作者:Claudia Velasquez 27 分鐘以前
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caractéristiques
Accès au stade formel: universel ?
L'accès au stade formel ne semble donc pas aussi universel que l'accès aux stades antérieurs du développement cognitif Mais plusieurs imputent cette faiblesse au type de tâches utilisées par les chercheurs. Celles-ci sont abstraites, déconnectées de la réalité. Lorsqu'on observe les gens dans des situations de la vie courante, il semble que l'utilisation de la pensée formelle soit un peu plus généralisée, particulièrement chez les personnes plus scolarisées
la plupart des Américains accèdent plus tardivement à ce stade ▪ On constate un bond dans l'utilisation des opérations formelles entre les âges de 13 et 15 ans ▪ Très peu de sujets parviennent à maîtriser toutes les opérations mentales
produire et d'éprouver systématiquement toutes les combinaisons logiquement possibles
L'adolescent aborde le problème de façon plus systématique. Après avoir dressé une liste de chacune des combinaisons possibles (ou au moins les avoir déterminées mentalement), il va essayer chacune des combinaisons et va noter ses résultats. Sa recherche est exhaustive et une fois terminée, il sera capable de déterminer le rôle de chaque produit dans la formation de la solution colorée
La pensée peut fonctionner sur le mode hypothéticodéductif
Déduction :
Processus de pensée qui permet de conclure qu’une proposition est vraie ou fausse par l’application de règles logiques
Hypothèse :
Proposition, relative à l’explication d’un phénomène, admise provisoirement avant d’être mise à l’épreuve par l’expérience
Prévision des conséquences à long terme:
Envisager les conséquences futures des décisions que l’on prend: • favorise la planification à long terme • mieux concilier « comportement avec objectifs » Habileté essentielle à l’adolescent qui doit penser aux diverses options qui s’offrent à lui: ex: Aller ou non à l’université, avoir ou non des enfants plus tard, choisir une profession.
Du réel au possible:
Envisager toutes les possibilités d’une situation
Du concret à l’abstrait:
• La capacité de raisonner n’est plus seulement faite en se basant sur des objets • La pensée peut maintenant s’opérer sur: • des propositions abstraites • des hypothèses
Nouvelles capacités
La conservation
Principe de décentration :
Capacité de considérer plusieurs points de vue à la fois
Principe de réversibilité :
Compréhension qu’une transformation peut se faire aussi en sens inverse
Principe d’identité :
Peu importe la nature de l’objet, il reste le même si on n’a rien enlevé ni rien ajouté (ex.: compréhension qu’un œuf entier ou un œuf brisé reste un œuf)
Le raisonnement
Raisonnement déductif (top down) :
Part d’une prémisse générale au sujet d’une classe pour tirer une conclusion sur un membre ou des membres particuliers de cette classe Ex.: le sport est excellent pour la forme physique (général), il est donc recommandé d’en faire (particulier)
Raisonnement inductif (bottom up)
Part d’observations précises sur des membres d’une classe pour se généraliser en une conclusion au sujet de cette classe Ex.: Jusqu'à présent, le soleil s'est levé tous les matins (particulier), donc il se lèvera tous les jours (général)
La classification
Inclusion de classe:
Compréhension de la relation qui existe entre un tout et ses différentes parties.
Inférence transitive:
Compréhension de la relation qui existe entre deux objets, basées sur la connaissance de la relation qu’entretient chaque objet avec unobjet tiers. Marie est plus grande qu’Anne Anne est plus grande que Katie Donc… Marie est plus grande que Katie
Sériation:
Capacité d’ordonner des éléments selon une ou plusieurs dimensions.
Les relations spatiales:
Un enfant a maintenant une idée plus claire: • de la distance qui sépare deux endroits. • du temps nécessaire pour parcourir cette distance L’enfant peut maintenant utiliser une carte ou un plan simple pour retrouver un objet caché
L’enfant découvre une certaine logique. Il sera capable de résoudre des problèmes d’ordre matériel, car il peut manipuler mentalement les objets et les placer en relations entre eux Concret signifie qu’il résout des problèmes portant sur des objets identifiables qui sont directement perçus par l’enfant
Les limites de la pensée préopératoire
transductif
L'enfant n'utilise pas le raisonnement inductif ou déductif. Il tend à établir un lien de causalité, logique ou non, entre deux événements en sautant d'une particularité à une autre.
L’irréversibilité :
Limite de la pensée du stade préopératoire qui empêche l’enfant de comprendre qu’une opération sur un objet peut être faite en sens inverse pour revenir à l’état initial de l’objet
La centration
Limite de la pensée du stade préopératoire qui amène l’enfant à ne percevoir qu’un seul aspect d’une situation au détriment des autres
La non-conservation :
La notion de conservation réfère à la capacité de comprendre que deux quantités égales restent égales malgré leur transformation apparente si rien n’est enlevé ou ajouté
L’animisme :
Tendance à concevoir les objets inanimés comme possédant des caractéristiques humaines
L’égocentrisme :
manifestations
Intellectuel
Croit que tout le monde possède les mêmes informations que lui
Perceptif
Incapacité de concevoir un autre point de vue que le sien Ex.: La fillette qui parle au téléphone et qui dit à sa grand-mère de voir comme sa robe est belle
Affectif
Projette sur le monde ce qu’il éprouve lui-même Ex.: L’automobile dort dans le garage La chaise cassée a mal
Conception de l’univers
Croit que les événements dépendent de lui Ex.: Le soleil se couche parce que je suis fatigué Le soleil brille parce que je vais en pique-nique
Caractéristique de la pensée préopératoire qui rend impossible la prise en compte du point de vue d’une autre personne
La compréhension de la causalité
Le raisonnement n’est pas logique. Il est transductif La transduction est le fait d’établir un lien de causalité (logique ou non) sur le seul fait que les événements sont rapprochés dans le temps
La fonction symbolique
Capacité de l’enfant à utiliser certains symboles (mots, nombres, images) qui ont pour lui une signification Correspond à l’intériorisation du monde Révolution cognitive qui s’appuie sur le langage
Stade au cours duquel l’enfant peut se représenter mentalement des objets qui ne sont pas physiquement présents L'enfant sort progressivement des frontières jusque-là tracées par son activité motrice pour y ajouter le monde symbolique, l'imaginaire Ces représentations sont limitées par le fait que l’enfant ne peut encore penser logiquement
Permanence de l’objet
Fait pour un enfant de comprendre qu’un objet ou une personne continuent d’exister même s’ils ne sont pas dans son champ de perception Elle se construit graduellement durant le stade sensorimoteur Son acquisition indique que le nourrisson commence à se former une représentation mentale des objets
Cette période marque le début de l’imitation différée soit la reproduction après un certain laps de temps d’un comportement observé Ceci est possible car l’enfant estmaintenant capable de récupérer cette représentation dans sa mémoire
Durant cette période, l'enfant qui vient au monde avec un ensemble de réflexes, change et devient de plus en plus apte à organiser et diriger volontairement ses activités Comprend six sous-stades Acquisition importante: la permanence de l’objet
Un échec n'est utile que dans la mesure où la personne possède suffisamment de connaissances pour en comprendre les raisons
Le développement cognitif se fait en utilisant les échecs
Consiste à modifier une structure cognitive existante pour intégrer une nouvelle information.
Consiste à intégrer une nouvelle information dans la structure cognitive existante.
▪ Toutefois… ▪ Si les élèves perçoivent le personnel comme étant chaleureux et équitable, ils vont avoir plus tendance à rapporter les épisodes d’intimidation et à demander de l’aide ▪ Moins d’épisodes d’intimidation si les élèves croient que leur enseignant.e se pose nettement anti-bullying ▪ Le changement de perception des élèves par rapport à l’attitude de leur prof est lié significativement à l’efficacité des programmes d’intervention
▪ Les jeunes perçoivent en général les enseignant.e.s comme étant incapables ou peu intéressé.e.s à intervenir ▪ …voire même tolérant.e.s quant au bullying ▪ En parler au personnel peut même générer une augmentation des degrés de victimisation ▪ Les enseignant.e.s rapportent quatre difficultés en particulier lorsqu’il s’agit d’intimidation ▪ Identifier les épisodes d’intimidation lorsqu’ils se produisent en leur absence ▪ Évaluer à quel point un incident rapporté est sérieux/inquiétant ▪ Adresser les comportements persistants d’agressivité et d’intimidation ▪ Trouver des solutions en collaboration avec les parents
Les employé.e.s peuvent encourager la victimisation en croyant que… ▪ …l’intimidation fait partie du développement normatif ▪ …les agresseurs vont arrêter spontanément ▪ …les enfants/adolescent.e.s doivent apprendre à résoudre leurs conflits ▪ …les conflits entre les jeunes sont le reflet de jeux et de moqueries inoffensives ▪ …la victime provoque les attaques
Souvent ne sont pas vraiment conscients de l’ampleur du phénomène ▪ 46% des victimes disent qu’elles ont parlé à leurs professeur.e.s du « bullying » ▪ 71% des enseignant.e.s disent intervenir toujours, contre 25% des élèves qui disent que les enseignant.e.s interviennent toujours ▪ En fait, les enseignant.e.s interviennent dans 14% des épisodes en classe et dans 4% des épisodes dans la cour de récréation ▪ Le peu d’intervention pourrait s’expliquer par: ▪ La majorité des épisodes sont verbaux ▪ Les épisodes sont courts ▪ Les épisodes se produisent au cours de moments où la supervision est plus faible
Les parents peuvent encourager la victimisation en croyant que… ▪ …l’intimidation fait partie du développement normatif ▪ …les agresseurs vont arrêter spontanément ▪ …les enfants/adolescent.e.s doivent apprendre à résoudre leurs conflits (Si mon enfant se défend une fois, l’autre enfant va arrêter de le harceler) ▪ …mon enfant pense que ça va empirer si j’en parle; je ne peux donc pas en parler à la direction scolaire ▪ …mon enfant n’est certainement pas un bully!
