jonka Yaathu piraba 4 vuotta sitten
174
Lisää tämän kaltaisia
C’est une bataille épuisante qui a fait plus de 800 victimes dans chaque camp.
La plupart des combats se déroulent de nuit, dans le bruit assourdissant des chutes du Niagara.
Il y a beaucoup de confusion sur le champ de bataille : dans chaque camp, les soldats tirent sur leurs propres troupes ou combattent leurs propres hommes.
Les Américains se retirent le lendemain et se barricadent au fort Érié.
∙ Il est impossible de déclarer qui a gagné ou qui a perdu : les deux adversaires prétendent tous à la victoire.
Les Américains ont l’intention d’envahir Montréal afin de couper la ligne de ravitaillement entre Montréal (Bas-Canada) et Kingston (Haut-Canada).
Mais les Américains surestiment le nombre de soldats canadiens, alors qu’en réalité huit fois moins nombreux que les troupes américaines.
Cette bataille a fait peu de victimes, mais elle est très importante parce qu’elle marque la collaboration entre les soldats du Bas-Canada et du Haut-Canada qui ont combattu un ennemi commun : les Américains.
Le 10 septembre, six navires britanniques affrontent neuf navires américains. La bataille dure du petit matin jusqu’à la fin de l’après-midi.
Finalement, les Britanniques doivent se rendre et les Américains prennent le contrôle du lac Érié.
Il quitte Fort George pour mener la bataille, malgré le fait qu’il n’a pas tous ses hommes.
Isaac Brock est gravement blessé à la poitrine, et ses troupes se retirent en attendant l’arrivée des renforts
Dans l’après-midi, le major-général Roger Hale Sheaffe mène la 2ème étape de la bataille, à la tête des soldats britanniques soutenus par des miliciens et des autochtones (les Haudenosausis).
∙ Ensemble, ils obligent les soldats américains à reculer, surtout que les milices de Buffalo (New York) refusent de se battre en territoire canadien
À la fin de la bataille, 958 Américains sont faits prisonniers; les pertes britanniques sont peu élevées.
En 1812, le président américain Thomas Jefferson déclare que les Américains vont conquérir le Canada, puis expulser définitivement l’Angleterre de l’Amérique du Nord
Le 19 juin 1812, les États-Unis déclarent la guerre à la Grande-Bretagne.
La principale conséquence à long terme de la guerre de 1812 est la construction du canal Rideau, dont la réalisation va permettre de contourner l’étroit passage du fleuve Saint-Laurent que les Américains avaient l’intention de couper pendant la bataille de Châteauguay en octobre 1813.
Le canal Rideau est une voie navigable de 202 kilomètres qui relie le lac Ontario (à Kingston) à la rivière des Outaouais (à Ottawa).
La construction de ce canal a été achevée en 1832 et était motivée par une raison militaire : sécuriser la voie de ravitaillement et de communication entre Montréal (Bas-Canada) et Kingston (Haut-Canada).
Le canal Rideau aujourd'hui
Après cinq mois de négociation, les Britanniques et les Américains signent le traité de Gand (Belgique) le 24 décembre 1814. Ce traité marque la fin officielle de la guerre et comporte deux décisions majeures concernant
Les deux pays décident de repartir aux frontières qui existaient déjà avant la guerre. Plus tard, la Convention commerciale de 1818 va fixer la frontière entre l’Amérique du Nord britannique et les États-Unis au 49e parallèle de latitude.
Les Britanniques et les Américains s’engagent à ne plus jamais s’allier aux Premières nations en cas de conflit. En plus, la Grande-Bretagne abandonne l’idée d’exiger un territoire pour les autochtones dans les Grands Lacs.
En mars 1814, l'Assemblée législative du Haut-Canada adopte la Loi sur les étrangers (Alien Act) qui a pour but de punir les personnes qui ont soutenu les Américains pendant la guerre.
Plusieurs personnes sont reconnues coupables de haute trahison, un crime grave contre le gouvernement. Certaines de ces personnes sont condamnées à mort et voient leurs biens confisqués; d’autres sont soit perdues, soit déportées. Mais la plupart des personnes suspectées ne seront jamais capturées ni jugées.
Les miliciens qui ont combattu pendant la guerre et leurs familles vont obtenir des terres pour les remercier de leur loyauté envers la Couronne britannique. La plupart de ces terres sont situées près de la frontière avec les États-Unis, pour faciliter l’intervention des miliciens en cas de conflit.
Les veuves et les familles des soldats blessés à la guerre reçoivent une petite pension dont le montant dépend du grade et de la durée de service.
Par contre, les Premières nations sont oubliées. En combattant aux côtés des Britanniques, les autochtones espéraient obtenir leur propre territoire, mais rien ne leur est accordé à la fin de la guerre. Ils sont profondément déçus et se sentent trahis par leurs alliés.
En 1782, Simcoe se marie avec Elizabeth Posthuma Gwillim, une jeune femme issue d’une famille riche et puissante. Ce mariage lui permet d’occuper des postes élevés : il devient le premier lieutenant-gouverneur du Haut-Canada.
En 1792, la capitale du Haut-Canada était la ville de Newark, aujourd’hui appelé Niagara-on-the-Lake. Simcoe pense que Newark ne devrait pas être la capitale de la colonie, parce qu’il est trop proche de la frontière américaine et trop vulnérable en cas de conflit.
Le rêve de Simcoe est de créer une colonie sur le modèle anglais, et de construire une capitale qu’il appellerait Londres. Pour cela, il réserve des terres sur le site actuel de London, en Ontario.