Neurologie

AVC

AVC hémorragique= rupture d'une artère

AVC ischémique = infarctus cérébral --> obstruction par un thrombus

AIT= même caractéristique qu'un AVC mais dure quelques minute. Haut risque de faire un AVC 1 semaine à 3 mois après

Prise en charge

contrôle des paramètres généraux

traitement spécifique de l'AVC

ischémique: thrombolyse/thrombectomie

hémorragique: normalisation rapide de l'HTA

Positionnement du patient

Positionnement à plat de la tête surtout dans les premières 24h à 48h puis position assise à 30°

Mobilisation du patient

dès les 24h après le début des symptômes

Métabolisme du glucose

taux de glucose doit être monitoré lors d'un AVC aigu durant les premières 48h voire plus. Le taux de glucose de plus de 8 mmol doit être traité avec l'insuline

la température

elle ne doit pas dépasser 37.5°

qui dit augmentation du métabolisme dit augmentation du métabolisme et de la perfusion donc risque d'AVC

Thrombolyse

par voie intraveineuse administrée dans les premières 4h30 après le début des symptômes

la thrombectomie associée ou non à la thrombolyse intraveineuse effectuée dans les premières 6 heures après le début des symptômes améliore le pronostic des patients et évite un pronostic défavorable dans 42% des cas

Principales indications de la thrombolyse

Le score NIHSS (niveau de conscience, langage, sensibilité, paralysie faciale, ataxie) permet le suivi évolutif d'un AVC ischémique ou hémorragique. il est côté de 0 à 42 points

NIH>5

Aphasie

Hemianopsie (perte totale ou partielle de la vision)

NIH < 5 mais thrombus proximal ou distal et présence de mismatch

la zone de pénombre=région cérébrale qu'il est possible de sauver

concept de mismatch= différence de perfusion entre une nécrose et une zone d'ombre

région ischémique qui est déjà infarcie de manière orréversible

une région mal perfusée, appelée pénombre qu'il est encore possible de sauver

on peut sauver cette zone par la thrombolyse ou la thrombectomie et le contrôle des paramètres généraux

Fonction pulmonaire --> saturation à 95%

restauration d'un rythme cardiaque normal

prise en charge de la pression artérielle

AVC ischémique: systolique PA> 220 mmHg et diastolique 120 mmHg

AVC hémorragique: systolique PA > 140 mmHg et diastolique > 90 mmHg

elle doit être traitée si évidence

insuffisance cardiaque

encéphalopathie hypertensive

coronaropathie

dissection aortique

thrombolyse intraveineuse ou intra-artérielle

lésion médullaire définition: atteinte complète ou incomplète de la moelle épinière qui entraîne des déficits sensitifs, moteurs et des fonctions autonomes dans les parties du corps situées en-dessous de la lésion

Signes et symptômes de compression médullaire (dépendant de la hauteur de la lésion)

troubles moteurs

parésie (diminution de la motricité)

paralysie (plus de motricité possible)

troubles sensitifs

hypoesthésie (sensibilité diminuée)

paresthésie (sensibilité modifiée: ex: fourmillements), anesthésie (absence de sensibilités)

rôle infirmier

équipements au niveau de la lésion médullaire

si utilisation de barrières de lit --> mettre des coussins de protections

faire attention à la température du bain ou de la douche

vêtement, protection --> plis et points de pression parfois pendant des heures

attention au risque d'escarre

troubles sphinctériens vésicaux et/ou intestinaux

incontinence urinaire, fécale ou mixte: relâchement des sphincters internes ou externes ou hypertoniques --> nécessité de régulariser le transit

conséquences urinaires --> auto-sondage urinaire

stimulation hydrique

bilan de boissons et horaires de sondage

calendrier mictionnel

protocole d'abblation de sonde à demeure avec bladder-scan

Education au patient sur les techniques

auto-sondage

percussion abdominale

surveillances

signes infectieux: urines troubles ou malodorantes

hydratation insuffisantes: urines foncées et malodorantes

troubles génito-sexuels

paresthésie/anesthésie; dysfonction lubrifiante; dysfontion érectile, éjaculatrice; incontinence; procréation médicalement assistée possible

troubles neurovégétatifs

troubles respiratoires

douleurs

conséquence cardiovasculaire et circulatoire

risque d'hypotension

la mobilisation s'effectue assez rapidement mais de manière progressive

assise progressive au lit

Schéma de lever

bas de contention

Si nécessaire: traitement médicamenteux pour traiter la bradycardie et l'hypotension

risque de TVP à cause de l'inactivité

bas de contention

anticoagulation en phase aigue notamment

Prise en charge de la phase aigüe

Signes vitaux et maintien

Etat de conscience

immobilisation de la colonne vertébrale: axe tête-cou-tronc

contrôle de la douleur

contrôle hémorragique (d'autres trauma, hémorragie interne,...)