▪ Les parents des agresseurs peuvent soutenir cecomportement en donnant eux-mêmes de la valeur aux comportements agressifs ▪ Les parents des victimes peuvent mettre leurs enfants à risque en encourageant peu l’indépendance et la socialisation
▪ L’agresseur: celui qui prend les initiatives pour déclencher les agressions (le « leader ») ▪ La victime: celle qui est la cible d’agressions systématiques ▪ Les assistants: suivent et assistent l’agresseur ▪ Les renforçateurs: encouragent l’agresseur avec des rétroactions ▪ Les défenseurs: défendent la victime ▪ Les « outsiders »: en retrait, ne réagissent pas à la situation
▪ Les pairs sont présents au cours de 85% des épisodes de victimisation se déroulant en classe et dans la cour de récréation ▪ Les pairs assument plusieurs rôles dans la victimisation
▪ Hautement rejetés par leurs pairs ▪ Présentent à la fois des problèmes extériorisés et intériorisés ▪ Présence particulièrement élevée d’adversité familiale: maltraitance et/ou négligence ▪ Scores élevés autant dans les échelles d’agressivité réactive que proactive ▪ Forte présence d’impulsivité, de problèmes de régulation émotionnelle et d’hyperactivité ▪ Conséquences: ‘mélange’ malheureux des conséquences associées au fait d’être agresseurs ou victimes
▪ Difficultés de concentration ▪ Absentéisme ▪ Décrochage scolaire ▪ Troubles anxio-dépressifs ▪ Troubles du sommeil ▪ Isolement social ▪ Solitude ▪ Sentiment de culpabilité ▪ Risque + élevé de tentatives de suicide ▪ Difficultés qui risquent de perdurer à l’âge adulte, c’est-à-dire jusqu’au collège et en milieu de travail ▪ Développement d’un « schéma de victimes » ▪ Biais de réputation
▪ Davantage isolées socialement (i.e., rejet), souvent absence d’ami.e réciproque ▪ Si ami.e.s réciproques = aussi victimisé.e.s et risque d’augmenter la victimisation ultérieure ▪ Plus sujettes à détresse psychologique et à l’anxiété ▪ Soumises et peu sécures ▪ Physiquement plus faibles ▪ Parents surprotecteurs et peu assertifs ou abusifs
▪ Risques accrus de développement de troubles psychologiques et de problèmes avec la justice ▪ Dépression ▪ Alcoolo-dépendance ▪ Conduites antisociales ▪ Risque accru de devenir des harceleurs sexuels ▪ Rapportent abus verbaux et physiques dans relations amoureuses ▪ Double les risques de délinquance à l’âge adulte
▪ Orientés positivement vers les comportements agressifs, peu empathiques ▪ Considèrent les comportements agressifs comme un moyen efficace d’atteindre leurs buts ▪ Problèmes d’habiletés sociales? ▪ 3 sous-types ▪ Populaires avec intelligence sociale élevée ▪ Populaires avec intelligence sociale modérée ▪ Rejetés avec intelligence sociale faible ▪ Socialement ‘bistratégiques’ manipuladores ▪ Rôle de l’estime de soi = pas clair ▪ Même s’ils ne sont pas appréciés, peuvent être perçus comme populaires, cool et avec un statut social élevé et ont souvent un rôle très central auprès de leur groupe de pairs ▪ Perçoivent leurs parents comme autoritaires, punitifs et n’offrant aucun soutien et rapportent moins de cohésion sur le plan familial
Agressivité réactive
▪ Agressivité réactive (aussi appelée ‘affective’ et ‘à sang chaud’) = Résultante d’une difficulté d’adaptation qui se manifeste par des mécanismes insuffisants sur le plan de l’autorégulation socio-émotionnelle et comportementale ▪ Jeune qui va réagir agressivement, de façon impulsive, à une provocation ou à un geste déplacé, sans essayer de se calmer ou de prendre un peu de distance ▪ Tendance à attribuer des attributions hostiles ▪ Est une « réaction » plus qu’une « planification »
Agressivité proactive
▪ Agressivité proactive (aussi appelée ‘instrumentale’ et ‘à sang froid’) = Résultat d’une stratégie visant à contrôler, à dominer ou à s’accaparer ▪ Rarement spontanée ou en réaction à une agression reçue ▪ Habiletés sociales dans la moyenne ou supérieure à la moyenne ▪ Moyen parmi tant d’autres pour obtenir certains avantages
▪ Difficile d’avoir un critère objectif pour juger si présence d’intimidation ▪ L’évaluation devrait aussi se fonder sur l’intensité des gestes posées, les formes de, ainsi que leur potentiel à générer un trauma
▪ La capacité d’une personne à modifier les statuts des autres en procurant des ressources ou en administrant des punitions ▪ N’est pas simplement un conflit entre 2 jeunes ▪ N’est pas un jeu fondé sur un consentement mutuel ▪ Attention de ne pas considérer toute relation de pouvoir comme étant nocive
Affiliation avec des groupes déviants
Entraînement à la déviance
Effet iatrogène
maladie ou trouble provoqué/exacerbé par un traitement algo que empeora el problema
▪ Renforcements positifs provenant des amis déviants qui constituent un facteur clé dans l’émission ultérieure de comportements problématiques ▪ Partage des histoires déviantes, de planification de mauvais coups, etc. qui suscitent des réactions positives (ex.: rire, approbation…) ▪ S’observe dans les dyades d’amis et dans les groupes ▪ Les garçons = plus sensibles à l’influence d’amis délinquants ▪ Parfois observé dans les interventions offertes aux adolescents en difficulté ▪ Les interventions de groupe = particulièrement dommageables
Mécanismes explicatifs
▪ Hypothèse de la confluence rio - agua - oceano
Au début de l’adolescence, la tendance des jeunes agressifs à s’affilier avec d’autres enfants agressifs deviendrait progressivement de plus en plus importante. Les garçons agressifs convergent graduellement les uns vers les autres pour venir à former des groupes de plus en plus homogènes sur le plan des conduites agressives et antisociales
▪ Hypothèse de la compensation
les falto amor en casa buscan afecto en otros
Pairs déviants: on réfère ici à des groupes d’ados qui s’engagent dans des conduites souvent illégales (délinquance, consommation drogues/alcool, sexualité à risque
La popularité
Pourquoi populaires et agressifs
▪ Serait un moyen d’acquérir et de maintenir son statut ▪ Les populaires sont très stratégiques dans l’utilisation des comportements d’agression ▪ Vont viser des cibles plus faibles/vulnérables et des compétiteurs sociaux qu’ils perçoivent menaçants
Popularité: paradoxe
▪ Les populaires: sont habiles socialement , facilité à comprendre autrui et d’agir efficacement avec l’autre en situation d’interactionsociale; mais… ▪ …ne sont pas systématiquement appréciés ex.: les agresseurs dans un contexte de bullying; ▪ La popularité est parfois associée négativement à des comportements prosociaux ▪ …ont souvent recours à l’agressivité physique et relationnelle ▪ Agressivité relationnelle (ou indirecte) « Agressivité qui vise àblesser l’estime de soi d’une autre personne ou de rompre ses relations avec les pairs, en utilisant le chantage, la menace d’exclusion, les commérages cruels ou les expressions faciales de dédain »
Développement des conduites agressives chez les élèves populaires au secondaire
Popularité perçue
Affiliation ami.e.s populaires et agressifs
Augmentation conduites agressives
lien avec popularité et appréciation
▪ Être actif sexuellement (pénétration et sexe oral) à 16 ans est corrélé à une augmentation de la popularité ▪ Être actif sexuellement n’est pas corrélé avec le fait d’être apprécié/aimé ▪ Toutefois, il y a un double standard par rapport aux comportements sexuels et les filles et les garçons ne seront pas jugés de la même façon pour les mêmes comportements ▪ On a observé une association plus forte entre antisocialité et popularité qu’entre appréciation et popularité
la popularité correspond au fait d’être visible, d’avoir du prestige, un statut élevé et d’être socialement central et dominant
Conception traditionnelle
• Comportements prosociaux • L'ensemble des comportements sociaux observables orientés vers le bénéfice d'autrui ou le partage des coûts et bénéfices avec autrui • Positivement tournés vers autrui • Très habiles à former et maintenir des relations de qualité • De bons meneurs de groupe (i.e., leadership élevé)
enfants rejetés
retrait social
plus fréquemment victimes de harcèlement par les pairs, ont moins d’ami.e.s et la qualité de ces amitiés est plutôt pauvre
Les rejetés inhibés (i.e., en retrait social): se perçoivent très négativement et manifestent de la détresse psychologique
À risque pour les troubles intériorisés
agressifs
Les enfants rejetés agressifs = moins victimes de harcèlement et sont en mesure d’entretenir des relations amicales (i.e., affiliation avec des pairs déviants)
Les rejetés agressifs: ont une vision plus positive de leur réalité sociale
À risque pour les troubles extériorisés
30%-40% des enfants rejetés le sont sur une période de plus de 4 ans Forte stabilité en période de transition scolaire, malgré l’opportunité d’un nouveau départ… Dans la même veine: les jeunes victimisés risquent de conserver leur statut malgré un changement d’école Plus grande stabilité du statut social chez les enfants rejetés, populaires et moyens
Maxime et David ont reçu peu (ou pas du tout) de nominations positives et beaucoup de nominations négatives = rejetés Se sont désignés comme amis réciproques Ont reçu beaucoup de nominations dans les énoncés d’agressivité physique
a y b coinsiden ( o no) en se mejores amigos
Populaire : Score d’acceptation élevé Score de rejet faible Rejeté: Score d’acceptation faible Score de rejet élevé Négligé: Score d’acceptation faible Score de rejet faible Controversé: Score d’acceptation élevé Score de rejet élevé Moyen: Scores de préférence dans la moyenne
1- L’intimité 2- Homophilie (ir con la persona que me interesa (a) Processus de sélection (y incluant ‘by default’) (b) Processus d’influence (c) Processus de désélection 3- Contexte 4- Émergence des amitiés garçons/filles 5-Réseaux d’amis (cliques) versus les bandes (« crowds »)
▪ Déf.: Encouragements mutuels à discuter, de manière répétée, des problèmes, les spéculations inlassables à propos de leurs causes et de leurs conséquences et la centration sur les émotions négatives qui y sont associées ▪ Touche surtout les filles ▪ Contribue à la fois au sentiment de proximité éprouvé par les filles dans le contexte amical et à l’apparition de symptômes dépressifs et anxieux ▪ La corumination contribue aussi à une augmentation de la sécrétion de cortisol chez les femmes ▪ Ce sont surtout les discussions portant sur relations interpersonnelles qui s’avèrent problématiqu
Les amitiés féminines diffèrent des amitiés masculines: ▪ L’amitié entre filles est davantage fondée sur le partage de confidences et sur le soutien mutuel (côté sombre: corumination) ▪ Les garçons ont plus d’amis mais leurs relations sont moins caractérisées par l’intimité et l’échange d’affection. Leurs amitiés tournent autour de la pratique d’activités communes (côté sombre: délinquance)
Encouragée socialement Les activités organisées pour les enfants à cette période sont souvent divisées selon les genres Ce phénomène de séparation selon le genre s’observe dans plusieurs cultures
Définition: tendance à interagir de préférence avec des personnes de son genre Pourquoi? Choix des activités privilégiées Filles choisissent surtout des modes d’interaction relativement calmes leurs activités font souvent appel à la coopération en dyade ou en petit groupes Garçons préfèrent les activités de groupe plus turbulentes préfèrent les activités avec contacts physiques et bousculades Donc, ces modes d’interaction sont incompatibles On peut observer ce phénomène dès l’âge de 2 ans, mais atteint son apogée vers 8-10 ans
Albert Bandura (néo-béhavioriste)
Il ressort des travaux de Bandura qu’il est préférable de se comparer avec des personnes égales ou légèrement supérieures à soi. Pourquoi ? Parce qu’elles offrent des défis réalistes, certaines chances d’atteindre le succès et que cela constitue des éléments de motivation pour améliorer la performance.
Selon cette approche, la fonction première du groupe de pairs est de permettre à l’enfant d’évaluer ses compétences dans divers domaines. Les pairs constituent une base de comparaison plus adéquate que des adultes pour évaluer de façon réaliste ses propres capacités. Avec qui est-il préférable de se comparer ?
études de Harlow
▪ Incapacité de s’adapter une fois adolescent à un groupe de pairs: ils restaient isolés. Quand ils leur arrivaient de jouer, c’était avec un autre singe qui avait également connu l’isolement. ▪ Immaturité sexuelle: les mâles ne savaient pas comment approcher une femelle et la femelle ne savait pas comment attirer le mâle. ▪ Tendance anormale à l’agressivité chez ces singes.
Basée sur des études avec des singes qui ont montré que les jeunes singes pratiquent, à travers leurs jeux, les parades et les comportements qui leur permettront de bien s’intégrer dans les groupes adultes, le contact avec les autres enfants aident ceux-ci à comprendre les structures hiérarchiques
Selon l’approche éthologique, basée sur la théorie de Darwin, les comportements qui se maintiennent sont ceux qui ont une valeur de survie pour les organismes. Selon cette approche, les interactions avec les pairs servent au développement et au perfectionnement des comportements sociaux adultes qui permettent de bien s’intégrer dans le groupe.
1. Les relations avec les pairs sont caractérisées par la réciprocité des échanges et des attentes. 2. Les relations d’amitié sont volontaires; l’interdépendance est la règledominante. 3. Elles assument des fonctions liées à l’acquisition des habiletés qui régissent les liens de proximité, comme les amitiés ou les relations amoureuses : la capacité d’entrer en relation avec les autres, l’engagement dans les relations intimes ainsi que la gestion des conflits interpersonnels. 4.Les résultats d’une recherche récente suggèrent qu’au cours de l’adolescence (i.e., 17-19 ans), ce sont des dimensions des relations avec les pairs qui expliquent la satisfaction conjugale à l’âge adulte (i.e., 27 à 30 ans). La satisfaction conjugale à l’adolescence n’est pas liée à la satisfaction conjugale à l’âge adulte
Les adolescent.e.s ont donc deux tâches à « réaliser » dans leurs relations avec leurs parents: Acquérir leur autonomie: • se manifeste par l’augmentation de l’intensité des conflits entre parents et adolescent.e Maintenir leur attachement: • se traduit par la continuité de l’attachement de l’adolescent.e pour ses parents
Augmentation de l’intensité des conflits: Plusieurs théoriciens croient que l’augmentation des tensions entre les parents et les enfants: • peut être saine et nécessaire au développement • ferait partie du processus d’individuation et de séparation Dans ce processus: • la remise en question des valeurs des parents semble être un élément essentiel à la formation de l’identité
La nature des conflits
• Les désaccords ne portent pas sur des questions d'ordre social, politique ou économique mais bien sur des questions quotidiennes comme le travail scolaire, les tâches ménagères, les amis, les sorties, l'heure de rentrée et l'apparence personnelle • La plupart du temps, les conflits ne vont pas se résoudre avec des compromis • Vers la fin de l'adolescence, les conflits portent davantage sur les sorties amoureuses et la consommation d'alcool • Divergence d’opinions entre ados et parents sur sujets personnels et conventions sociales • Ces sources s'avèrent constantes au fil des générations
Première cause des conflits:
• L’ambivalence entre l'indépendance et la dépendance • Souvent, on assiste à une augmentation des conflits mineurs concernant les problèmes quotidiens • Baisse dans la fréquence des conflits du début de l’adolescence à la miadolescence, puis autre baisse de la mi-adolescence à la fin de l’adolescence, mais… • …la colère associée à ces conflits augmente du début à la miadolescence, et peu de changements jusqu’au début de la vie adulte On estime généralement entre 10 à 15% la proportion de familles qui subissent une détérioration catastrophique de la qualité de la relation parent-enfant au cours des premières années de l'adolescence, et ce sont souvent des familles qui éprouvaient déjà des problèmes avant l'adolescence de l'enfant
Mythe: Les parents et les ados ne s’entendent pas…
• En réalité, la plupart des ados se sentent proches de leurs parents et ils ont d'eux une image positive; pour l'essentiel, ils partagent les mêmes valeurs et recherchent leur approbation. • En réalité, les études montrent que même si les ami.e.s prennent de plus en plus d’importance, l’attachement aux parents reste fort même si le niveau d’intimité avec les ami.e.s devient plus important. • Mais est-ce qu’il y a des conflits? Oui!! Surtout au cours de la première moitié de l’adolescence/12-15 ans
• La façon d’entrer en contact avec autrui, chercher/fuir la présence des autres, donner/recevoir, gagner/perdre, etc. = comportements acquisdans la famille, expérimentés et adaptés à l’extérieur du cercle familial • Construction progressive d’une vie sociale autonome = tâche développementale à l’adolescence • Paradoxe = vouloir garder l’adolescent.e dans son cercle implique de soutenir la distanciation (et non la freiner) • Hypothèse du synchronisme = correspondance entre la quête d’autonomie de l’adolescent.e et la délégation de responsabilités que lui consentent ses parents
Limites de la typologie des styles parentaux
• Les styles « purs » ne sont pas la norme • Style parental peut varier selon les circonstances • Chaque parent peut avoir son style! Différences entre père et mère • L’enfant ou l’adolescent.e est susceptible d’influencer sur le style de ses parents
Autre style: ‘Overparenting
• Parents très stricts mais qui s’impliquent dans tous les aspects de la vie de leurs enfants • Cherchent à régler eux-mêmes les problèmes de leurs enfants • Cherchent à dégager tous les obstacles qui se présentent dans le développement de leurs enfants
4. Style désengagé
Discipline faible et affection faible
3.Style permissif
Discipline faible et affection élevée
2. Style démocratique
Discipline élevée et affection élevée
1. Style autoritaire
Discipline élevée et affection faible
la importancia de los papas es importante pero se pierde con el tiempo en la relacion con otras personas
• Rejette l’idée que la personnalité des jeunes est influencée par l’éducation parentale • Rôle des facteurs génétiques • Rôle des pairs
Exemple: délinquance
Les corrélations entre plusieurs dimensions parentales et le développement de la délinquance sont significatives, mais aux mieux modestes Rôle de la génétique = non négligeable!
