door CHAMAND FABIENNE 11 maanden geleden
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Sensibilisation de la population au repérage des personnes isolées.
Guide d'approche destiné à la population pour rentrer en contact avec les personnes âgées.
Axe 1 : promouvoir la prévention tout au long de la vie /repousser la perte d'autonomie.
Axe 2 : dès 70 ans, agir sur les facteurs accélérant la perte d'autonomie (chutes, adaptation du logement, éviter l'hospitalisation, l'isolement, déficits sensoriels non diagnostiqués/non soignés.
Axe 3 : préservation de l'autonomie, en faire une priorité des professionnels.
préconisations : réforme tarification des IDEL et médecins libéraux pour "accompagnement".
Axe 4 : avancés dans la recherche et l'innovation : recherche fondamentale sur les mécanismes de vieillissement ou les pathologies liées à l'âge, recherche technologique au service de la médecine régénérative, médecine connectée, recherches sciences humaines et sociales
La prévention de la dépendance des personnes âgées constitue un défi majeur pour notre société et une priorité pour l’ARS. Développé par l’OMS, le programme ICOPE a pour objectif de retarder la dépendance en repérant précocement les facteurs de fragilité chez les séniors. permet d’expérimenter une nouvelle approche préventive des soins en ciblant les capacités fonctionnelles et se décline en 5 étapes dites étapes :
Dépistage
Évaluation
Plan de soin personnalisé
Fléchage du parcours de soins
et suivi du plan d’intervention
outil suivi et préconisé par le CNR (
L‘objectif de l’engagement de Service Civique est de mobiliser la jeunesse pour répondre aux défis de la société. Ouvert à tous les jeunes de 16 à 25 ans, jusqu’à 30 ans en situation de handicap, il offre un cadre d’engagement où les jeunes pourront se côtoyer et vivre une expérience humaine unique. Pour être volontaire, seuls comptent la motivation et le savoir-être.
L'isolement social : situation dans laquelle se trouve une personne qui, du fait de relations durablement insuffisantes dans leur nombre ou leur qualité, est en situation de souffrance et de danger.
CF 4 mieux comprendre le glissement
Publication le 31/08/2018
l'isolement social peut potentiellement entraîner des phénomène de glissement :
Définition du syndrome de glissement chez les personnes âgées :
Le syndrome de glissement chez une personne âgée se caractérise par un changement important et brutal de son comportement. Celle-ci n’a soudainement plus goût à rien, considérant que sa vie ne vaut plus la peine d’être vécue. Elle ne veut bien souvent plus faire face aux actes essentiels de la vie quotidienne, à savoir se lever, se laver et se nourrir. A côté de cela s’ajoutent diverses angoisses et des comportements parfois irrationnels.
Selon les petits frères des pauvres, l'augmentation des seniors isolés sont en croissance constante, serait de 2 millions contre 900 000 en 2017 et 530 000 serait en mort sociale : (c’est n’avoir aucun ou quasiment aucun rapport physique avec aucun de ces 4 cercles. Pour être plus clair, c’est ne rencontrer, voire ne parler à personne durant des journées entières et ce n’est pas par choix). Et 3.6 millions n'ont pas accès au numérique.
Selon la DREES, 49% se sentent seuls, 67% vivent seuls, 17% déclare ne pas avoir d'amis.
De ce fait, un comité stratégique de lutte contre l'isolement a été lancé en février 2021, co-animé avec la DGCS, CNSA, piloté par le ministre des solidarités et des familles. a permis d'élaborer une feuille de route.
1/ sensibilisation du grand public, les jeunes. (contrat PEC)
2/prévention et rompre l'isolement
3/ renforcer la politique territoriale
4/ faciliter la diffusion de bonnes pratiques.
prévoit sa mise en œuvre début 2023.
Organisation semaine bleue
Les Maisons de santé pluriprofessionnelles (MSP) sont un mode d’exercice professionnel collectif et coordonné créé en 2007, développé pour répondre au besoin de "Travailler ensemble" et aux problématiques de santé actuelles : prise en charge des maladies chroniques, vieillissement de la population…
Les MSP sont des personnes morales et proposent un ensemble de services de santé de proximité sans hébergement, ainsi que des actions de prévention. Elles constituent une réponse à l’évolution des modes d’exercice souhaités par de nombreux professionnels de santé, en favorisant également l’ouverture et la coordination des acteurs de prévention et d’éducation à la santé présents sur les territoires.