Diagnostic

Evaluation clinique neurologique

motricité

Sensibilté

réflexes

imagerie

radiographie

CT-scann et /ou IRM

une fois le diagnostic posé et l'évaluation neurologique faite, on classifie la lésion selon le score ASIA= American spinal injuty association

Niveau et gravité de la lésion

Tétraplégie

lésions C1 à T1 (atteint les membres supérieurs et inférieurs)

Paraplégie

lésion dès T2 (atteint les membres inférieurs)

lésion incomplète

tétraparésie

paraparésie

paralysie spastique entre C1 et L1 (les muscles se contractent de manière excessive)

paralysie flasque --> sous L1

Traitement --> n'a pas pour but de guérir la lésion mais de ne pas la péjorer

lever la pression et stabiliser la colonne

chirurgical: fixation/fusion des vertèbres

médicamenteux

Notion de choc spinal: arrive assez tôt après la lésion médullaire: abolition en-dessous du niveau lésionnel des fonctions motrices, sensitives autonomes et réflexes

Perte des fonctions autonomes (sorte de sidération de la moelle) --> rétention urinaire; atonie intestinale; trouble du rythme cardiaque;...

paralysie flasque

Anesthésie

Aréflexie/hyporéflexie sous-lésionnelle

Transitoire: 24h à 6 semaines

retour de certains arcs réflexes --> phase d'automatisme médullaire

récupération neurologique possible

Dysréflexie autonome: réaction du corps à une douleur ou un inconfort dans les régions handicapées après une lésion médullaire

Présentation clinique

augmentation de la tension artérielle, céphalées soudaines sévères, spasmes

difficultés respiratoires et modifications de la FC

vision floue, nausées, goût métallique dans la bouche, sueurs ou rougeurs au-dessus de la lésion

Sclérose en plaques: zones de cicatrices au niveau du système nerveux centrale (nerfs optiques, substance blanche, tronc cérébral, cervelet, moelle épinière). maladie qui réagit à une inflammation de notre corps: démyélinisante; dégénérative

Facteurs de risques

vitamine D

rayonnement UV

obésité

mélatonine

commotion cérébrale

système nerveux central

coordonne la réponse qu'il va envoyer aux différents organes

la SEP est une mauvaise réponse adaptative de notre corps

le lymphocyte va reconnaître la gaine de myéline comme étant dangereuse et va l'attaquer. La barrière hémato-encéphalique devient plus fine, c'est pour cela que les lymphocytes peuvent attaquer la gaine de myéline

l'influx va diminuer et les patients vont avoir les premiers symptômes comme: baisse de la vision, faiblesse d'un membre

Le diagnostic se fait par exclusion

il faut trouver une lésion dans deux de ces régions:

périventtriculaire

corticale

infratentorielle

médullaire

deux épisodes de symptômes neurologiques qui peuvent faire penser à une SEP

Différentes formes évolutives

poussée (plus d'un mois en l'absence de fièvre et d'infection) -rémission: trouble sensitif, vertiges, trouble visuel (réagissent le mieux au traitement)

secondairement progressive: touche principalement la marche. Ne va pas s'en rendre compte (passe de 30 minutes de marches à 15 minutes)

primaire progressive (plus rare) --> dès le début, il y a la chronicité qui s'installe

traitements

corticoïdes IV (accélère la vitesse de récupération)

pas d'effets préventifs des poussées

pas systématique: dépend de la gène du symptôme

traitements de fond

traitements immunorégulateurs

impacts sur le système immunitaire: risque infectieux et oncologique

principalement pour les RRMS (première forme)

3 règles

efficacité --> si la personne a beaucoup de lésion, on va chercher un ttt plus efficace que l'autre mais si pas beaucoup de lésion, pas un médicament aussi fort

tolérance: comment le patient supporte le traitement

sécurité: est-ce que le traitement est risqué?