Ces idées supposent une influence directe et unidirectionnelle des parents sur le développement de leur enfant Rôle de la mère = très prédominant (même aujourd’hui!)
• Autisme = défaillances de l’affection maternelle • Schizophrénie = discours parental perturbant • Anorexie = mères envahissantes et perfectionnistes
Attachement anxieux/ambivalent: pourrait être utilisé dans un contexte où les parents veulent investir, mais ne peuvent pas le faire adéquatement • Attachement évitant: pourrait être utilisé dans un contexte où les parents ne veulent pas s’investir • Dans cette perspective, on parle d’une « négociation » basée sur les dynamiques d’investissement, où les aspects psychopathologiques associés aux styles d’attachement deviennent plus secondaires
• Peuvent être conscients ou inconscients • Comme les mécanismes de défense, peuvent avoir un caractère adapté et inadapté (ex.: retrait actif, hypervigilance)
La mise en place d’efforts cognitifs et comportementaux destinés à gérer des demandes spécifiques évaluées comme étant ardues ou dépassant les capacités d’une personne »
Le déni ou la négation Nier la réalité d'une situation angoissante. Le déplacement Déplacer une réaction sur une autre cible que celle sur laquelle elle est réellement dirigée. La formation réactionnelle Exprimer des émotions ou agir de façon contraire à ce qu'on ressent réellement. La projection Prêter à l'autre des intentions, des désirs et des besoins (généralement négatifs) qui sont inconsciemment les nôtres. Le refoulement Reléguer dans l'inconscient un souvenir ou une représentation qui suscite trop d'angoisse. La régression Retourner à des modes d'expression ou à des conduites caractéristiques d'un stade antérieur. La sublimation Canaliser dans une activité socialement acceptable une pulsion qui ne l'est pas.
• Certain nombre d’entre eux sont utilisés de façon permanente et banale • Ceci donne naissance aux « traits de caractères » des personnalités • Le fait d’utiliser les défenses = ne fait pas du sujet une personne « malade ». C’est la façon d’utiliser les mécanismes qui distingue le normal du pathologique: • Inefficaces • Trop rigides • Pas assez variés • Trop fréquents • Mal adaptés à la réalité interne et externe
Objectif:
• Protègent la cohésion de l’appareil psychique • Facilitent l’adaptation au monde extérieur
• Stratégie défensive que l’on va mettre en place sans en être conscient, dans le but d’échapper à une angoisse ou à un conflit interne – en bref: pour se prémunir de ce qui nous fait souffrir. • Inconscients et involontaires • Servent à protéger la conscience d’une émotion douloureuse ou inacceptable
3. Résolution de problèmes
Quand l’enfant est calme et détendu, discuter des balises suivantes de façon rationnelle • Explorer les émotions qui se sont présentées et qui sont à l’origine du comportement/de l’incident/du problème • Échafaudez des idées alternatives et des actions pouvant mener à des comportements plus appropriés et productifs/constructifs • Montrer à l’enfant qu’il a l’habileté pour faire face aux difficultés et gérer les émotions + comportements
2. Si nécessaire: fixer des limites quant aux comportements émis
• Énoncer les limites quant à ce qui est considéré comme acceptable en termes de comportement(s) • Clarifier que certains comportements ne sont pas acceptables • Conserver en tête la dignité de l’enfant (crucial pour voir l’émission d’un comportement acceptable et nécessaire au bien-être)
1. Reconnaître, montrer de l’empathie et valider les émotions de l’autre et apposer des mots/une étiquette à ces dernières
• Reconnaître que d’éprouver des émotions est normal et naturel et ne relève pas toujours d’un choix personnel • Reconnaître le comportement en lien avec l’émotion comme une forme de communication • Porter attention aux signes physiques et verbaux de l’émotion ressentie • Adopter la perspective de l’autre (mentalisation) • Utiliser des mots pour refléter à l’autre les émotions ressenties et l’aider à mettre une étiquette sur ces émotions • Fournir du soutien et de l’empathie, permettre le retour au calme • Fournir un narratif au sujet de l’expérience émotionnelle (création de liens cognitifs)
Processus conscients ou inconscients permettant de monitorer, évaluer, moduler et gérer les expériences émotionnelles en termes d’intensité, de forme, de durée, des états physiologiques associés et des comportements
• Définition: Demandes minant les habiletés de l’organisme à retrouver homéostasie
Peur - colere - tristesse - degout - surprise - joie
Emotion perçue comme intolérable, inacceptable Tentative de suppression Echec de la suppression Affect négatif Emotion perçue comme tolérable, acceptable Acceptation Retablissement naturel de l'humeur
• Évaluation subjective de notre relation à des stimuli en termes de significativité pour notre bien-être • Préparation à rechercher, maintenir ou retrouver bienêtre
• Pas d’emphase sur les aspects développementaux: les principes sous-jacents aux théories semblaient s’appliquer pour toutes les périodes • L’aspect socio-affectif était peu discuté/envisagé • Peu d’intérêt pour les aspects génétiques et biologiques • L’agent de socialisation principal: la mère
Chronosystème
Réfère aux influences découlant du passage du temps (i.e., effets de l’expérience sur le comportement ultérieur, comme divorce)
Ontosystème
C’est l’organisme lui-même, avec ses caractéristiques innées ou acquises, aux plans physique, émotionnel, intellectuel, comportemental…
Macrosystème
Réfère à la culture dans sa globalité : • Sous-cultures • Croyances et valeurs • Sexisme • Tolérance de la violence • Etc. Exemple: La culture de la minceur pourrait influencer le développement d’un désordre alimentaire chez une adolescente
Exosystème
Réfère à l’environnement socioéconomique : • Relations de travail des parents • Conseils de la commission scolaire • Décisions gouvernementales Exemple: Un enfant dont le parent perd son emploi va être affecté par l’exosystème
Mésosystème
Réseau de relations entretenues par les éléments du microsystème : • Ex.: Rapports entre la famille et les ami.e.s Exemple: Un enfant pourrait être perturbé par le fait que ses parents ne veulent pas qu’il fréquente certains camarades
Microsystème
Environnement immédiat de l’individu, sa réalité quotidienne (lieux physiques et personnes) : • Parents • Fratrie • Pairs • École • Etc. Un jeune enfant va souvent n’avoir accès qu’à un seul sous-système, mais à mesure qu’il grandit va développer accès à plusieurs autres sous-systèmes (principe de transition écologique)
Le développement est le résultat des interactions continuelles et réciproques entre l’organisme et l’environnement • L’organisme et l’environnement s’influencent mutuellement et constamment, chacun s’adaptant en réponse aux changements de l’autre • L’adaptation c’est l’équilibre entre les forces et les faiblesses de l’individu et les risques et les opportunités rencontrés dans l’environnement
L’être humain se construit à travers ses interactions sociales Il développe ses compétences et ses connaissances grâce aux conseils, au soutien et à l’enseignement prodigués dans un contexte culturel donné
Burrhus Frederic Skinner raton
Boîte de Skinner
Renforcement
Punition négative:
Stimulus agréable retiré après un comportement pour diminuer la probabilité de réapparition du comportement. Ex. Être privé de dessert
Punition positive
Stimulus désagréable appliqué après un comportement pour diminuer la probabilité de réapparition du comportement Ex. recevoir une contravention
L’extinction
Utilisée pour faire disparaître un comportement Il s’agit d’ignorer le comportement indésirable Exemple : Ignorer un adolescent qui cherche à interrompre votre conversation avec quelqu’un d’autre. Un comportement renforcé sur une base intermittente est plus résistant à l’extinction
Renforcement intermittent:
Comportement renforcé à l’occasion lorsqu’il se produit
Renforcement continu:
Comportement renforcé chaque fois qu’il se produit
Renforcement secondaire:
Renforcement qui doit être appris Ex.: l’amour de la bière
Renforcement primaire:
Renforcement qui n’a pas à être appris Ex.: un bébé n’a pas besoin d’apprendre à être renforcé par le lait
Renforcement négatif:
négative
Lorsqu’on retire quelque chose d’agréable
positive
Lorsqu’on ajoute quelque chose de désagréable
Dans les deux cas, l’objectif est de réduire (ou éliminer le comportement
conceptos
Stimulus désagréable retiré après un comportement pour augmenter la probabilité de réapparition du comportement. Ex. Être exempté de faire la vaisselle
Renforcement négatif : exemple avec attaque de panique - evitamiento
curva exposicion
curva neutralisacion
curva evitamiento
Renforcement positif:
Stimulus agréable appliqué après un comportement pour augmenter la probabilité de réapparition du comportement Ex. gagner au casino
Renforcement négatif - DIFERENTE- punition
el refuerzo negativo quiere aumentar un comportamiento al eliminar algo negativo, mientras que la punición quiere disminuir un comportamiento
Béhaviorisme radica
Supériorité du renforcement sur la punition La punition est moins efficace car elle: • doit être immédiate • doit être administrée chaque fois • ne fournit pas de réponses nouvelles adéquates Selon Skinner, si on veut éliminer un comportement, il est toujours préférable de choisir un comportement alternatif qui lui sera renforcé Soutien empirique à cet effet: la fessée semble nuire aux enfants dans leur capacité à la résolution de problèmes et la régulation émotionnelle + comportementale
Attention à la valeur « renforçante » du stimulus!!! Il peut y avoir discordance entre l’intention et le résultat Un comportement jugé renforçant pourrait… - Ne pas susciter de réaction - Être en fait une punition C’est le résultat qui compte!! De plus, ne jamais tenter d’effectuer un renforcement avant que le comportement désiré soit émis: risque de renforcer un autre comportement
Forme d’apprentissage dans laquelle une réponse: • continue de se produire parce qu’elle a été renforcée • cesse de se produire parce qu’elle a été punie
John Broadus Watson bebe y rata
Petit Albert »
The Behaviorist Manifesto
Watson a été le 1er béhavioriste à l’appliquer à l’étude du développement humain. Il croyait que toutes les émotions et tous les comportements humains pouvaient s’expliquer par les principes du conditionnement. Il a montré comment le conditionnement classique peut permettre d’expliquer les phobies.
Conditionnement classique/répondant: TSPT
SC/REACCION CONCIENTRE RC/REACCION CONCIENTRE
SI/ESTIMULO INCONCIENTE RI/REACCION INCONCIENTRE
Généralisation Processus qui permet qu’une réponse déclenchée par un stimulus conditionnel particulier puisse être émise en présence d’un stimulus ressemblant au stimulus original
The Behaviorist Manifesto Psychology as the behaviorist views it is a purely objective experimental branch of natural science. Its theoretical goal is the prediction and control of behavior. Introspection forms no essential of its methods… » (Watson, 1913)
Ivan Pavlov perro
asociacion perro comida campana
Conditionnement classique
Ejemplo: el perro la comida y la campana = salivacion Par association, le stimulus auparavant neutre (bol) en vient à provoquer la même réponse que la nourriture.
Apprentissage grâce auquel un stimulus finit par déclencher une réponse. Après avoir été associé à un autre stimulus qui, lui, provoque automatiquement cette réponse.
la boîte noire
Les behavioristes classiques ont désigné la boîte noire ce qui est entre « S » et « R »… Stimulo------- BOITE NOIRE---------Reponse …c-à-d que pour les béhavioristes traditionnels: tous nos comportements sont liés de manière causale … …c-à-d sont dus à une cause objective ; ce qui se passe dans la « boîte noire » n’est pas intéressant
probabilisme
C1 + C2 + C3 = augmentation de la probabilité d’apparition d’un phénomène (probabilisme)
Déterminisme
Théorie selon laquelle les événements du réel, y compris ceux du monde humain, sont soumis à un enchaînement causal nécessaire C1 + C2 + C3 = apparition d’un phénomène (déterminisme)
Approche béhavioriste
C’est une approche qui a une conception déterministe du développement humain. Déf.: Vision selon laquelle l’environnement joue un rôle déterminant dans l’orientation des comportements.
