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CEPHALEE

Les céphalées chroniques sont des maux de tête persistants qui durent plus de quatre heures par jour et apparaissent plus de quinze jours par mois pendant plus de trois mois. Elles peuvent être associées à des traumatismes crâniens, au stress, ou à une intoxication chronique au monoxyde de carbone.

CEPHALEE

CEPHALEE

chroniques permanentes

Intoxication chronique au CO
iatrogéniques (ICa, TNT…)
post-traumatiques syndrome des traumatisés crâniens
Signes associés

de la concentration

troubles du sommeil

irritabilité,

Intensité sans rapport avec gravité du trauma initial
Céphalées sans anomalie clinique ou para clinique
tension (céphalées)

fond

Inhibiteur calcique : VERAPAMIL ‘’ISOPTINE’’

IDEM Migraine

AUCUN

Caractéristiques

Durée des crises = de 30min à 7 jours Terrain dépressif/anxieux souvent associé

Signes associés = non (pas de vomissements ni photophobie)

Intensité = légère à modérée (!! activités possibles) Facteurs modifiants = favorisées par stress (pas d’aggravation à l’effort)

Type = en casque / impression de lourdeur

Siège = diffus / bilatéral / cervico-occipital ++

2ème cause à évoquer devant des céphalées chroniques

– Céphalées chroniques quotidiennes (CCQ) : Définition :

Prise en charge
Si abus médicamenteux retrouvé

: Sevrage en antalgiques / en ambulatoire ou en hospitalier (5-10j) Accompagnement: introduction progressive d’amitryptilline (AD tricyclique)

Si pas d’abus médicamenteux:

Tt de fond: amitryptilline PO en 1ère intention (céphalées de tension +++) Mesures associées: soutien psy, thérapie cognitivo-comportementale

Examen clinique
Céphalée type migraineuse ou céphalée de tension +/- fond céphalalgique Peuvent être associées (ou non) à un abus médicamenteux: à rechercher (PMZ)
lésionnel ou symptomatique
Abus médicamenteux +++

Définition: prise régulière: > 15 j/mois (non opioïdes) ou >10j/M (pour opïodes) depuis > 3 mois (!! concerne 1/3 des patients souffrant de CCQ)

Facteurs musculo-squelettiques: tensions musculaires
Facteurs hormonaux: ménopause
Facteurs psychopathologiques :

Evènements de vie: deuil, divorce…

Addiction (perte de contrôle: cf )

Troubles de la personnalité (névrose ++)

Troubles anxieux et dépressifs +++ (1 patient sur 2)

-Céphalée de durée quotidienne de plus de 4h/jour sans Tt -Présente plus de 15 j/mois depuis plus de 3 mois -Sans substrat lésionnel ou symptomatique

paroxystiques

L’ artérite temporale de Horton
Traitement précoce et urgent

corticoïdes (1 mg/kg/j) pendant plusieurs mois permet de prévenir les complications visuelles à type de cécité par thrombose de l’artère centrale de la rétine ou par névrite optique ischémique.

preuve de diagnostic

Biopsie de l’artère temporale=artérite gigantocellulaire

Le bilan inflammatoire est positif

CRP positive

VS accélérée

Signes locaux

laclaudication de la mâchoire

le plus caractéristique

fébricule.

AEG,

(artère temporale indurée et non pulsatile

uni ou bilatérale.
siège temporal d’aggravation progressive et permanente

du coup, bcp plus urgence medico-chir (pas paroxystique)

surtout femme.
chez le sujet âgé de plus de 50 ans,
Malformation artério-veineuse
Poussées hypertensives
L’ hemicranie paroxystique chronique= une céphalée rigémino- autonomique primaire
Réponse spectaculaire sous traitement par l’indométacine +++
surtout chez la femme.
Des accès douloureux similaires a l’AVF mais de durée plus courte 2 a 10 min et de plus grande fréquence 15 a 20 fois / jour
Algies vasculaires de la face (ALGIE NEURO MUSCULAIRE DE LA FACE §§§) Cluster Headache

le traitement de la crise consiste en une oxygénothérapie avec des triptans.

Traitement de fond :

corticoïdes, le lithium, le methylsergide(Desernil), infiltration du nerf d’Arnold

avlocardyl

inhibiteur calcique d’efficacité variable en première intention.

Vérapamil

répond mal au antalgiques habituels

IRM si algie vasculaire atypique
caractéristiques

plus douloureuse des céphalées primaires

Complication

Une transformation chronique avec risque suicidaire est possible (forme chronique).

chronique

invalidantes,

Signes végétatifs associés

une grande agitation (céphalée suicidaire)

sudation cutanée,

rhinorhée,

oedème et rougeur de la face

Claude bernard horner

Pseudo-énophtalmie : Apparence d’enfoncement de l’œil dans l’orbite.