Les professionnels de santé d'une MSP exercent à titre libéral.
regroupent les professionnels d'un même territoire qui souhaitent s'organiser – à leur initiative – autour d'un projet de santé pour répondre à des problématiques communes.
Regroupe la commune de Saint Philippe, Saint Joseph, Petite Île.
Les actions préconisées sont :
1/ faciliter l'accès aux médecins traitants pour ceux qui sont en rupture de soins et de suivi
2/ grille ICOPE
3/ atelier du bien vieillir "Atout Age"
4/ lutte contre le diabète aven un outil de repérage "find risk péi"
5/ Le rétino BUS prévention, au regard des difficultés des patients à être suivis régulièrement pour le dépistage de la
rétinopathie diabétique
6/Des groupes « qualité » médecins
(groupes de pairs) avec l’organisation de moments d’échanges en vue de définir des pistes d’amélioration et d’harmonisation des pratiques dans une dimension pluriprofessionnelles
6/ accompagnement des professionnels de santé sur le territoire
Le contrat local de santé (CLS) est un outil porté conjointement par l’agence régionale de santé et une collectivité territoriale pour réduire les inégalités territoriales et sociales de santé. Il est l'expression des dynamiques locales partagées entre acteurs et partenaires sur le terrain pour mettre en œuvre des actions, au plus près des populations.
La vocation sociale du département a été affirmée dès le premier acte de la décentralisation dans le cadre des transferts de compétences intervenus en 1983 . Lui a alors été attribuée une compétence de droit commun pour les prestations légales d'aide sociale. La compétence sociale des départements est consacrée par l'article L. 3211-1 du code général des collectivités territoriales disposant que le département « est compétent pour mettre en œuvre toute aide ou action relative à la prévention ou à la prise en charge des situations de fragilité, au développement social, à l'accueil des jeunes enfants et à l'autonomie des personnes. Il est également compétent pour faciliter l'accès aux droits et aux services des publics dont il a la charge ».
Plusieurs lois sectorielles ont par la suite renforcé ses compétences en matière, d'insertion et de lutte contre la pauvreté avec la décentralisation de la gestion du revenu de solidarité active (RSA) , de politique de la ville pour ce qui est l'insertion des jeunes, la prévention du décrochage et l'animation socio-éducative, de handicap, et dans la prise en charge de la dépendance grâce à la gestion de l'allocation personnalisée d'autonomie, ainsi qu'au pilotage des conseils départementaux de la citoyenneté de l'autonomie et des maisons départementales de l'autonomie.
Rapport Libault : Le vieillissement de la population est un défi selon le gouvernement car il y a la notion de dépendance. Le président appelle à un solidarité nationale (aide de manière inconditionnelle aux plus fragile et le considéré comme un risque social pour lequel, on doit avoir une conscience collective majeur.
Rapport rédigé dans le but de ne plus laisser les personnes âgées et leurs proches désemparés.
En vu de projet de loi.
Pendant quatre mois, personnes âgées, proche-aidants, professionnels, citoyens de tous âges, collectivités locales, organismes de protection sociale, partenaires sociaux, administrations, parlementaires, opérateurs publics, à Paris et en région se sont mobilisés. Ils ont exprimé leurs attentes et formulé leurs propositions pour améliorer la réponse de la nation à la perte d’autonomie de la personne âgée.
Affronter la réalité démographique de la hausse du nombre de personnes âgées dépendantes, qui outre un effort financier nécessite de faire évoluer le regard sur le grand âge, mais également faire évoluer l’offre proposée, le modèle actuel semblant à bout de souffle.
La simplification des démarches des personnes âgées et des proches aidants repose sur la mise en place de points d’entrée clairement identifiés pour l’ensemble des prises en charge. Il est donc proposé de créer un réseau de Maisons des aînés et des aidants sur l’ensemble du territoire national. Ce guichet unique de la personne âgée et du proche aidant constituerait le lieu d’information, d’orientation, d’accompagnement dans les démarches et d’explicitation des droits. Il aurait également pour mission d’amorcer la coordination des interventions sociales, médico-sociales, sanitaires, autour de la personne âgée et de ses aidants, en particulier pour les accompagnements les plus complexes. Les Maisons des aînés et des aidants se substitueraient aux dispositifs d’accueil existants, nombreux, hétérogènes et trop souvent mal identifiés. Elles articuleraient des accueils physiques de proximité, un accueil en ligne et un accueil téléphonique.