Met l’accent sur les comportements observables, mesurables et quantifiables. Le développement résulte d’un apprentissage donc comme un ensemble de réactions à des stimuli et à des évènements extérieurs.
•Tout phénomène devrait être observé selon une perspective comportementale et observable • Les béhavioristes (radicaux) soutiennent que les pensées, sentiments et la personnalité sont secondaires, la seule chose à considérer étant le comportement observable
Gestion du transfert et du contre-transfert
1. la conscience de soi - Être conscient de ses propres réactions émotionnelles et de ses préjugés, goûts, préférences, etc. 2. Encourager le patient à explorer ses sentiments - Amène éventuellement patient à mieux comprendre ses modèles de comportement et de relations 3. Fixer ses limites - Le fait de ne pas fixer suffisamment de limites peut amener un cumul de problèmes de transfert 4. Rechercher une supervision ou un soutien
Risques
1. Confusion dans la relation thérapeutique - Le thérapeute risque d’agir selon ses propres sentiments (ex.: difficultés conjugales) 2. Renforcement des schémas négatifs - Exemple: Schéma d’abandon qui influence l’attitude du thérapeute 3. Préoccupations éthiques - Pourrait amener thérapeute à ne pas fournir un traitement efficace 4. Efficacité limitée de la psychothérapie
Relation transférentielle: Personnalité et vécu du patient + thérapeute influencent la relation
Exemples
La réaction du thérapeute face à la colère du patient - Amène défensive, désinvestissement… L’attirance du patient pour le thérapeute La réponse du thérapeute à la vulnérabilité d’un patient - Peut amener besoin de protéger excessivement le patient, implication excessive… La méfiance du patient envers le thérapeute - Toujours s’efforcer de créer un climat de confiance et ne pas prendre ça personnel La réaction du thérapeute face à la résistance d’un patient - Génère frustration, sentiment d’incompétence…
Contre-transfert: Ce que le thérapeute ressent du sujet, réactions affectives conscientes et inconscientes
Contre-transfert du thérapeute
- Absence de contre-transfert
- Peut conduire à une froideur excessive
- Parfois négatif
- Présence d’agressivité, de mépris, etc. - Peut amener un désinvestissement
- Excessivement positif
- Identification massive au patient et/ou perte d’objectivité
- Le plus souvent: positif
- Relation thérapeute-patient de qualité, empathie, action thérapeutique efficace - Identification du thérapeute au patient et compréhension de sa situation tout en étant capable de garder une certaine distance - Objectivité nécessaire à la prise de décisions thérapeutiques
- Réaction, consciente ou non, exprimée ou non, au transfert du patient - Directement lié à la personnalité et à l’éducation (c’est-à-dire histoire personnelle) du thérapeute - Le thérapeute risque alors inconsciemment d’attribuer les attitudes de son propre entourage à son patient
Transfert: Affects du sujet pour le thérapeute, lien affectif conscient et inconscient
Transfert du patient
Ambivalence: transfert +++ et transfert ---
Transfert négatif: rejet/hostilité
- Répétition de situations conflictuelles vécues dans le passé - Peut être la cause de résistances
Transfert positif: sympathie
- Sentiments amicaux et tendres, conscients ou non - Peut être la cause de résistances
-Le patient fait inconsciemment du thérapeute l’objet de ses relations affectives -Réactions qu’il aurait pu avoir vis-à-vis des personnes qui ont joué un rôle important au cours de son enfance, plus précisément…: -Déplacement d’une ancienne relation affective sur la personne du thérapeute, représente le processus par lequel les désirs inconscients du patient s’actualisent dans la relation avec le thérapeute -Automatique, incontournable et indépendant de tout contexte de réalité -Verbal ou non-verbal -En dehors du cadre thérapeutique, le phénomène de transfert serait constant dans toutes les relations
Désorganisé
Stratégies
- L’enfant a besoin d’une figure d’attachement avec lien stable - Counseling familial et thérapie - Fournir des rétroactions positives de façon constante dans la classe + environnement scolaire - Éviter les menaces à la sécurité + image personnelle - Réduire la proximité et l’engagement dans des situations de crise - Fournir exercices de relaxation - Donner des choix fermés pour atténuer son sentiment de contrôle - Utiliser des activités concrètes et mécaniques entre les tâches/moments de transition - Limites, règles et routines consistantes – calmes et prévisibles - Assurez vous que tout le personnel est au courant des besoins de l’enfant et s’entendre sur les procédures à suivre - Utiliser une minuterie pour baliser les tâches et favoriser concentration
- Contrôlant : veut tout décider par lui-même, peut donner des ordres à l’adulte - Tendance à vouloir contrôler toutes les interactions - Court, bouscule, semble incapable de jouer (surtout dans contextes moins supervisés et dans moments de transition) - Proximité n’amène pas d’apaisement et éloignement amène agitation - Anxiété ++++++ - Rendement scolaire --- - Confiance à l’autorité --- - Semble réagir à des déclencheurs invisibles - Rejet des tâches car crainte de ne pas réussir - Ne semble pas permettre aux autres de lui apprendre quelque chose (crainte de se sentir humilié) - CT: L’adulte se sent incompétent (et parfois l’adulte peut même craindre l’enfant)
Anxieux-ambivalent
- Diviser les tâches en plusieurs étapes - Utiliser une minuterie pour baliser les tâches et favoriser concentration - Utiliser jeux de table pour favoriser le développement du contrôle partagé et bien-être +++ - Placer l’enfant dans un contexte de responsabilité dans une tâche - Favoriser tâches en petits groupes pour favoriser développement habiletés sociales - Planifier + préparer l’enfant aux débuts, milieux et fins - Impliquer les parents - Exercices de relaxation - Apprendre progressivement à l’enfant à réguler ses émotions et développer résilience
Anxiété +++ et difficilement apaisé - Rendement scolaire --- - Recherche d’attention assez constante - Anxiété de séparation - Pauvre concentration - Se montre très dépendant.e. quant au soutien de l’enseignant.e. Tend à se tenir près de l’adulte, s’accroche à ce dernier quant ils’éloigne - Hypervigilant sur les activités des adultes - Va montrer de l’hostilité à l’enseignant.e si frustré.e. - Peut parler excessivement et/ou faire les clowns pour conserver l’attention de l’enseignant.e. - Peut se présenter comme très articulé.e., mais rendement scolaire reste --- - Négocie sans fin, se montre « insatiable »; semble constamment insatisfait.e. - CT: L’adulte se sent à bout de souffle
Évitant
Stratégies
- Demander à l’enfant d’aider l’enseignant.e avec des tâches spécifiques + très structurées + très concrètes - Encourager l’enfant à solliciter de l’aide de la part des adultes - Favoriser participation à des jeux très structurés MAIS éviter les jeux avec des composantes de gagnant.e.s + perdant.e.s - Amener l’enfant à travailler avec autre élève ou petits groupes, supervisé par adulte - Counseling familial - Utiliser métaphores pour décrire émotions (ex.: rouge de colère, avoir une peur bleue) - Démontrer à l’enfant qu’on pense à lui-même s’il n’est pas là (ex.: « j’ai pensé à toi quand...) - Graduellement amener développement habileté à faire confiance aux adultes + expression émotionnelle
- Se tient loin de l’adulte - Semble s’auto-suffire; ne se réfère pas à l’adulte pour combler ses besoins - Joue en parallèle avec les autres enfants - Tranquille, plus isolé qu’autre chose - Les relations amicales manquent de profondeur - Semble ne pas vouloir déplaire à l’adulte - L’hostilité envers l’enseignant.e va être dirigée sur les tâches - Parfois explosions de colère qui semblent sortir de nulle part - Rendement scolaire généralement --- - CT: L’adulte se sent inutile
Sécurisant
- Participe activement - Respecte les consignes même en l’absence de l’adulte - Poursuit ses activités que l’adulte soit près de lui ou non - Rendement scolaire +++ - Lorsqu’en difficulté, demande l’aide de l’adulte - Se réfère à l’adulte - La négociation fonctionne bien - CT: L’adulte se sent utile et valorisé
changements autour de 6-11 ans
ninas anxiosas ambibalenes
ninos evitant
Insécurisants
▪ Type désorganisé (63)
1. Les parents sont en même temps source de réconfort et de peur. Ces enfants ne manifestent aucun style d'attachement organisé: ils sont confus, désorientés, leurs comportements sont ontradictoires (ex: s’approche et ensuite recule effrayé). Ils sont ceux qui sont le moins aptes à utiliser les adultes pour faciliter l’exploration ou s’apaiser 2. Souvent retrouvé dans situations d’abus et de négligence, psychopathologie parentale ou deuil important vécu par le parent
toxicoan, itinierantes, alcoholicos
abuso maltrato, en nino va volverse un poco adulto critico
papas con probelmas de salud mental pero no abusibos, inversion de roles, ninios qeu se encargan de sus papas
▪ Type anxieux/ambivalent ~ 10-15% des bébés (60)
• Implication très marquée dans les relations avec les parents • Semblent incapables de faire le point sur les relations d’attachement • Perdent le fil durant l’entrevue (s’emportent, discours vague et confus…)
Vient soit de…:
• Imprévisibilité de la part des parents quant aux demandes de proximité de l’enfant. L’enfant ne sait plus à quoi s’attendre • Encouragement involontaire de la part des parents de comportements de dépendance de l’enfant. Le parent montre insatisfaction et déception lorsque l’enfant ne semble pas avoir besoin d’eux. Amène immaturité et dépendance chez l’enfant • « Être avec » > « Être distinct » • Être soi-même = disparaître
1• Lors de la première étape, l’enfant fait peu d’exploration. Il reste près de la mère 2• Il devient très bouleversé lors de son départ et elle ne parvient pas à le réconforter à son retour: l'enfant cherche un contact avec elle tout en lui résistant par des coups de pieds et des contorsions
▪ Type évitant (56) ~ 20% des bébés
chez adultes)
• Estiment que leurs relations d’attachement ont eu très peu d’impact sur leur développement • Incapacité à se rappeler des épisodes spécifiques • Normalisation des expériences négatives • Discours incohérent (descriptions générales très positives non supportées par des faits)
1• Au départ, l'enfant joue et ignore la mère 2• Lorsqu’elle quitte la pièce, il ne démontre pas ou très peu de détresse 3• Il évite le contact avec la mère lorsqu'elle revient et n’exprime pas de plaisir à la retrouver 4• Ne fait pas de différence entre sa mère et des étrangers 5• Peu de sensibilité de la part des parents. Évitement des contacts physiques 6• Rejet des demandes de proximité de l’enfant lorsqu’il est en situation de détresse 7• Bonne réponse à l’enfant si ce dernier ne manifeste pas de détresse 8• L’enfant en arrive à cacher sa détresse et fait comme si tout allait bien 9• L’enfant évitant cherche à éviter les situations où il devra être dépendant du parent ou en conflit avec lui 10• Émotions négatives vécues, mais pas nommées ou identifiées
Sécurisant (53) 60-65% des bébés
chez adultes
• À l’aise durant les entrevues • Se remémorent des épisodes spécifiques de leur enfance et présentent un discours cohérent et crédible • Intégration des caractéristiques positives et négatives de leurs relations d’attachement
Implications cliniques
• Des enfants négligés ou victimes d’abus persistent à chercher du réconfort auprès de leur parent au détriment de leur propre sécurité • Il est souvent difficile d’amener les enfants à réaliser et admettre qu’ils sont en danger avec leur parent
~ 60-65% des bébés • Le bébé se sépare aisément de sa mère pour explorer • S’en sert comme base de sécurité • Il est inquiet lors du départ de sa mère • Il accueille sa mère de façon positive; il est rapidement réconforté par sa mère puis poursuit son exploration • Stratégie primaire de tous les enfants • Attentes innées que les parents répondront de façon sensible à nos besoins
Mary Ainsworth (1913-1999) Développe la situation étrange pour étudier les divers types d’attachement de l’enfant à son parent.
Indices d’attachement ( 0-15 mois)
Ainsworth : 1. différenciation des pleurs 2. différenciation du sourire 3. différenciation des vocalisations 4. regard vers la mère 5. pleure quand sa mère quitte 6. sourire et excitation au retour de la mère 7. tend les bras vers sa mère à son retour 8. tape des mains et joyeux au retour de la mère 9. grimpe sur sa mère, l’explore 10. suit sa mère 11. cache son visage contre les cuisses de sa mère 12. va dans les bras de sa mère s’il a peur 13. répond aux caresses de la mère 14. mère = base de sécurité pour l’exploration 15. court vers sa mère lorsqu’il a besoin d’être sécurisé
Situation étrange
a. La mère et l'enfant pénètrent dans une pièce qui ne leur est pas familière; b. la mère s'assoit et le bébé est libre d'explorer les alentours; c. un adulte étranger entre; d. la mère sort de la pièce, le bébé reste seul avecl'étranger; e. la mère revient et l'étranger quitte la pièce; f. sa mère repart; g. l’enfant reste seul un moment; h. l’étranger revient; i. la mère revient et encourage le bébé à poursuivre l'exploration et ses jeux et le réconforte s'il semble en avoir besoin.
