires qui nous précèdent et particulièrement des derniers siècles, et ce que sera demain "l'urbanisation" du monde. Quelles seront les continuités ou les ruptures ? Que sera "la ville" demain ? Ce nom même lui restera-t-il, changera-t-il de sens ? Ces questions sont d'autant plus légitime que l'urbanisation généralisée de l'humanité change probablement beaucoup de choses tant dans la nature du phénomène urbain que dans nos relations à lui. Autrement dit, la ville est-elle simplement un phénomène marqué, transformé par les trois forces de transition écologique, numérique et sociétale ou est-elle elle-même une force de transition, donc une quatrième au côté des trois autres, que nous pourrions qualifier de transition urbaine ?
Valeurs de localisation
Image
Valeurs d'usage
Services intégrés
Autonomie VS mutualisation
Livraison
Dépôt
Proximité
Multiplication des dispositifs d'hébergement avec une segmentation croissante : - hôtellerie - EHPA et EHPAD - résidences universitaires - etc. mais aussi : - hébergement d'urgence (de la pauvreté aux catastrophes naturelles ?) - statut d'un l'habitat informel
Habitat temporaire
Habitat mobile
Tiny House
Polyrésidence
Habitat garanti
Baisse natalité
Déclin démographique
Immigration croissante
Espaces aériens
Transports, construction en hauteur supportant des services (végétation, communication...), usage des toitures, régulations thermiques...
Espaces souterrains
Expérimentation
Densifications
Extension des aires urbaines
Fragmentation
Nouvelles centralités
Noeuds multifonctionnels
Bassins inframétropolitains
Accessibilités / connectivité
Tranquillités
sécurité et absence de pollutions
Nature
Intermodalité publique
Intégration des services
Déspécialisation des infrastructures physiques ?
personnes / marchandises
Plateformes B(CtoC)
Surdistribution B(BtoC)
Circuit court B (...) toC
Surtraitance
Blockchain
Flexible
Réversible
Démontable
Capteurs, IoT
Cycles organisationnels courts
Centralisation
TPE et PME
Externalités métropolitaines
Open innovation
Co-working
https://www.cairn.info/revue-societes-2016-2-page-37.htm#no2
(paragraphe 9)
Economie collaborative
Un affaiblissement des institutions collectives et une montée en puissance de l'individu, pour le meilleur (autonomie, liberté de choix, personnalisation des produits et services, solidarités actives...) comme pour le pire (exclusion et handicaps d'accessibilité, baisse des solidarités institutionnelles, populisme...). L'individu est la figure clef de la société métropolitaine. Voir Alain Bourdin, L'individu métropolitain, L'Aube, 2010
Cf assurances, etc.
Incitations (nudges)
Redéfinition des solidarités
Solidarisation par l'impact Désolidarisation par la responsabilité
https://youmatter.world/fr/le-top-10-des-villes-les-plus-ecolo/
https://journals.openedition.org/developpementdurable/10221?lang=en
Empreinte carbone
Echanges
Vecteur énergie
Combinaisons eau-énergie, déchets-énergie, serveurs radiateurs etc. L'énergie devient un vecteur d'hybridation de services auparavant totalement dissociés
Consommation durable
Usage plus que propriété
Mutualisation
Bio, bas-carbone
Autonomie écologique
Circuits courts
Nature et alimentation