Plusieurs pistes de travaille : priorité au maintien à domicile :Le maintien à domicile apparaît comme une façon de préserver une sphère d’autonomie et de liberté (rythme de sommeil, d’alimentation etc.), un enjeu économique, Il permet enfin de limiter les coûts de la prise en charge par rapport à l’établissement, en tout cas pour les personnes les plus autonomes.
UNE DEMANDE DE SIMPLIFICATION DU PARCOURS DE LA PERSONNE ÂGÉE La concertation a permis de recueillir un sentiment d’incompréhension face à une forte complexité du système de prise en charge. Elle concerne tout d’abord l’accès à l’information et à un accompagnement de la personne âgée. Face à un système d’acteurs peu lisible, à l’intersection du soin et de l’aide à la vie quotidienne, les bénéficiaires comme leurs familles, ont, dans des moments de rupture douloureux, besoin d’un accompagnement stable, chaleureux et attentionné sur la durée. L’accès à l’information, l’orientation parmi les nombreux acteurs de la prise en charge et la simplification des démarches administratives sont autant d’obstacles majeurs, dans ce que beaucoup appellent un « parcours du combattant ». La complexité se joue également au niveau de l’accompagnement lui-même. Les nombreuses interventions au domicile de la personne, la nécessaire coordination des interventions afin d’éviter les ruptures de prise en charge, le week-end ou la nuit par exemple, la gestion des entrées et des sorties d’hospitalisation, génèrent une multiplication des démarches et des interlocuteurs, dans un contexte d’urgence ou d’appréhension face à un risque de tous les instants (la chute, l’espacement des actes de soin ou d’hygiène, la solitude).
L’ATTENTE D’UNE PLUS GRANDE ÉGALITÉ DE TRAITEMENT ENTRE LES TERRITOIRES Enfin, la complexité apparaît dans la grande disparité de traitement d’un établissement à l’autre, d’un département à l’autre, sans que ces différences s’expliquent. Il ressort ainsi de la concertation une attente forte d’égalité de traitement entre les territoires et entre les structures de prise en charge. Les disparités dans le niveau des prestations, dans la qualité du service rendu ou dans les méthodes d’évaluation des besoins apparaissent difficilement justifiables aux yeux des Français, ce qui explique l’attente forte de reconnaissance d’un risque social à part entière au niveau national, dans une logique de prestations normées, plus lisibles, plus justes et d’une intervention plus forte des pouvoirs publics.
Dominique Libault préconise par ailleurs de « renforcer les compétences de la CNSA, notamment en matière de pilotage financier et de garanties d’équité entre les territoires ». Il propose ainsi de :
Sur les questions de sa gouvernance, il suggère également de « revoir la composition du Conseil de la CNSA pour mieux prendre en compte les aspects liés au cadre de vie des personnes âgées et renforcer la représentation des personnes âgées et des proches aidants ».
Le CCAS (Centre Communal d'Actions Sociale), c'est un établissement public administratif communal de la collectivité territoriale. Le maire préside le CCAS et placé lui même sous l'autorité du préfet.
Dans le domaine de a santé l'OMS retient l'âge de 60 ans pour définir la notion personne âgée. Pour percevoir l'APA, le degré d'autonomie de la personne est calculé selon la grille d'évaluation AGGIR, elle permet de déterminer le GIR ( Groupe Iso-Ressources) de 1 à 4, plus le GIR est élevé plus la personne est dépendante.
un état de détérioration rapide de l'état physique et psychique d'une personne âgée, majoritairement les plus de 80 ans, fragilisées et souffrants d'autres pathologies, qui survient à la suite d'un facteur déclenchant déstabilisant.
"l'état de la personne qui, nonobstant les soins qu'elle est susceptible de recevoir, a besoin d'être aidée pour l'accomplissement des actes essentiels de la vie ou requiert une surveillance régulière" (art. 2 de la loi du 24 janvier 1997).
« L’isolement social est la situation dans laquelle se trouve la personne qui, du fait de relations durablement insuffisantes dans leur nombre ou leur qualité, est en situation de souffrance et de danger.