The Ugly
• Problèmes de synchronisation qui perdurent et qui ne sont pas réparés (ou réparés trop tard ou incorrectement)
The Bad
• Problèmes de synchronisation, mais « réparation » rapide de la part du parent
The Good
• Synchronisation « parfaite » (quand « ça baigne »)
Étude de Van Den Boom
la sensibilidad materna juega un papel clave en el desarrollo de un apego seguro, incluso en niños con temperamentos difíciles. La intervención permitió que las madres fueran más receptivas a las necesidades de sus hijos, lo que resultó en una mayor seguridad en el apego.
l’attachement:
es réponses de l’enfant sont déterminées par l’expérience relationnelle avec le parent principal
Le tempérament
est souvent défini en tant que substrat de la personnalité déterminé de manière biologique, donc qui implique une prédisposition à adopter un style comportemental qui serait indépendant de l’expérience
Élément critique :
• possibilité de développer une réciprocité avec l’enfant • synchronisation des interactions parent – enfant • influence du tempérament de l’enfant • parfois synchronisation impossible (ex. trouble du spectre de l’autisme)
• (4) Disponibilité émotive générale
• (3) Sensibilité de la réponse
• Personne sensible = • capable de se mettre à la place de son enfant • capable de recevoir et comprendre les signauxdu bébé • capable d’interpréter correctement les signaux • capable de répondre de façon appropriée auxsignaux de l’enfant
• (2) Initiation des interactions
• Plus une mère sourit et caresse son enfant, plus il risque d’être actif et de répondre à ses actions • Les enfants sont portés à aller plus facilement vers les personnes qui initient les interactions • C’est naturel chez la plupart des adultes … on sourit aux enfants avant eux !
• (1) Réponse rapide et constante aux appels de l’enfant
• Un enfant ne s’attache pas à n’importe qui • Des conditions sont nécessaires à l’attachement • L’enfant ne s’attache pas nécessairement à sa mère ni à la personne qui prend soin de lui physiquement ou qui passe le plus de temps avec lui
Très consolidé à partir de la fin de l’adolescence, surtout attachements de type sécurisant et évitant
Dépend du contexte: l’attachement va demeurer d’autant plus stable si le contexte ne change pas
L’attachement est relativement stable
(4) meilleure socialisation avec les pairs
• Les études suggèrent que les enfants de 3 ans attachés à leur mère sur une base sécure ont de meilleures relations avec leurs amis: • Tendent à créer des liens positifs et soutenants • Tendent à initier plus de relations réciproques (aussi positives et soutenantes) • Tendent à partager + • Tendent à présenter moins de comportements agressifs (cris, agressions physiques, etc.)
(3) développement du sens moral
L’attachement permet d’apprendre : • à faire des compromis • à retarder son plaisir (attendre pour obtenir ce qui est désiré) • à modifier son comportement
• (2) capacité d’exploration du milieu
(1) sentiment de sécurité et de confiance…
• les enfants en institution sont souvent très peu sécures et anxieux
4. Attachements multiples (36) 1 año y medio a 2
Vers 1 an et demi ou 2 ans, l’enfant est en mesure d’établir des liens d’attachement avec plusieurs personnes de son entourage Ces attachements auront les mêmes caractéristiques que l’attachement à la personne qui prend soin directement de l’enfant. L’enfant utilisera chacune de ces personnes comme une base de sécurité à partir de laquelle il pourra explorer de nouveaux environnements Toutefois, dans une situation stressante, il se tournera vers son adulte préféré
Adolescence (12-13 à 18-19 ans)
Les ados sont porté.e.s à éviter leurs parents… mais les relations d’attachement restent toujours très importantes au cours de l’adolescence Dans un contexte d’attachement sécurisant, les mères sont généralement les figures d’attachement primaires
Petite enfance jusqu’au début de l’adolescence (3 à 12ans):
L’anxiété de séparation tend à se dissiper: après 3 ans, la plupart des enfants sont à l’aise dans des environnements nouveaux/étrangers si une figure d’attachement secondaire est présente (ex.: fratrie, enseignant.e.)
3. Attachement véritable (34) 6 a 7 meses
Deux manifestations: (35)
• L’anxiété de séparation
Sentiment de détresse ressenti par un enfant quand la personne qui s’occupe habituellement de lui le quitte.
• La peur de l’étranger
Méfiance qu’éprouve un enfant à l’égard de personnes inconnues. ◼ Apparaît généralement entre 6 mois et 1 an ◼ La réaction sera plus intense si l'enfant est dans un lieu inconnu et loin de sa mère.
Au même moment où s'établit un sentiment de sécurité, s'établissent aussi des sentiments de crainte et de peur lorsque la mère n'est pas là.
• La personne envers laquelle se manifeste l'attachement va servir à l'enfant comme base de sécurité à partir duquel il va explorer le monde qui l’entoure
• Vers 6 ou 7 mois, il y a maintenant une personne privilégiée vers laquelle sont dirigés les comportements d'attachement.
2. • Émergence de l’attachement (33) 2 a 3 meses
• Il a habituellement des réactions positives aux personnes étrangères (ex. étonnement, plaisir, curiosité)
• Il sourit plus aux personnes qui prennent régulièrement soin de lui.
• Vers 2 ou 3 mois, l'enfant commence à distinguer entre les personnes familières et les personnes étrangères. Il commence à faire preuve de plus de discrimination dans ses comportements d'attachement.
1. Pré-attachement (32) 0 a 4 semanas
• Mais il ne manifeste pas de préférence envers une personne spécifique de son entourage. Toute personne peut provoquer chez lui des sourires et des vocalises.
Le nourrisson manifeste un grand nombre de comportements d'attachement qui favorisent le rapprochement des personnes (sourire qui apparaît vers la 4e semaine, pleurs, recherche du contact physique)
Si la relation est difficile ou conflictuelle
• et aussi une image de lui-même comme quelqu’un de pas aimable, de méchant, qui dérange et qui en demande toujours trop. Il développe ainsi une image négative de lui-même et un sentiment d’incompétence.
• il développera une image du parent (et ensuite des autres figures d’attachement) comme étant rejetant, intrusif, inconsistant, imprévisible
Ces modèles de représentation (d’autrui et de soi-même) se développent de façon complémentaire et se confirment mutuellement.
l’enfant qui a un attachement sécure intériorise:
- une image de lui-même: en même temps, l’enfant développe une représentation de lui-même où il se voit comme quelqu’un qui est digne de respect et d’amour.
- une image de son parent : une représentation de la figure d’attachement qui est vue comme disponible, répondante à ses besoins et ses demandes, aidante, prévisible, en bref quelqu’un sur qui on peut compter. Se généralisera ensuite comme image des autres en général dans les relations.
4 - Refuge: Pouvoir revenir à la figure d’attachement soutien et obtenir du réconfort, lorsque l’enfant se sent menacé ou effrayé
3 - Base de sécurité: La figure d’attachement sert de base de sécurité à partir de laquelle l’enfant peut explorer l’environnement environnant
2 - Protester la séparation: Résistance aux séparations de la figure d’attachement
1 - Maintenir la proximité: Établir et maintenir le contact avec la figure d’attachement
26* Réponse sensible
Un style d’interaction au cours duquel un.e adulte interprète correctement les signaux émis par l’enfant et répond promptement et de façon appropriée
25* Développement de l’attachement
Les enfants développent un lien envers les personnes qui répondent de façon stable, répétée et adéquate aux signaux émis. Ces personnes procurent à l’enfant la protection et les soins dont il a absolument besoin. Plus la personne répond, plus l’enfant s’attache: le fondement de la relation d’attachement de l’enfant envers l’adulte résulte d’un profond sentiment de confiance, de sécurité et d’assurance
Pour Bowlby (1968), le nouveau-né étant incapable de subvenir à ses besoins, il recherche la proximité et le contact des adultes capables de le protéger et de lui fournir les soins nécessaires. Puisqu’il ne peut se déplacer, il provoque le rapprochement.
Comportements d’attachement chez le bébé: Signes émis par l’enfant (regard, sourire, contact, pleurs, etc.) qui appellent à une réponse de l’adulte qui s’en occupe.
22* Périodes critiques et périodes sensibles
Périodes critiques
Périodes pour lesquelles la présence ou l’absence d’expériences ou d’expositions importantes entraîne des changements irréversibles dans le circuit cérébral
Périodes sensibles
Périodes de développement pendant lesquelles l’enfant est particulièrement réceptif à l’influence de certaines expériences
Selon Bowlby, l’attachement se développe pendant une période critique Un enfant devrait recevoir des soins continus de sa figure d’attachement principale durant approximativement les 2 premières années (2.5 ans) de sa vie Bowlby a ensuite proposé la possibilité d’une période sensible jusqu’à 5 ans
21* Modèle Protestation-DésespoirDétachement (PDD)
Détachement:
L’enfant commence à s’engager avec les autres et rejette la personne qui s’occupe de lui lorsqu’elle revient, en manifestant un comportement colérique
Désespoir:
L’enfant semble calme en apparence lorsqu’il cesse de protester, mais il se replie sur lui-même et est bouleversé. Rejette généralement les tentatives des autres pour le réconforter
Protestation:
L’enfant manifeste des comportements de protestation colérique tels que des pleurs, des cris et s’accroche à son parent pour l’empêcher de partir
Les enfants montrent des signes de détresse lorsqu’ils subissent une séparation à court terme de leur principale figure d’attachement. Division en stade:
privation
Privation: Perte de quelque chose de désiré ou de nécessaire sur une période prolongée. Si un enfant perd son principal fournisseur de soins après avoir un établi un lien d’attachement, cette privation peut entraîner des problèmes de développement plus tard dans la vie
20* Séparation
Séparation: Absence d’une personne qui s’occupe de l’enfant pendant des périodes assez courtes. Peu probable que la séparation amène des dommages psychologiques à l’enfant, à moins qu’elle ne se produise si régulièrement que l’enfant ne puisse pas former d’attachement
La privation fait référence au manque de soins affectifs habituellement prodigués par un soignant principal, dans le cas de la privation maternelle, la mère. L’hypothèse de la privation maternelle décrit sur ce qui peut se produire lorsque le lien entre la mère et l’enfant est absent ou perturbé. Il suppose que la perturbation de l’attachement entraîne des dommages graves et permanents au développement émotionnel, social et intellectuel de l’enfant
18* Figure d’attachement et hiérarchie
La cible de l’attachement de l’enfant: la personne qui procure du soutien, de la protection et des soins – généralement la mère ou n’importe quel pourvoyeur de soins permanent auquel l’enfant est attaché Il peut y avoir plus d’une figure d’attachement dans la vie de l’enfant, avec un ordre de préférence: hiérarchie des relations d’attachement
- Les enfants naissent avec une « préprogrammation » de former des liens d’attachement avec les autres, car cela va les aider à survivre = fonction adaptative - Les enfants et les mères ont un besoin biologique de rester en contact avec l’autre Pour se développer convenablement sur le plan de la santé mentale, l’enfant doit expérimenter une relation intime, chaleureuse et soutenue avec sa mère (ou tout substitut) dans laquelle les deux éprouvent de la satisfaction et de la joie. - Le thème central de la théorie de l’attachement: le pourvoyeur de soins principal/primaire qui est disponible et sensible aux besoins de l’enfant permet à ce dernier de développer un sentiment de sécurité - L’enfant sait qu’il peut compter sur le donneur de soins, ce qui favorise la création d’une base de sécurité permettant à l’enfantd’explorer l’environnement
Les théories psychanalytiques
John Bowlby (1907 – 1990) • Constate troubles et inadaptation psychologique chez les enfants d’orphelinats : • difficulté à établir des liens intimes avec les autres • difficulté à faire durer les relations lorsqu’ils réussissaient à en établir Selon Bowlby, ces enfants étaient incapables d’aimer parce qu’ils n’avaient pas eu, durant leur enfance, l’occasion de former un attachement solide avec une figure maternelle.
Harlow studies MIQUITOS
René A. Spitz 1938 : • Observations d’enfants en orphelinats • Concept d’hospitalisme : perturbations graves dues à une carence affective
Les théories éthologiques
Konrad Lorenz (1903-1989) PATITOS • Développe la notion d’empreinte • La proximité à la figure parentale principale améliore les chances de survie de l’animal et, de façon plus générale, de l’espèce
Béhaviorisme/Psychologie de l’apprentissage
L’enfant va développer de l’attachement pour la personne qui la nourrit et qui répond à ses besoins Le pourvoyeur de soins principal devient une « source de renforcement » - l’enfant va faire tout ce qui est nécessaire pour attirer l’attention du pourvoyeur (crier, pleurer, sourire, etc.)
