по Fabrice Marcoux 22 часов назад
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Le paranormal
Reviendra au-devant de la scène avec le symbolisme
Déchiffrement de l'écriture égyptienne
En littérature étrangère : les contes de l'Alhambra
En littérature française
Hernani de Victor Hugo
« Porte presque mauresque à cathédrale gothique »
Salammbô, roman historique de Gustave Flaubert (1862)
Peinture de Jean-Paul Sinibaldi, d'après le roman de Flaubert (1885) https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Sinibaldi-Salammbo.jpg
En musique : Carmen
Enregistrement de l'opéra de Bizet En accès libre sur Internet Archive
En peinture : Delacroix
Guerrier près d'un tombeau (1838)
Aviver le mystère
Sentiment d'étrangeté
Alexandre Dumas
Les trois mousquetaires
Le comte de Monte Cristo
Ivanhoé de Walter Scott (1819)
Racine et Shakespeare de Stendhal
Sonnets de Shakespeare
« Comment ma muse manque-t-elle de sujets, tant que toi tu respires, qui verse tes motifs merveilleux dans mon vers, trop parfaits pour qu'un papier vulgaire les répète ? »
Mentionné dans le prologue d'Atala
Goethe, Les souffrances du jeune Werther
« Quelle sotte figure je fais en société lorsqu'on parle d'elle! Si tu me voyais quand on me demande si elle me plaît!... Plaire! Je hais ce mot à la mort! Quel homme ce doit être que celui à qui Charlotte plaît, dont elle ne remplit pas tout le sens et tout l'être ! Plaire! Dernièrement quelqu'un me demandait si Ossian me plaisait. » (10 juillet)
Rêveries du promeneur solitaire
« Les loisirs de mes promenades journalières ont souvent été remplis de contemplations charmantes dont j'ai regret d'avoir perdu le souvenir. »
Mélancolie renvoie au mal du siècle
Émile ou De l'éducation, ch. V. Profession de foi du Vicaire Savoyard
« Dans ce passage souvent publié à part, le philosophe se livre à une critique de l'institution ecclésiale, du dogmatisme et de l'hétéronomie. » « La réponse est dans l'introspection, dans le sentiment naturel qui permet de s'éloigner de la corruption sociale. En écoutant son cœur, le vicaire retrouve la source de la véritable morale et de la véritable religion. »
Ouverture au mystère
Dans Racine et Shakespeare, Stendhal prend parti pour l'innovation et favorise ainsi la créativité sans contrainte
« Le romanticisme est l'art de présenter aux peuples les oeuvres littéraires qui, dans l'état actuel de leurs habitudes et de leurs croyances, sont susceptibles de leur donner le plus de plaisir possible. Le classicisme, au contraire, leur présente la littérature qui donnait le plus grand plaisir possible à leurs arrière-grands-pères. » - Stenhal
« Victor Hugo s'installe rue Notre-Dame-desChamps en 1827 et son salon est beaucoup plus militant que celui de Nodier. »
Charles Nodier, conteur de talent, tient un «salon de la conciliation» à la bibliothèque de l'Arsenal entre 1824 et 1834.
« Fréquentent ce salon Victor Hugo, Émile Deschamps, Alfred de Vigny, Alphonse de Lamartine, Alexandre Dumas, Gérard de Nerval, Théophile Gautier, Prosper Mérimée, Charles Sainte-Beuve et des peintres comme Eugène Delacroix. » (Thérenty, Profil, ... La pratique des salons)
La symétrie est contestée
« Le romantique rejette la charpente trop structurée de l'alexandrin classique avec sa césure automatique à la sixième syllabe. Il disloque le vers en multipliant les coupes, en accumulant rejets" et enjambements. » - Thérenty, Profil, partie I. 3. La poétique (poésie).
Voir la préface de Hugo à Cromwell.
