によって Adeline Jouanne 11年前.
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Les individus sont plus au courant de différentes maladies et des sympotômes qui les accompagnent.
Les médecins sont de plus en plus nombreux à s’appuyer sur des TIC durant les consultations. » Ainsi, 54% des médecins généralistes et 57% des spécialistes utiliseraient des tablettes numériques durant leurs visites médicales.
Le patient est plus à même de décrire ses symptômes et dans un second temps de comprendre le diagnostic.
Désormais nous trouvons beaucoup de spécialistes de santé (dermatologues, psychologue, psychothérapeute).
Ce phénomène est plus ancien.
Le développement des smartphones et des applications participe également de la surinformation médicale. Il existe des milliers d'applications pour "mesurer" sa santé.
Depuis le lancement de l’iPhone en 2008, le secteur de la santé mobile ou mHealth connaît une croissance encore plus rapide que celle de la santé sur internet.
Depuis une dizaine d'année l'accès à Internet s'est généralisé (au travail, à domicile, lieux publics). Les individus peuvent donc se rensigner plus facilement qu'avant cette généralisation de l'accès à Internet.
Je me suis appuyée essentiellement sur une recherche des chercheurs de l’Inserm et du laboratoire Economie de la Santé du Groupe d’Analyse et de Théorie Economique Lyon St Etienne (GATE-LSE)
(Voir Lien hypertexte)
Des individus vont sur Internet pour voir comment ont vécut une maladie d'autres personnes ou pour pouvoir discuter avec des gens présentant les mêmes symptômes.
La gratuité de l'information est à relativiser car il faut par exemple pouvoir avoir accès à Internet ce qui n'est pas gratuit.
Les individus recherchent de l'information médicale pour mieux comprendre leur état de santé.
Deux récentes enquêtes, menées par TNS Sofres (1) et Doctissimo (2), respectivement chez 1002 et 436 personnes, ont cherché à mieux connaître le e-patient.Ces enquêtes révèlent que ce sont surtout « les ménagères de 36 à 55 ans » qui utilisent la toile, 8 e-patients sur 10 étant des femmes.
Dans beaucoup de forums, nous rerouvons des commentaires de jeunes femmes se posant des questions sur la contraception ou encore sur leur sexualité par exemple.
Deux récentes enquêtes, menées par TNS Sofres (1) et Doctissimo (2), respectivement chez 1002 et 436 personnes, ont cherché à mieux connaître le e-patient. Premier constat : 6 internautes sur 10 utilisent internet pour s’informer sur la santé ou échanger sur le sujet. Les maladies chroniques représentent la raison la plus fréquente d’utilisation de la toile, 60 % des e-patients ayant une maladie chronique qui les affecte ou qui atteint leur entourage.
Selon une étude de l'INSERM et de la revue internationale Medical Decision Making, un patient sur quatre n'a pas suffisemment d'information de la part de son médécin.
(étude réalisée sur 4270 personnes ayant un cancer). Les malades recherchent donc de l'information via d'autres moyens d'information.
Certaines informations fournies au patient dissimulent un intérêt commerccial ou idéologique.
Exemple : exploitation du web par des sectes anti-vaccinales ou encore anti-IVG.
Ces sectes manipulent les internautes et conduisent à une désinformation.
Le Docteur Didier Mennecier a constaté un nouveau phénomène, le "cybercondriaque" : « c'est comme l'hypocondriaque, mais en pire. Il trouvera des pathologies plus ou moins graves en tapant "mal à l'œil droit" ou douleurs à l'épaule"... Et parce qu'ils ont besoin d'être rassurés, les cybercondriaques se réfugient souvent dans des forums.
Certains sites internet par exemple ne sont pas fait par des professionnels de la santé mais par de simples amateurs.
Il faut se poser la question de "l'authenticité des sources".
Cependant ceci est à relativiser car les internautes aujourd'hui savent de plus en plus faire la part des choses sur ce qu'il trouve sur Internet.
Beaucoup de malades rejoignent des associations concernant leur maladie. Ces associations leur permettent de mieux s'informer sur leur maladie, et de pouvoir poser des questions à des gens qualifiés.
Les individus peuvent également s'informer grâve au vécut et aux connaissances personnelles de leur entourage.
Selon une étude de l'agence Ruder Finn, 16% des utilisateurs interrogés utilisent régulièremet des applications dédiées à la santé.
Il existerait plus de 40 000 applications dédiées à la santé.
Il existe également des blogs ou des forums sur internet où des internautes posent des questions sur divers problèmes de santé. Les réponses peuvent être fournies par des internautes qui ont eu les mêmes problèmes de santé ou par des spécialistes de santé.
Selon une Étude Synthesio de 2011 (http://synthesio.com/corporate/wp-content/uploads/2010/11/Final-social-media-and-pharma-case-study-EN.pdf) : 20% des sujets postés en ligne sur les réseaux sociaux sont dédiés à la santé.
Il existe plusieurs sites Internet qui fournissent des informations sur la santé et le bien être comme Doctissmo (voir lien hypertexte), Mon Docteur, E-santé ou encore Essentiel Santé.
Doctissimo affiche 8 millions de visiteurs uniques par mois.
Dans la plupart des cas, le patient consulte tout d'abord son médecin pour s'informer. Il peut aussi demander un second avis médical soit en allant voir un autre médecin ou en allant voir un spécialiste. (dermatologue, podologue).
Perrot, Clément. Contribution sociologique des sites internet de santé 2.0. S.I, 2011