Approche psychanalytique (freudienne)
L’échange alimentaire constitue le contexte central dans lequel les pourvoyeurs de soins et les enfants construisent un lien affectif/attachement solide
Principaux auteur.trice.s
- John Bowlby - Mary Ainsworth Autres - Psychanalyse - Béhaviorisme - Harry Harlow - Lorenz - Spitz
6* Les perspectives sur la relation d’attachement
- Enfant-parent/principal soignant - Élève-enseignant.e - Attachement aux pairs/ami.e.s - Attachement chez adultes (relations amoureuses)
Attachement
La connexion émotionnelle de l’enfant envers la mère (ou la figure d’attachement primaire la + présente et accessible) qui commence à la naissance, se développant rapidement au cours des deux premières années et se poursuivant tout au long de la vie
Lien
Sentiment de connexion de la mère envers l’enfant, qui commence avant la naissance et se développe très rapidement au cours des premières semaines après lanaissance
La théorie de l’attachement s’intéresse aux relations entre les individus Sa prémisse principale est qu’un enfant a besoin de ressentir un attachement envers au moins un.e « soignant.e » (caregiver; mère, père, grand-mère, etc.) pour se développer de façon harmonieuse
3* L’attachement
Lien affectif puissant qui unit une personne à une autre, dans lequel la présence du partenaire produitun sentiment de sécurité chez l’individu. C’est cetype de lien que l’enfant établit avec sa mère. Relation affective réciproque et dynamique quis’établit entre deux individus et qui a une fonction adaptative pour l’enfant
3) composante développementale
LeS stadeS
Stade génital Adolescence
Fixation à ce stade
• Culpabilité par rapport à la sexualité • Sentiment d’insuffisance/d’inadéquation = avoir l’impression de ne pas être «fait fort» • Relations sentimentales/sexuelles pauvres ou inexistantes • Anxiété face au genre opposé
Les changements biologiques qui se produisent à la puberté entraîne une réactivation de la zone génitale comme lieu de plaisir C'est le stade où se développe l'amour tourné vers autrui Avant, la sexualité était "auto-érotique", parce que l'individu se satisfaisait de son propre corps Ici, l'instinct sexuel tend à trouver satisfaction auprès d'une personne aimée et entre au service de la reproduction
Période de latencede 6 à 12 ans
Conflit entre désir d’apprendre et peur de ne pas être à la hauteur • Les adultes devront contenir ses angoisses pour qu’il prenne confiance dans ses capacités d’apprentissage La résolution des conflits liés à ce stade passe aussi par • l’identification aux pairs • l’élaboration d’un système de défense adéquat Une fixation à cette période se manifeste par un manque d’amis proches (insatisfaction) ou par un besoin excessif d’être entouré (satisfaction excessive)
Ce qui est latent est : • Potentiellement présent mais non encore apparent • Inconscient, caché à la conscience Selon Freud, c’est une période marquée par l’absence d’investissement des zones érogènes et le refoulement des pulsions sexuelles …mais 85 % des enfants ont participé à des jeux d’exploration ! Refoulement des pulsions par le surmoi et sublimation dans les activités scolaires, sociales et culturelles Forte ségrégation du genre au cours de cette période
Le stade phalliquede 3 à 6 ans
des personnalités qui sont…:
•…orgueilleuses, fières et narcissiques (fixation affective à soi-même) •…compétitives, en quête de réussite •…exhibitionnistes, aiment se mettre en évidence (peut aussi inclure le voyeurisme et d’autres paraphilies souvent liées au pouvoir; ex: pédophilies, sado-masochisme…) •…séductrices, aiment flirter ou avoir du pouvoir en utilisant la séduction et la sexualité
Fixation au stade phallique
Le garçon s’accroche au symbole du phallus – le pouvoir Désir de pouvoir qui affecte directement la pulsion sexuelle
Résolution du conflit
Avec la résolution du complexe d'OEdipe ou d’Électre (selon le genre), l'enfant intériorise ses deux parents: -> Le parent rival (du même genre) devient l'idéal de l'enfant. -> Le parent de l'autre genre devient l'image ou le modèle suivant lequel on choisira l'être à qui on s'attachera sexuellement plus tard. En même temps que l'enfant s’identifie à ses parents, il adopte leurs exigences et les intériorise => Début du surmoi
•Zone érogène : Organes génitaux •Découverte des organes génitaux (exploration, attouchement, voyeurisme et exhibitionnisme) •Développement de l’identité de genre •Le stade phallique est dominé par un conflit central dans la vie psychique du garçon : le complexe d'Oedipe •Pour les filles, le complexe d’Électre (Jung)
Le stade anal de 18 mois à 3 ans
des personnalités (anales rétentives)
• Sont rigides et préoccupées par les devoirs et les obligations • Ont des comportements obsessionnels (ex: propreté et rangement excessif) • Ont besoin d’être en contrôle d’eux-mêmes et de leur environnement
Fixation au stade anal
•Un facteur principal contribue à développer une personnalité "anale": soit le souci excessif de propreté communiqué par les parents •Dans ce cas, la personne peut développer une obsession de la propreté (phase rétentive) ou au contraire être d'une saleté provocante (phase expulsive)
La zone érogène dominante est la région anale L'enfant doit apprendre à contrôler ses productions Il apprend le contrôle volontaire de son intestin: «retenir» ou «laisser aller» S'il donne ce cadeau, cela prouve son obéissance, sinon son entêtement Selon Freud, la conduite des parents face à cet apprentissage est très importante
Le stade oralde la naissance à 18 mois
Pendant le stade oral, la source du plaisir provient de la bouche et la stimulation buccale Selon Freud, pour l'enfant, être rempli de nourriture signifie « être rempli d'amour! » Si le besoin oral n’est pas satisfait, plus tard l’enfant aura un sentiment de manque, de grande dépendance, de jalousie, d’anxiété et développera une personnalité pessimiste Si le besoin oral est trop satisfait, plus tard l’enfant développera une personnalité narcissique avec tendances à rechercher des satisfactions orales (boire, fumer). Les autres sont envisagés seulement sur la base de ce qu’ils peuvent donner («nourrir») •Le nouveau-né est sous l'emprise du ça, la seule composante de la structure de la personnalité présente à la naissance: Il cherche la satisfaction immédiate de la pulsion, sans se soucier des contraintes imposées par l'environnement physique social
Théorie des pulsions psychosexuelles
Notion de fixation
Tout être humain a été marqué par des expériences infantiles, sources de satisfaction, et il demeure attaché, dans certains cas, à ces modes de satisfaction ; dans ces cas la libido est « fixée » à certains types d’objets •On peut relier un grand nombre de traits de personnalité adulte à des fixations survenues à l’un ou l’autre des stades
Fixation: Conflit non réglé dû à la satisfaction excessive ou à la frustration suite à une privation
Selon Freud, les stades psychosexuels sont universels Psychosexuel parce que chaque stade est défini par une fixation particulière à une zone érogène dominante Le terme sexuel réfère ici au plaisir du corps au sens large (et non à l'acte sexuel) C'est la maturation biologique qui entraîne un changement de préférence quant à la zone érogène dominante
hypothèses de base •Les premières expériences de l’enfant jouent un rôle fondamental dans la formation de la personnalité adulte •Il y a des conflits entre les pulsions biologiques et les exigences de l’environnement social
2) composante structurale (14)
Deuxième topique: (1920-1939) distingue le moi, le ça et le surmoi (18)
Conflit intrapsychique exemple
Il y a un conflit permanent entre les 3 structures: Les comportements sont issus d'une négociation entre ces trois structures.• Arrivée d’un nouvel enfant dans la famille: crée stress/anxiété chez aîné • Vouloir conserver pour lui seul l’amour de ses parents (Ça) et culpabilité ressentie de vouloir voir son petit frère «disparaître» (Surmoi) Pourrait devenir agressif envers objets ou manifestation de surprotection envers petit frère
LE SURMOI: Instance morale, obéit au principe de moralité ou de perfection
•Structure sociale •Se développe à partir de l’âge de (environ) 4 ans •Sorte de conscience morale qui a comme origine les interdits parentaux Sa fonction est de surveiller le moi.
LE MOI: obéit au principede réalité
•Structure psychologique •Partie du ça qui se développe et change sous la pression du monde extérieur. •Fonctionne selon le principe de réalité soit la recherche de la satisfaction des besoins mais en tenant compte de la réalité. •Le principe de réalité permet d’ajourner la satisfaction pulsionnelle. •Accès au principe de réalité: ne donne pas accès nécessairement au monde ‘objectif’. Sa fonction est d’adapter l'individu à sonenvironnement et assurer sa survie
LE ÇA: instance des pulsions, obéit au principe de plaisir
•Structure biologique •Seule structure présente à la naissance •C'est le réservoir des pulsions (inconscientes) •Fonctionne selon le principe du plaisir soit la recherche de la satisfaction immédiate des besoins (ex. le nourrisson fonctionne entièrement selon le mode du ça) •Pour Freud, c'est la dimension la plus importante puisque ce sont les fortes pulsions biologiques inconscientes (sexuelles et agressives surtout) qui orientent les comportements humains.
Première topique: (1895-1920) Correspond à la différenciation entre conscient, préconscient et inconscient. Freud maintient une vision de la conscience comme siège du langage, de l’émotion, de l’attention et de la mémoire.
L’inconscient:
•C’est le siège des pulsions innées, des désirs et des souvenirs •Système le plus archaïque de l’appareil psychique •Il ne comprend que des représentations de chose •Ces représentations ne connaissent ni logique, ni négation, ni temporalité ordonnée, ni règle.
La censure
•Elle fait le tri entre ce qui peut passer de l’inconscient à la conscience. •Ce qui se trouve trié par la censure, constitue le refoulé.
Le préconscient:
•Il est situé entre le CS et l’ICS •Il est rattaché au CS •Il est séparé de l’ICS par la censure.
Le conscient
•Il est situé à la périphérie de l’appareil psychique, recevant des informations de l’extérieur et de l’intérieur. •Ce système respecte les règles de logiques, de temporalité. •Pour se protéger et garantir sa survie, il y a un refoulement de tout ce qui pourrait menacer l’adaptation du sujet.
1) composante dynamique (9)
La notion de pulsion & Instinct (12)
La notion de pulsion 1. Moteur de l’énergie psychique 2. Désigne une poussée constante qui a sa source dans une excitation corporelle et son but est de supprimer un état de tension 3. Réactions à des stimulations (internes ou externes) qui produisent des tensions 4. Dans le modèle freudien, la recherche de l’apaisement par la satisfaction pulsionnelle = tendance homéostatique 5. Par définition = amorales et ne visent qu’à leur accomplissement. Vont se heurter (éventuellement) aux règles qui s’imposent dans toute vie sociale, ce qui provoque: frustration, conflit, culpabilité, etc.
•Pulsion : vise la satisfaction de besoins qui n’ont rien de vital, puisqu’ils visent généralement l’obtention de plaisir ou de jouissance sans égard ni pour l’autoconservation ni pour la reproduction. Représente les différentes excitations du corps du point de vue de la psyché. Ex: Le désir sexuel chez l’humain est indépendant du cycle hormonal et de la visée de reproduction. La recherche de ce plaisir est désormais relativement autonome: le plaisir est recherché pour lui-même
Instinct : vise la satisfaction de besoins vitaux pour l’individu ou pour l’espèce (instinct d’autoconservation de l’individu, instinct de reproduction pour la préservation de l’espèce)
Énergie psychique (3 caractéristiques)
1) La quantité d’énergie est limitée. Si beaucoup d’énergie est concentrée dans une structure, il y en aura moins ailleurs 2) Si l’énergie est «bloquée» dans son expression, elle va chercher à trouver une autre voie (moins résistante) pour s’exprimer 3) L’esprit cherche à atteindre un état de quiescence et pour y arriver va faire tout pour réduire la tension
La pensée scientifique à la fin du 18e siècle était marquée par les lois de la conservation de l'énergie élaborées par Newton et von Helmholtz Selon Freud, tout individu naît avec une "énergie psychique", appelée "libido" Économie des énergies psychiques sous-jacentes aux activités des individus Elles entraînent une accumulation de l'énergie dans l'organisme, ce qui provoque une tension et entraîne une recherche de moyen pour décharger cette tension
Le sens inconscient des productions normales et pathologiques: Pour Freud, toutes productions seraient soutenues par une logique inconsciente
Les rêves
•Pourquoi les rêves? Parce que pendant le sommeil l’instance refoulante du moi diminue sa vigilance et laisse parler l’inconscient •Contenu manifeste et contenu latent
Les lapsus et les actes manqués
Le symptôme:
il vient exprimer quelque chose que le sujet ne parvient pas à exprimer autrement
Un procédé d’investigation des processus psychiques, notamment inconscients, non accessibles directement Une méthode de traitement des troubles psychiques Une conception du psychisme humain
Freud se rend compte que les émotions bloquées par les hystériques étaient de nature sexuelle Pour rejoindre l'inconscient, il substitue l'hypnose par d'autres techniques: • L’association libre (dire tout ce qui vient à l'esprit) •L’analyse des rêves La psychanalyse est inventée en 1896 Conceptualisation de son modèle: Son auto-analyse Observations de ses patient.e.s (souci de généralisation)
Étudie avec Jean-Martin Charcot, à l'hôpital psychiatrique de la Salpêtrière. Après analyse d’une patiente avec Josef Breuer, Freud établit le lien entre le souvenir traumatisant de la malade et l'hystérie dont elle souffre Freud découvre la psychanalyse par l’intermédiaire de l’hystérie (maladie d’allure somatique sans étiologie organique) Selon Freud, l’hystérie serait la résultante de l’impossibilité pour une personne de refouler entièrement un désir insupportable qui se présente à la conscience (de là l’apparition d’un ou de symptôme(s)). Il met au point le «traitement par le récit» provoqué sous hypnose: hypnose et catharsis – la talking cure L’hypnose = mise en évidence scientifique (du moins pour Freud) de l’existence de (concept déjà discuté en philosophie et en littérature)
Mécanismes amplificateurs et modérateurs
Facteurs de vulnérabilité (accentuation)
• Vulnérabilité présente avant la puberté (ex.: petite fille dépressive qui est aussi précoce sur le plan de la puberté)
Amplification contextuelle
• Effet de contexte (ex.: garçon précoce qui évolue dans un environnement très déviant)
Maturation pubertaire et adaptation
Hypothèse de la précocité
El problema es madurar demasiado temprano, porque el adolescente no está listo emocionalmente.
genera mas problemas la chicas precoses
Hypothèse de la déviance
La hipótesis de la déviance dice que lo difícil no es ser precoz o tardío en sí, sino ser diferente del grupo.
peocupa en los chicos precoses y tardivos
Désynchronisation pubertaire
chez filles: corrélats et conséquences
Tardivité…: ▫ - de partenaires sexuel.le.s ▫ - grande consommation de substances ▫ + d’activités physiques ▫ IMC + faible ▫ + de symptômes dépressifs
Précocité…: ▫ + de symptômes dépressifs ▫ IMC + élevé ▫ + de comportements antisociaux ▫ + grand nombre de partenaires sexuel.le.s ▫ + grande consommation de substances ▫ + à risque d’idéation suicidaire et de tentatives de suicide
chez garçons: corrélats et conséquences
Tardivité…: ▫ - de comportements antisociaux ▫ - de partenaires sexuel.le.s ▫ - grande consommation de substances ▫ + de symptômes dép ▫ IMC + faible …mais pour garçons avec puberté tardive: résultats controversés d’une recherche à l’autre!