symptômes

perte de sensibilité (fourmillements, sensations de brûlures)

trouble visuel (un oeil, jamais les deux): vision floue, perte de couleurs

atteinte motrice

diplopie

trouble de la marche

équilibre

troubles sensitifs (face)

syndrome de lhermitte et myélite

symptômes hors poussée

fatigue: différente de la fatigue que l'on peut ressentir en tant que personne "saine"

troubles de la marche: pied lourd, marche ralentie

troubles cognitifs ou thymiques: anxiété, euphorie, dépression

douleur; neurogènes (fourmillements,...)

troubles sphinctériens vésicaux ou anaux

syndrome parkinsonien

mouvement difficile à initier: atteinte du circuit extrapyramidal. cette maladie est une maladie neuro-dégénérative où les neurones de la substance noire meurent de façon précoce

le cortex préfrontal va être le décideur d'une action, le cortex prémoteur et l'air motrice supplémentaire (AMS) dessine le plan et c'est le cortex moteur qui décide de bouger

cervelet

les noyaux gris centraux ou ganglions de la base (qui contiennent les neurones au centre du cerveau)

rôle des ganglions de la base

contrôle moteur --> mouvements volontaires des membres, tonus, posture mais aussi rôle dans :

fonctions cognitives

comportement

système récompense-motivation (système méso-limbique, noyau accubens)

affectifs: émotions et personnalité

la substance noire est le grand activateur. en mourant à cause de cette maladie, tout le système est ralenti. les neurones ne meurent pas tous d'un coup. au début de la maladie, les neurones restants compensent les pertes. une fois l'apparition des symptômes, c'est qu'on n'a plus assez de neurones pour compenser

sémiologie de la maladie de Parkinson

trouble moteur brady-a-kinésie

tremblement au repos

rigidité

tonus musculaire augmenté

perte de réflexes posturaux

perte de réponse posturale

dysautonomie

hypotension orthostatique

constipation

mictions impérieuses

hyposmie (diminution de l'odorat)

troubles neuropsychologiques --> démence

douleurs

troubles du sommeil

autres manifestations

dépression et apathie

les ganglions de la base ont un rôle dans les émotions, ce qui expliquent un dysfonctionnement de ce côté-là

troubles de la déglutition

tremblements

tremblement de repos

tremblement d'attitude

tremblement cinétique

traitement

déficit en dopamine: on ne peut pas donner dopamine car elle ne passera pas la barrière hémato-encéphalique et n'aura donc pas d'effets. on ne donne donc un précurseur de la dopamine qui est L-dopa ou un agoniste de la dopamine. --> fonctionne comme la dopamine n'en est pas. on peut également favoriser les neurones encore présents en administrant un relâcheur de dopamine

on peut aussi empêcher les enzymes de détruire la dopamine

inhibiteur d'un destructeur dopa

combinaisons: levodopa/carbidopa avec entacopone

anticholinergiques centraux

on donne de la dopamine (précurseurs) pour qu'elle agisse sur la voie nigro-strié qui est responsable du syndrome parkinsonien mais la dopamine agit également sur d'autres voies et peuvent donc créer des effets secondaires

psychose

nausées

hypotension

troubles cognitifs

état confusionnels

quetiapine ou seroquel (neuroleptiques)

suivi des symptômes

phase on: tout va bien

phase off: ralenti

dyskinésies: patient qui est trop traités et qui a trop de mouvements anarchiques et brusques

les médicaments font effets jusqu'à ce qu'il reste de la substance noire. Lorsqu'il n'y en a plus, il n'y a plus d'effets

traitement chirurgical

stimulation à 130 Hz du noyau sous-thalamique. Permet une diminution de l'akinésie et de la rigidité à long terme

rééducation

réduit la rigidité, l'akinésie, les troubles de la posture et de la marche, les douleurs

Facteurs de risques

non modifiables

L'âge

ATCD familiaux

Sexe masculin

AIT/AVC dans les antécédents

Modifiables

HTA

hyperlipidémie

surcharge pondérale

Tabagisme

Diabète

Fibrillation auriculaire

Symptômes

Hémisphère droit

hémiparésie gauche

déficit sensitif hémicorps gauche

héminégligence (trouble de l'attention du côté opposé --> ne va pas voir du côté gauche et le patient est décalé vers la droite

Hémisphère gauche

aphasie globale

de BROCCA: cherche les mots mais comprend bien

de WERNICKE: logorrhéique mais on ne comprend rien de ce qu'il dit. il fabrique des mots qui n'existent pas.