da Guillaume Sudol mancano 6 anni
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+ les aspects : ≠ le désarmement : les Etats-Unis et l’URSS signent une série d’accords qui engagent un véritable désarmement avec réduction (et non limitation) des arsenaux et des effectifs militaires ; les 2 grands acceptent un système de contrôle ≠ L’apaisement de conflits régionaux : ex: les troupes soviétiques se retirent d’Afghanistan de mai 1988 à février 1989 sans avoir réussi à dominer le terrain : la guerre d’Afghanistan est pour l’URSS l’équivalent de la guerre du Vietnam pour les Etats-Unis). ≠ La fin du bloc soviétique : en 1989 les pays satellites de l’Europe centrale se détachent de la domination de l’URSS (la Pologne, la Tchécoslovaquie, l’Allemagne de l’Est, la Roumanie … rejettent le pouvoir communiste et la tutelle de Moscou ; ce rejet peut être violent comme en Roumanie ou pacifique comme en Tchécoslovaquie et il est symbolisé par la chute du mur de Berlin). ≠ L’éclatement de l’URSS : en 1991 les républiques de l’URSS proclament leur indépendance.
IL N’Y A PLUS D’URSS DONC IL N’Y A PLUS DE GUERRE FROIDE.
+ les causes : ≠ en URSS : arrivée au pouvoir de M. Gorbatchev en 1985, qui a la volonté de réduire les dépenses militaires pour financer le développement économique, mais aussi de renouer le dialogue entre l’URSS et les pays capitalistes pour améliorer ses relations commerciales avec l’Ouest. Il veut réformer l’économie et la vie politique en URSS. ≠ Aux Etats-Unis : Reagan veut également limiter les dépenses militaires pour réduire le déficit budgétaire.
+ la réaction des Etats-Unis diffère suivant les présidents. ≠ la politique de Jimmy Carter (1977-1981): du pacifisme qui passe pour de la passivité (boycott des JO, embargo sur les exportations de blé)) ≠ la politique de Ronald Reagan (1981 -1989), adversaire de la détente et partisan d’une Amérique forte et sans complexe ; il reprend le langage de la guerre froide et dénonce l’URSS comme « l’Empire du mal ». Il relance la course aux armements
Crise des euromissiles en Europe
L'origine: L’URSS (dirigée par Brejnev) et ses alliés profitent de l'affaiblissement des Etats-Unis et grignotent des avantages dans toutes les régions du monde ; il y a donc reprise de l’expansion du communisme. ≠ En Asie, en 1975 : après le départ des Américains, le régime du Sud Vietnam s’écroule sous les attaques du Nord. Le Vietnam est maintenant réunifié et sous régime communiste. en 1975, les Khmers Rouges prennent le pouvoir au Cambodge et imposent une dictature sanglante ≠ en Afrique et en Amérique centrale des régimes prosoviétiques prennent le pouvoir ≠ en Afghanistan : l'URSS envahit le pays pour sauver un régime communiste
+ le Moyen-Orient : zone d’affrontement majeure, où les deux Grands ont tissé des liens serrés : les Etats-Unis avec l’Israël et l’URSS avec l’Egypte.
+ la guerre du Vietnam : les Accords de Genève en 1954 qui ont mis fin à la guerre d’Indochine, ont donné naissance à 2 Etats : le Nord communiste et le Sud non communiste. Pour contrer le développement d’une guérilla communiste au Sud- Vietnam (Vietcong), les Etats-Unis décident d’envoyer des « conseillers militaires » à partir de 1961. Intervention ouverte à partir 1964, la guerre s’enlise et l’armée américaine ne parvient pas à dominer le terrain. Nixon décide le désengagement en 1969 et les Accords de Paris en 1973 mettent fin au conflit.
C’est un échec de l’endiguement, un échec des Etats-Unis et un traumatisme pour l’opinion publique américaine
+ la limitation des armements : la course aux armements est un gouffre financier qui pousse les deux Grands à négocier des accords dont les Accord SALT 1 en 1972 (Strategic Arms Limitation Talks) signés à Moscou entre Nixon et Brejnev établissement d’une parité et non d’une limitation
+ La Conférence d’Helsinki (1975) : l’apogée de la détente. La Conférence pour la sécurité et la coopération en Europe réunit 33 Etats + Etats-Unis + Canada. Les pays signataires des Accords reconnaissent l’inviolabilité des frontières de l’Europe et s’engagent à respecter les droits de l’homme et les libertés fondamentales.
+ en Europe : Ostpolitik (1972, reconnaissance mutuelle de la RFA et la RDA qui entrent à l’ONU en 1973)
+ en Asie : rapprochement entre la Chine et les Etats-Unis, fin de la guerre du Vietnam (1973)
+ à l’Ouest : L’Europe se réveille face au leadership américain et tente d’affirmer son indépendance.
- L’Allemagne : en 1969, Willy Brandt, chef du SPD devient chancelier et exprime le souhait que la RFA cesse d’être un « nain politique » alors qu’elle est devenue un géant économique. Il mène une diplomatie indépendante d’ouverture à l’Est ; l’Ostpolitik.
- La France : de Gaulle entend affirmer l'indépendance du pays (en 1966, retrait du commandement intégré de l’OTAN tout en restant dans la pacte atlantique)
+ à l’Est : l’URSS rencontre des difficultés à maintenir l’unité du bloc : en 1960, la Chine rompt avec Moscou. En 1968, en Tchécoslovaquie le parti communiste tente de libéraliser le régime mais ce "Printemps de Prague" provoque l'intervention des forces du Pacte de Varsovie qui rétablissent l'ordre.
L’émergence du Tiers monde : la décolonisation donne naissance à de nouveaux Etats qui revendiquent le droit de ne pas appartenir à aucun des deux blocs et perturbe l’ordre bipolaire du monde.
La course aux armements et l'équilibre de la terreur qui rend impossible tout conflit frontal.
Des dirigeants qui n'hésitent pas à se rencontrer et à multiplier les voyages diplomatiques. A l’Est, Nikita Khrouchtchev (1953 à 1964), Leonid Brejnev (1964 à1982). A l’Ouest : John F. Kennedy (1960 à 1963) et Richard Nixon (1968 à 1974).
+ Le contexte : arrivée au pouvoir de Castro en 1959 qui entreprend des réformes qui nuisent aux intérêts économiques américains. Plusieurs tentatives de pression des Etats-Unis et des anticastristes (blocus économique, opération de la baie des Cochons en avril 1961) + Les faits : publication de photos aériennes en octobre 1962 prouvant l’installation de missiles nucléaires à Cuba. Le président Kennedy brandit la menace nucléaire. L’URSS cède, mais les Etats-Unis s’engagent à respecter l’intégrité de Cuba et à retirer leurs fusées de Turquie.
Chaque grand est maître dans son camp
Les Européens ne peuvent rien sans l’accord des Grands (protecteurs du Tiers monde)