Précocité…: ▫ + de comportements antisociaux ▫ + grand nombre de partenaires sexuel.le.s ▫ + grande consommation de substances ▫ IMC + élevé
Puberté tardive Plus fréquent chez le garcon
• filles : absence de menstruations audelà de l’âge de 16 ans • garçons : absence de développement des testicules après 14 ans
Puberté précoce Plus fréquent chez la fille
• filles : apparition de caractères sexuels secondaires avant 7-8 ans • garçons : apparition de caractères sexuels secondaires avant l’âge de 9-10 ans
Principaux changements
4. Le développement du cerveau
• Augmentation constante de la matière blanche pendant l’enfance et l’adolescence ➢ Augmentation de la rapidité et de l’efficacité de la communication neuronale • Diminution de la matière grise à l’adolescence ➢ Élagage de connections inutiles
• Matière blanche
contient les fibres nerveuses (axones des cellules nerveuses) entourée d’une gaine de myéline protectrice
Myéline : agit comme isolant qui favorise la vitesse de communication
Les axones : transmettent l’information et font la connexion entre différentes aires de matière grise
• Matière grise
contient les corps cellulaires des cellulesnerveuses (neurones)
Deux périodes majeures de croissance durant l’adolescence:
Autour de 17 ans jusqu’au début de l’âge adulte (vers 25 ans): • Maturation du lobe frontal (ou plus spécifiquement du cortex préfrontal, la région qui contrôle la logique et la planification) Avant l’âge de 17 ans, le cortex préfrontal n’est pas bien développé… Et durant cette période, le système limbique est suractivé… Rôle dans les émotions comme l’agressivité, la recherche deplaisir et de récompense
La première entre 13 et 15 ans: • le cortex (couche externe du cerveau et qui comporte la majorité des neurones) s’épaissit: • le réseau neuronal devient plus efficace • contrôle les habiletés spatiales et les fonctions motrices • Hypothèse: un nouveau réseau neuroonal se développerait pour favoriser l’émergence de la pensée abstraite
➢ Explique la recherche de sensations et de récompenses des adolescents ➢ Mené par les émotions et les incitations, le système limbique l'emporte sur le système de contrôle préfrontal immature, conduisant à faire des choix plus risqués ➢ Les conduites à risque à l’adolescence ont un caractère normatif: « …gagner ou maintenir un certain degré de popularité exige d’être un peu ‘bad’, mais pas trop »
Rôles du cortex préfrontal : • La prise de décision • La planification • Le jugement • L’expression des émotions • Le contrôle de l’impulsivité
3. Changements dans la composition du corps
b. Changements sur le plan des tissus adipeux À la naissance, les filles possèdent légèrement plus de tissus adipeux que les garçons Entre 13 et 17 ans la proportion de tissus adipeux s’accentue chez les filles et diminue chez les garçons :
a. Musculature: Les muscles deviennent: • plus massifs (volumineux) • plus denses À la fin de la puberté, la masse musculaire constitue environ: • 24 % de la masse totale du corps chez les filles • 40 % de la masse totale du corps chez les garçons
2. Changements dans la morphologie
Asynchronisme de la croissance: Les différentes parties du corps n’atteignent pas leur taille adulte au même rythme • Ordre du développement: • les mains et les pieds arrivent d'abord à maturité… • …ensuite les bras et les jambes… • …la croissance du tronc est la plus tardive
1. Une spectaculaire accélération de la croissance physique
(c’est la poussée de croissance) Exception faite de la période intra-utérine, il y a deux périodes chez l’être humain où on constate une croissance physique très rapide, entre 0 et 1 an, et à l’adolescence Taille adulte: 15-16 ans (filles) et 17-18 ans (garçons)
Les filles et les garçons possèdent une certaine quantité de chacune de ces hormones: œstrogène, testostérone, androgène La différence réside principalement dans: • Le taux relatif de chacune des hormones chez une personne • Les taux peuvent même différer entre 2 individus du même genre
Tendance séculaire
Tendance des générations actuelles à atteindre plus précocement la taille adulte et la maturité sexuelle
Hypothèses explicatives : • L’alimentation : tendance similaire dans tous les pays en développement • L’augmentation de l’obésité (chez les filles) et influence sur les hormones • Garçons? À ce sujet voir étude de Lee et al. (2016) • La présence de produits chimiques dans l’environnement : exercent une influence sur le corps similaire aux œstrogènes • Ex.: œstrogène synthétique comme le Bisphénol A
• Maturité sexuelle: • Depuis 1850, l’âge moyen pour la 1ere menstruation a diminué de 4 mois par décennie (à 17 ans en 1840, maintenant à 13 ans)
• Taille adulte: • Depuis 1900, la taille moyenne des enfants de 10 à 14 ans a augmenté de 2 à 3 cm par décennie
Variabilité
L’asynchronisme
Les adolescent.e.s qui se développent plus tardivement ou plus lentement ont des expériences différentes de ceux qui connaissent un développement pubertaire précoce et rapide Démarrage précoce + rythme rapide : plus de risques de problèmes d’adaptation psychologique
Le rythme : rapidité de succession des séquences, et donc le temps nécessaire pour passer au travers de toutes les étapes
Le timing : l’âge du début de la maturation pubertaire
Bases physiologiques
• La puberté comporte 2 étapes:
2) La gonadarche (maturation des glandes sexuelles)
Les ovaires (gonade) • Hormones sécrétées: les œstrogènes, qui influencent ledéveloppement… • …du cycle menstruel • …des seins • À la fin de la puberté: 2 x fois plus d’œstrogène chez les filles
• Les testicules (gonade) Hormone secrétée: la testostérone • Elle joue un rôle important dans la formation des organes génitaux mâles avant la naissance • Elle déclenche aussi la séquence de changements des caractères sexuels chez les garçons (primaires et secondaires) • Jouerait également un rôle important dans le désir sexuel (libido) • Jouerait un rôle dans l’agressivité chez l’humain (controversé!) • À la fin de la puberté: garçons ont 10 x plus de testostérone que les filles
Gonades: organes sexuels liés à la reproduction • 8-10 (filles), 10-11 ans (garçons)
1) L’adrénarche (maturation des glandes surrénales et activation des glandes sexuelles)
• Survient autour de 6-8 ans • Déclenchement de la sécrétion androgène surrénalienne. • Les glandes surrénales (situées au-dessus des reins): Hormones sécrétées: les androgènes Elles participent à certains changements durant la puberté: • Augmentation de la pilosité • Maturation du squelette • Glandes sébacées et sudoripares
La puberté est déclenchée par le système endocrinien (métabolisme, croissance, reproduction): • Les hormones sont donc « responsables » de la puberté
2 types de changements
2. Modification de l’apparence physique
les caractères sexuels
• Caractères sexuels secondaires
Signes physiologiques de la maturation sexuelle qui ne sont pas liés directement à la reproduction, mais qui distinguent les filles et garçons (ex.: morphologie, musculature, pilosité…)
• Caractères sexuels primaires :
Le système de reproduction et les organes sexuels
1. Importante augmentation des hormones sexuelles
Ex : la testostérone a une concentration dans le sang 18 fois supérieure à l’adolescence comparativement à l’enfance chez les garçons Ex : l’estradiol multiplie sa concentration par 8 durant l’adolescence chez les filles
chez les garçons
Séquence pubertaire
1) Pré-pubertaire, longueur testiculaire <2,5 cm 2) Augmentation de la taille testiculaire, scrotum légèrement pigmenté, quelques poils pubiens pigmentés et allongés 3) Longueur testiculaire 3,3-4 cm, allongement du pénis, augmentation de la pilosité pubienne 4) Longueur testiculaire 4,1-4,5 cm, augmentation de la longueur et de l’épaisseur du pénis, pilosité pubienne de type adulte 5) Longueur testiculaire >4,5 cm, spermatogenèse complète
La spermarche:
• Apparition de la première éjaculation chez le garçon • Elle se produit autour de l’âge de 13 ans (environ un an après le début de la croissance du pénis) • La plupart du temps, la première éjaculation survient durant le sommeil • Le moment où le sperme devient viable n’est pas clairement défini
• La puberté dure environ 4 ans • Premiers signes de changements pubertaires vers 11-12 ans • La maturation sexuelle se termine vers 14-15 ans • Cependant, il est possible que certains garçons manifestent des signes de puberté : • dès l’âge de 9 ans • aussi tard que 16 ans
chez les filles
Séquence pubertaire
1) Pré-pubertaire 2) Apparition du bourgeon mammaire, élargissement de l’aréole, apparition de quelques poils pubiens 3) Élargissement du sein et de l’aréole, pilosité pubienne plus dense 4) Projection antérieure de l’aréole et du mamelon, pilosité pubienne de type adulte 5) Stade adulte, pilosité pubienne atteignant les cuisses. Moyenne de 2-2 ½ ans entre le stade 1 et 1ères menstruations
La ménarche :
• Apparition des premières règles chez la fille • apparaît généralement 2 ans après les premiers changements pubertaires observés (développement des seins) • donc elle se situe autour de l’âge de 12-13 ans • Elle se produit pour près de 90% des filles entre 11 et 15 ans
Durant les premières années: • Les menstruations (et l’ovulation) sont irrégulières pour la plupart des filles: • 25 à 50% des premiers cycles menstruels sont anovulatoires, et ce, jusqu’à 4 ans après les 1ères règles
• La puberté dure environ 4 ans • Premiers signes de changements pubertaires vers 9-10 ans • La maturation sexuelle se termine vers 13-14 ans • Cependant, il est possible que certaines filles manifestent des signes de puberté : • dès l’âge de 7 ans • aussi tard que 14 ans
Facteurs environnementaux favorisant le déclenchement de la puberté
1) Lien entre poids et puberté précoce 2) Absence du père chez les filles, surtout durant les 5 à 7premières années de vie 3) Stress familial 4) Produits chimiques (i.e., perturbateurs endocriniens - à noter qu’au final = résultats assez peu probants)
Hypothèses quant au mécanisme de déclenchement
1) Le processus serait lié à l’atteinte d’un poids critique (surtout accumulation de tissus adipeux) 2) Processus purement hormonal lié à la chute du taux de mélatonine dans l’organisme, la mélatonine étant une hormone inhibitrice des hormones sexuelles… …mais on sait que le bagage génétique joue un rôle dans le déclenchement de la puberté (au moins 50%)
maturation physique et reproductive au terme de laquelle l’individu atteint la maturité sexuelle et devient apte à procréer
• Fin de la poussée de croissance • vers 15 ans chez les filles • vers 17 ans chez les garçons • Mais la croissance continue jusqu’à l’âge de 30 ans environ, à raison de 3-5 mm par année
Différences de genre • Enfance : courbe croissance G ≈ F • Puberté : G = poussée croissance plus importante F= poussée croissance plus précoce
De 12 à 18 ans • Poussée de croissance due à la puberté. Elle débute habituellement: • vers 10 ans chez les filles • vers 12-13 ans chez les garçons
De 6 à 11 ans • Les enfants des deux genres grandissent de 5 à 8 cm par année • Doublent approximativement leur poids
Les facteurs génétiques ou congénitaux
Impact des gènes sur le développement = exemple: taille • Grande corrélation parents / enfants (0,71) • …mais il y a une marge d’erreur: autres facteurs (i.e., environnementaux)
La maturation
Ensemble de changements programmés génétiquement qui s’opèrent avec l’âge et qui sont relativement indépendants des influences externes
vitesse de développement = très variable
séquence de croissance = très constante
De la conception classique à la conception life-span
Conception life-span
• Le dvpt ne se termine pas avec la fin de la maturité physique • Se poursuit tout au long de la vie
Conception classique
• Le dvpt est en plein essor durant l’enfance • Arrêt à la fin de l’adol. • Stationnaire au début de l’âge adulte • Déclin à l’âge mur qui se poursuit au cours de la vieillesse
Le tempérament
Les théoriciens (qui travaillent sur le tempérament!) s'accordent sur 2 points:
1) Le tempérament est inné (et en partie héréditaire) 2) Il est relativement stable (i.e., donne le son de cloche pour le type de personnalité qu’aura l’individu plus tard)
Notion d’adéquation (‘Goodness of Fit’)
Le rôle des parents est de s’ajuster au tempérament de l’enfant de manière à l’amener progressivement à vivre des expériences agréables, positives et l’amener à se développer le plus harmonieusement possible.