Anhidrose : Absence de sudation sur le côté affecté du visage.

Myosis : Constriction de la pupille.

Ptosis : Affaissement de la paupière supérieure.

(larmoiement) +

Douleur fixe nocturne / intervalle libre / cyclique

Chez un homme jeune / prise d’alcool

Les facteurs déclenchants: l’alcool, le tabac et le stress

Elle est rare (1 sujet sur 1000).

DUREE DE 1H – 3H

Douleur violente PULSATILE périorbitaire très intenses toujours du même coté

Névralgie du trijumeau: Diagnostic différentiel : Arthrite temporo- mandibulaire (douleur irradie a l’oreille)
névralgie secondaire

Etiologies

Anévrysme carotidien dans le sinus caverneux  compression du V1

Schwanome du VIII

SEP

Caractéristiques:

Diminution/abolition du réflexe cornéen

Anomalie motrice / syndrome cérébelleux

Hypoesthésie faciale

Atteinte d’autres paires crâniennes

névralgie essentielle MALADIE DE TROUSSEAU

Traitement

Autres :

un traitement chirurgical sur gg de gasser

Thermo coagulation du ganglion de gasser

traitement de choix :CARBAMAZEPINE

(Aspirine : NON) antalgiques courant inéfficaces

jusqu'au morphinique

Caractère stéréotypé de la douleur

Un aspect de conflit neurovasculaire a l'Angio IRM dans 90% des cas

Pas de fond douloureux inter-critique

Pas d’anomalie de l’examen neurologique

Existence d’une « zône gachette »

territoire du V2 : nerf maxillaire supérieur ou inferieur V3 jamais V1 (l’ophtalmique) NB : ne déborde jamais le territoire du trijumeau Ganglion du gasser

unilatérale

Douleur à type de décharge électrique (TIC DOULOUREUX MOTEUR) / HEMI SPASME FACIAL

TERRAIN : >50ans chez la femme

Migraine (céphalées)
Traitement :

Traitement de fond :

trt

NB : le Tegrétol n’est pas utilisé dans le tt de la migraine (#névralgie du V)

Dihydroergotamine (DHE).

Les anti-sérotoninergiques : Pizotifène, Oxétorone, Méthysergide.

Les antiépileptiques: Topiramate, valproate de sodium

Les antagonistes calciques : Flunarizine.

 dihydroergotamine

 Anti – dépresseur tricyclique

Amitriptyline

 BB (propranolol)

Propanolol, Métoprolol.

Indications :SI crises invalidantes ou répétitives >3 crises / mois

De la crise :

Paracétamol  AINS, ASPIRINE  tartrate d’ergotamine  dihydroérgotamine  triptan

types

Migraine de l’enfant : signes digestifs

Elle nécessite une exploration pour éliminer une autre cause

Equivalents migraineux

Migraine abdominale

Vomissements cycliques.

Vertiges paroxystiques bénins de l’enfance

aura est observée dans 15 % des cas, Son expression est le plus souvent visuelle (métamorphopsie, micro-ou macropsie, hallucinations visuelles élaborées).

caractère souvent non pulsatile

localisation bilatérale plus fréquente

crises plus courtes

pâleur inaugurale.

Migraines compliquées :

- Migraine ophtalmoplégique : paralysie surtout du III

- Migraine hémiplégique familiale : transmission AD

- Migraine basilaire : vertiges, ataxie, troubles visuels bilatéraux

Migraine avec aura

L’aura précède généralement la crisemigraineuse, mais les céphalées peuventprécédées l’aura

Manifestations intéressant le territoire vertebro-basilaire

 aphasie

 motrice (hémiparésie) : rare

sensitive : fréquente (paresthésie chéroorale : mains et bouche)-

Aura visuelle (scotome scintillant/ scotomehémianopsique)

céphalée unilatérale du côté opposé à l’aura

-Début avec aura de 15 à 30 mn suivie de

commune sans aura

AUCUN si critères IHS réunis et migraine habituelle

Examens complémentaires

Durée des crises = 4-72h (typiquement < 1j)

Signes associés = nausées-vomissements / photophobie-phonophobie

Facteurs modifiants = augmentée à l’effort

Intensité = modérée à sévère

le plus svt temporale ou sus-orbitaire unilat avec alternance du coté atteint

Précédée de prodromes (irritabilité, somnolence…)

Type = pulsatile

Siège = hémicrâne / alternance