Vers le vers libre
On ne badine pas avec l'amour de Musset
« Le monde n'est qu'un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c'est l'union de ces êtres si imparfaits et si affreux. » (Acte II, scène 5)
René de Chateaubriand
« J'écoutais ses chants mélancoliques, qui me rappelaient que dans tout pays le chant naturel de l'homme est triste, lors même qu'il exprime le bonheur » (passion incestueuse de René touche à l'universel)
Attrait pour l'occulte et le fantastique
L'ésotérisme
G. de Nerval
Les filles du feu Ophélia
L'alchimie
Goethe
Faust I. Une tragédie
Faust et Méphistophélès, par Eugène Delacroix, 1827. https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/6/61/Delacroix_-_Faust_and_Mephistopheles%2C_1827-8.jpg
« Je découvrais en moi une telle absence d'énergie et je concevais un tel mépris de moi-même, que ce jour-là, très sérieusement, je désespérai de ma vie. »
Julie ou La nouvelle Héloïse
« Le romantisme, tant de fois mal défini, n'est, à tout prendre, et c'est là sa définition réelle, si l'on ne l'envisage que sous son côté militant, que le libéralisme en littérature. »
La pière Chatterton d'A. de Vigny connaît un immense succès parce qu'elle représente bien cette dualité
« elle met en place l'affrontement entre le poète et la société bourgeoise qui ne sait pas se mettre au niveau de ces nouveaux héros que sont les artistes. À la fin de la pièce, Chatterton avale du poison après avoir lu la lettre du lord-maire qui lui offre une place de valet. »
T. Gauthier et G. de Nerval doivent exercer le métier de journalistes («vendre sa liberté»)
« L'écrivain romantique a le sentiment d'être floué par l'époque qu'il traverse, une époque de désillusion marquée par les échecs (la révolution de 1830) et les régimes de la demi-mesure (la Restauration et surtout la monarchie de Juillet). »
« ... derrière [les jeunes gens] un passé à jamais détruit, s'agitant encore sur ses ruines, devant eux, l'aurore d'un immense horizon, les premières clartés de l'avenir; et entre ces deux mondes... quelque chose de semblable à l'Océan qui sépare le vieux continent de la jeune Amérique, je ne sais quoi de vague et de flottant, une mer houleuse et pleine de naufrages, traversée de temps en temps par quelque blanche voile lointaine ou par quelque navire soufflant une lourde vapeur ; » - Musset, Confession d'un enfant du siècle, ch. 2.
Cité dans Thérenty, Profil, Les mouvements littéraires des XIXe et XXe s.
Désenchantement du monde en relation avec la perte du sentiment du sacré suite à la perte d'influence des traditions religieuses et liées à la noblesse (Aristocratie en déchéance)
Déception de voir les heures glorieuses de la France révolues suite à la fin du règne de Napoléon
Désillusion suite à l'espoir suscité par la Révolution française
L'imagination est stimulée dans l'opération
Mélange des genres
Prose poétique
« Petits poèmes en prose » Le spleen de Paris de Baudelaire
Le Centaure de M. Guérin
Le naturalisme va exploiter cela fortement
« Je fis souffler un vent révolutionnaire. Je mis un bonnet rouge au vieux dictionnaire. Plus de mot sénateur ! Plus de n1ot roturier ! » - Victor HUGO, « Réponse à un acte d'accusation » dans Les Contemplations.