Ensemble de dispositions fondamentales, et relativement stables, qui modulent le style d’approche et de réaction aux personnes et aux situations Caractéristique de l'enfant dès le début de sa vie: aurait des basesbiologiques, génétiques et prénatales comme (par exemple) la santé et la nutrition de la mère pendant la grossesse Après la naissance, il se consolide en fonction du contexte socialet des expériences de l’enfant
1. Degré d’activité 2. Régularité des fonctions biologiques et physiologiques 3. Réaction à la nouveauté 4. Capacité d’adaptation au changement de routine 5. Sensibilité au bruit, à la lumière ou à d’autres stimuli 6. Intensité de la réaction 7. Humeur générale 8. Tendance à la distraction 9. Capacité d’attention et persistance dans l’effort
Modèle de diathèse-stress
• Adoption d’une perspective lifespan (« cycle de vie ») •Considère comment les transactions dans le développement précoce vont affecter la suite du développement. • Par exemple, une enfant qui est critiquée continuellement par ses parents pourrait développer des problèmes d’estime de soi et une perception qu’elle ne peut pas être appréciée = risque de développement de sentiments dépressifs • Pourrait se retrouver avec des difficultés à se faire des ami(e)s (i.e., peur du rejet); sentiment de solitude et d’exclusion sociale; se traduit par du rejet (objectif) par les pairs = perpétration du cycle de sentiments dépressifs
- Modèle théorique du développement de problèmes de santé mentale qui suggère que certains individus possèdent une vulnérabilité (i.e., la diathèse) qui, couplée avec un facteur de stress = explique le développement de problèmes. - La diathèse et le facteur de stress ne sont pas suffisants en soi pour expliquer les symptômes – les deux doivent être présents
perspective interactionniste
Inné versus acquis
Environnement
Comportement
Agressivité physique
Culture
Prédispositions innées
Mode particulier de réaction aux stimuli de l’environnement que possède le nouveau-né et qui provient de son patrimoine génétique ou de l’effet de son environnement prénatal
Facteur(s) de protection
Situation(s), fait(s), qui permet(tent) de réduire ou d’annuler l’effet de facteurs de risque ou qui, en l’absence de facteurs de risque, peu(ven)t contribuer à un développement bénéfique
Facteur(s) de risque
Caractéristique(s) environnementale(s) présente(s) autour de l’enfant qui augmente(nt) le risque qu’il réagisse au stress de façon non adaptée ou pathologique
Résilience (ou flexibilité)
Caractéristique(s) de l’enfant qui lui permet(tent) de bien s’adapter à l’environnement malgré le stress, les menaces ou les difficultés
Ensemble de pratiques et d’institutions sociales (normes, croyances, coutumes, etc.)
Vulnérabilité(s)
Caractéristique(s) intrapersonnelle(s) de l’enfant qui augmente(nt) le risque qu’il réagisse au stress de façon non adaptée ou pathologique
Changements qualitatifs
Changements de nature, de structure ou d’organisation. Ex.: la nature des liens d’attachement entre un bébé et sa mère évolue et se modifie dans le temps.
Changements quantitatifs
• On peut les mesurer. Ex.: Taille, poids, vocabulaire, etc.
Les études longitudinales
• Méthode qui consiste à suivre les mêmes participants sur une période plus ou moins longue • Principale limite: attrition
La recherche corrélationnelle et les inventaires de personnalité/questionnaires
Lorsqu’il est difficile voire impossible d’utiliser la recherche clinique et les expériences en laboratoire (ex.: à cause d’enjeux éthiques, trop grand échantillon…) • Utilisation de questionnaires • Établissement d’une (cor)relation = degré de dépendance entre nos variables à l’étude • Principale limite: direction de l’effet
La méthode expérimentale et l’étude en laboratoire
La recherche clinique et l’étude de cas
• Implique l’étude approfondie de l’individu • Les théories élaborées par cette méthode sont générées à partir d’observations cliniques • Ex.: théorie psychosexuelle de Freud • Principale limite: généralisation
Désigne les concepts à l’étude qui nous intéressent Ex.: Est-ce que le fait d’être agressif pourrait entraîner le développement de délinquance? On a 2 variables à l’étude ici: 1) l’agressivité, et 2) la délinquance
Une théorie permet : 1. D’interpréter ce qui est observé 2. D’aller au-delà en proposant de nouvelles hypothèses réfutables, ce qui permet aux théories d’évoluer/d’être vivantes: • En affinant ou ajustant ses concepts • En s’intégrant dans une nouvelle théorie plus explicative La psychologie du développement se caractérise par un éclectisme théorique, donc = pas de théorie du développement unitaire
La théorie est l’hypothèse vérifiée après qu’elle ait été soumise au contrôle du raisonnement et de la critique. Une théorie pour rester bonne doit toujours se modifier avec le progrès de la science et demeurer constamment soumise à la vérification et à la critique des nouveaux faits qui apparaissent. Si l’on considérait une théorie comme parfaite, et si l’on cessait de la vérifier par l’expérience scientifique, elle deviendrait une doctrine.
La psychologie du développement s’intéresse à DÉCRIRE et EXPLIQUER les changements et les continuités survenant au cours du TEMPS
objectifs
1. Étude des changements qui se manifestent au cours de la vie 2. Étude des continuités qui se manifestent au cours de la vie 3. Déterminer si les changements et les continuités sont communs ou individuels 4. Comprendre les origines des changements ou des contintinuités influence de la nature et de la culture (ou les 2!)
• Traditionnellement, intérêt surtout pour l’enfance • D’autres périodes du développement humain sont de plus en plus étudiées: • Enfance • Adolescence • Début de l’âge adulte ou adulte émergent • Âge adulte moyen • Established adulthood (Mehat et al., 2020) • Âge adulte avancé • On ne peut pas toujours compartimenter l’étude d’une période – par ex. un phénomène se produisant durant l’enfance peut avoir des conséquences à l’adolescence et même plus tard
L’étude de l’adolescence en e phases
3.La perspective du développement positif (1990 et +)(PYD)
Psychologie positive (Seligman, 2000, 2005)
• Focalisation sur les forces vs déficits • Cultiver les forces et vertus vs réparer ce qui est brisé • Vie bonne = hédonisme + engagement + sens • Qu’est-ce qui fait la promotion d’une vie bonne?
2. Appréciation de l’hétérogénéité (1970-1990)
6. • Notions de facteurs de protection et de facteurs de risque
5. Ont relevé que le développement résultait de transactions entre l’individu et l’environnement (Bronfenbrenner)
4. Les recherches publiées par la SRA et la SAM ont jeté les fondations
3. De nombreux cheminements sont possibles à l’adolescence
2. Plusieurs adolescents -Valorisent leurs relations avec la famille et les pairs -Présentent des valeurs positives (éducation, justice sociale) -Sélectionnent des amis qui partagent leurs valeurs
1. L’hypothèse de Hall ≠ universelle
1.Perspective déficitaire (jusqu’en 1970)
Erik Erikson lifespan
Théorie lifespan • Théorie qui s’inscrit dans la théorie psychanalytique du Moi. Accepte les postulats freudiens, mais… • Plus orienté vers l’influence de la société et de la culture
Peter Blos
• Conflit entre besoin d’indépendance et désir de rester dépendant • Individuation = expérience douloureuse • Isolement, solitude, confusion…
Anna Freud
perturbations normatives
Conception assez semblable à celle de Hall • Oscillation dans les extrêmes (ex.: travailler avec passion versus indolence; soumission versus rébellion) • Difficile de différencier entre les perturbations normatives et la présence d’une psychopathologie • Trouble du développement, mais pas psychopathologie formelle
Stanley Hall Storm and Stress
Storm and Stress
Certaines positions très novatrices pour l’époque • Augmentation de l’humeur dépressive • Augmentation des gestes délinquants • Différences de genre sur le plan de l’agressivité • Franchise de l’information fournie par les parents sur la sexualité (père à fils, mère à fille) D’autres positions = très liées aux valeurs conservatrices de l’époque Ex.: Masturbation
Père de la psychologie scientifique de l’adolescence
Aristotes
• Développement vers la maturité adulte comme le résultat de trois périodes de 7 ans • Petite enfance (0-7 ans) • Enfance (8-14 ans) • Jeunesse (15-21 ans)
Entre 6 et 11-12 ans: pulsions sexuelles mises en veilleuse. L’énergie psychique de l’enfant est concentrée sur l’apprentissage social et sur l’acquisition d’habiletés
Période correspondant à l’école primaire
Désigne une période du stade de développement psychosexuel
Terme issu de la psychanalyse
psychologie scientifique fin 19ème/début 20ème
Stanley Hall
• Dirige le 1er laboratoire d’études consacré à l’enfant • Publication du 1er journal réservé à l’enfant • Appellation de païdologie/pédogogie pour l’étude de l’enfant
Wilhelm Wundt
1er Laboratoire de Psychologie
L’évolution siglo 19
Darwin
Influences
Añada su texto
4. Les comportements se maintiennent parce qu’ils permettent de survivre Approche éthologique en psychologie
3. Il y une certaine continuité entre l’enfance et l’adulte Études sur les enfants
2. L’homme n’est pas une espèce séparée des autres espèces Recherches comparatives
1. On ne peut comprendre un individu qu’en connaissant comment il change Intérêt pour le changement
théorie
5. Le caractère avantageux a donc tendance à se répandre jusqu’à ce que ceux qui le possèdent surpassent et remplacent ceux qui ne l’ont pas
4. Si une différence s’avère avantageuse face à l’environnement de l’organisme, le ou les individus qui la possèdent ont plus de chances de survivre que ceux de la population qui ne la possèdent pas… et donc plus de chances de se reproduire et de transmettre leur(s) caractéristique(s) = SÉLECTION NATURELLE
3. Il y a des variations entre les individus: à chaque génération, les descendants diffèrent de leurs parents et diffèrent entre eux
2. Années après années, les populations demeurent relativement stables
1. Sans limitation, une population s’accroît de façon exponentielle
17-18ème siècle
JeanJacques Rousseau
influencia
3. Changement de perspective
2. Introduction de la notion d’étapes ordonnées chronologiquement
1. Interaction entre l’enfant et son milieu
Emile ou de l’éducation
1. Enfant correspond à une réalité bien définie avec ses manières de penser et d’agir 2. Enfance est innocence 3. Croissance ordonnée dont le rythme est fixé naturellement 4. Connaissances sur l’enfant indispensables aux éducateurs
John Locke
met en avant importance de l’éducation sur le développement de l’enfant
renforcements:
• Sanctions positives augmentent la probabilité d’apparition des comportements • Sanctions négatives réduisent la probabilité d’apparition des comportements
tabula rasa
Compare l’enfant à une table rase (tabula rasa): ce qui va le compléter consiste exclusivement dans des influences extérieures. Intervention extérieure décisive modelant un organisme-récepteur passif.
Période de réforme siglo 16
puritanisme
• Le puritanisme religieux influence la façon dont l’enfance est envisagée • Les enfants naissent « mauvais » et doivent être « civilisés » • Objectif: élever les enfants de façon efficiente • Livres spéciaux sur l’éducation des enfants
Période médiévale
Prédéterminisme
• Doctrine selon laquelle Dieu a tout planifié et que tout ce qui nous arrive est déterminé par sa volonté • Le libre arbitre = une illusion • L’être humain n’est pas responsable de ce qui lui arrive
Préformationnisme
Théorie selon laquelle les embryons se développent à partir d’homoncules (« little man ») • Dans cette perspective, le développement est envisagé comme un « élargissement » de l’homoncule en être humain « complet »
caracteristicas
travail, mariage, devenir rois, emprisonnement, peine de mort)
• Les enfants étaient traités comme des adultes (ex.: habillement,
d’eux-mêmes (i.e., autour de 7 ans)
• On prenait soin des enfants jusqu’à ce qu’ils puissent prendre soin
développementale
Pas de considération pour l’enfance en tant que période
Platon
Humain: être dichotomique composé d’un corps et d’une âme qui n’appartiennent pas à un même domaine • Corps: se régule à partir des règles du lieu sensible qui sont temporelles,corporelles et imparfaites • L’âme: souscrit aux lois de l’intelligible qui sont éternelles, abstraites etparfaites. Confrontée aux obstacles et imperfections du monde sensible lorsque prisonnière d’un corps • Retour de l’âme à la perfection notamment par l’exercice de la philosophie • L’enfant souffre d’une carence philosophique compliquant le retour de l’âme vers la perfection, complètement dominé par son corps et les effets qu’il lui cause – il devient dès lors synonyme d’imperfection • Avec quelques variations théoriques, cette