Thème Musique, diversité et relativité des cultures

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emprunt de procédés musicaux (gamme pentatonique dans l'estampe de Debussy, les modes orientaux dans le jazz de Maalouf ou dans Tunis-Nefta de Ibert, le rythme de habanera dans l'opéra Carmen de Bizet, la musique électronique de Stockhausen dans les oeuvres de Pink Floyd, la syncope du jazz dans les danses symphoniques de bernstein)

CONCLUSION : La musique savante et les musiques populaires ont depuis longtemps emprunté à des mondes musicaux a priori étrangers. Ce constat amène à réfléchir à la remise en cause de la pureté des identités musicales. Tout en gardant leurs spécificités, elles n'ont jamais cesser de s'influencer mutuellement.

Pourquoi les musiciens cherchent à croiser les cultures? Depuis quand?

> une désacralisation de la musique savante qui se veut trop sérieuse

> une volonté de faire évoluer le langage musical : PROGRESSISME / AVANT-GARDISME / DEPASSEMENT PERMANENT / culte de la nouveauté

> repenser l'art

> Au XX) siècle, volonté des compositeurs de se démarquer de la tradition romantique germanique : remise en cause des valeurs esthétiques

diversité + relativité : hybridation des genres et des styles, acculturation

emprunt de styles anciens (ex : le choral dans l'histoire du soldat, l'aria chez Galliano)

l'emprunt thématique (hommage à une oeuvre, un compositeur, une époque, une esthétique)

L'emprunt d'instruments qui caractérisent une culture (le oud dans le jazz oriental, les bongos dans les danses symphoniques de bernstein)

Comment les musiciens utilisent-ils la culture de l'autre ? De l'imitation à L'assimilation