Rappel de Caspar David Friedrich
Le voyageur au-dessus d'une mer de nuages
Atala et Chactas
Chactas et Atala surpris par l'orage
Contraste entre Esméralda et Quasimodo
Quasimodo : contraste entre beauté intérieure et laideur extérieure
Préface de Cromwell de Victor Hugo
« La Préface de Cromwell (1827) constitue sans doute le plus important manifeste du romantisme en France. Victor Hugo y propose une histoire culturelle et esthétique où il met en avant, à côté de la culture officielle, la permanence d'une contre-culture, populaire, souterraine : la culture du grotesque incarnée par des personnages comme Polichinelle, Sancho Pança, Sganarelle, Figaro. »
Le clair-obscur
Pénombre
Couchers de soleil
Aspiration à l'infini et reconnaissance des limites de l'être humain
Contraste entre beauté intérieure et laideur extérieure
Quasimodo
Victor Hugo, Hernani (préface) [1830]
« La liberté littéraire est fille de la liberté politique. »
« La vérité et la liberté ont cela d'excellent que tout ce qu'on fait pour elles et tout ce qu'on fait contre elles les sert également. » (p. 47)
« Le drame Hernani va cristalliser l'opposition entre romantiques et classiques. » (Thérenty, Profil)
« Victor Hugo définit une poétique fondée sur le naturel : abandon d'un vers trop rigide, recherche d'un lexique plus commun, renoncement à la règle des trois unités »
Le drame romantique selon Hugo
« Le drame romantique, pour Victor Hugo, est surtout un drame historique. Il prend place à un moment charnière de l'histoire d'une nation, lors d'un mouvement social ou révolutionnaire. Il met souvent en scène le peuple. » (Thérenty, Profil I. p. 17)
Rappelle le chœur de la tragédie antique
Le père Goriot de Balzac
Le Rouge et le Noir de Stendhal
Les Misérables de Victor Hugo
Consuelo de G. Sand (surnom : La zingarella)
Elle fait de l'ombre à ceux (et celles) qu'elle aime
Atala et René de Chateaubriand
L'imagination est la reine des facultés
Le dandysme : « C'est avant tout le besoin ardent de se faire une originalité, contenu dans les limites extérieures des convenances. C'est une espèce de culte de soi-même qui peut survivre à la recherche du bonheur à trouver dans autrui (...) » - Pia, P. 1959. Baudelaire par lui-même, Le dandy, p. 68.
Des individus « seul moyen d'intéresser l'humanité »
Lorenzaccio (pièce écrite en 1834 mais qui ne fut jouée qu'en 1896)
Héros torturé, « à la fois pur et impur »
« Pièce sur l'histoire et le mal du siècle, sur l'amour et le masque, mobilisant toutes les ressources de l'écriture dramatique, ce drame met en scène un héros torturé. Être à la fois pur et impur, rachetant par un crime sanctificateur une longue série de péchés et d'infamies, Lorenzaccio incarne toute l'ambiguïté du mouvement romantique. »
- Thérenty, M.-È., Profil. Mouvements littéraires des XIX et XXe siècles. Partie I. Le romantisme. Chapitre 3. La poétique. « Le drame romantique » (P. 25 / 150 de la version numérique).
« Je suis une force qui va ! » Hernani, acte III, scène 4.
« La poésie sera intime surtout, personnelle, méditative et grave, ... l'écho profond, réel, sincère... des plus mystérieuses impressions de l'âme. »
Delphine
Corinne ou l'Italie
« premier jeune homme en proie au désespoir et au mal du siècle, ballotté entre sentiments et sensations contradictoires. Souffrant d'une passion incestueuse pour sa sœur, il traîne sa mélancolie en France et en Amérique. La nature est un miroir de la tristesse de l'âme et du vague des passions. » Thérenty, Profil, Mouvements littéraires du XIXe et du XXe siècles
« L'automne me surprit au milieu de mes incertitudes: j'entrai avec ravissement dans le mois des tempêtes. Tantôt j'aurais voulu être un de ces guerriers errant au milieu des vents, des nuages et des fantômes; tantôt j'enviais jusqu'au sort du pâtre que je voyais réchauffer ses mains à l'humble feu de broussailles qu'il avait allumé au coin d'un bois. J'écoutais ses chants mélancoliques, qui me rappelaient que dans tout pays le chant naturel de l'homme est triste, lors même qu'il exprime le bonheur. Notre cœur est un instrument incomplet, une lyre où il manque des cordes, et où nous sommes forcés de rendre les accents de la joie sur le ton consacré aux soupirs. » François-René de CHATEAUBRIAND, René.