по Seb G 8 лет назад
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" la solution de sortie de crise systémique, à l'image de la crise planétaire que nous devons résoudre; le changement doit avoir lieu dans tous les domaines de l'existence, dans la sphère économique, dans notre rapport à l'environnement, en médecine, dans l'organisation de nos villes et de nos campagnes, dans l'architecture, les transports, etc... Il n'existe qu'une seule manière de sortir de cette crise: par le haut, à travers un sens accru de la responsabilité individuelle et collective."
Climat : « La question du financement peut faire dérailler la COP 21 » (article Le Monde)
par exemple, l’enjeu majeur du stockage de l’énergie, des dizaines de grandes multinationales cherchent actuellement des solutions techniques. Difficile de dire quelle solution l’emportera, mais on va y arriver dans les cinq ans à venir. On est dans ce point de bascule. C’est vrai aussi dans le domaine des énergies renouvelables. Depuis 2013, plus de la moitié des nouvelles capacités de production électrique dans le monde sont à base de renouvelable. La transition est à l’œuvre, elle dépasse les clivages traditionnels : le public contre le privé, le Nord contre le Sud. La COP 21 doit être un accélérateur de ces transformations car nous sommes dans une course contre la montre.
Climat : « La question du financement peut faire dérailler la COP 21 » (article Le Monde)
le combat entre les partisans du changement et ceux du statu quo est, lui, toujours en cours. Les industries fossiles considèrent encore qu’elles ont beaucoup à perdre dans la révolution énergétique,
Une économie mondiale bas carbone est-elle l’enjeu de long terme ?
C’est le principal enjeu. Industriel, technologique, sociétal. Certains acteurs l’ont compris. E.ON, le grand énergéticien allemand, s’est scindé en deux, un business auquel il ne croit plus et un business dans lequel il investit, les services et l’énergie, les renouvelables, l’efficacité énergétique. La Californie, qui s’est donné un objectif de – 40 % d’émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990, beaucoup plus ambitieux que celui des Etats-Unis, invente un modèle où les entreprises qui produisent de l’électricité, pour gagner de l’argent, doivent économiser de l’énergie. En Europe, sommes-nous prêts à aller dans cette voie ?
conférence mondiale sur le climat qui se tiendra à Paris en décembre 2015
OTAN
Quelle politique de sécurité liée à ces items environnementaux et sanitaires ?
OMS
OCDE, instances européennes
Quelle politique de sécurité liée à ces items environnementaux et sanitaires ?
http://club.bruxelles2.eu/2015/05/strategie-europeenne-de-securite-un-langage-de-verite/
Un document de réflexion devrait être soumis aux ministres des Affaires étrangères et de la défense de l’UE, lundi (18 mai), puis porté au Sommet européen, la stratégie de l’UE face aux défis et menaces dans le monde :
la troisième partie se demande si « l’Union européenne est armée face aux défis« . Il passe ainsi en revue à la fois les principaux défis (cybersécurité, contre-terrorisme, sécurité énergétique, aide humanitaire, gestion des frontières, commerce, sécurité et défense commune, élargissement), que ce soit au niveau de la « direction stratégique », de sa « mise en oeuvre » que des « compétences et capacités ». La conclusion appelle à une nouvelle réflexion, à mettre fin à la politique en silos, à la révision de la stratégie européenne de sécurité.
http://club.bruxelles2.eu/2015/03/lechec-de-la-politique-du-voisinage-la-necessite-de-la-revisiter/
(BRUXELLES2) « Notre voisinage brûle. Nous devons utiliser tous nos instruments », c’est en ces termes que Federica Mogherini a lancé ce 4 mars, avec Johannes Hahn, la procédure de révision de la Politique européenne de voisinage. Une politique qui devra avoir davantage qu’auparavant l’objectif d’assurer la sécurité et la stabilité de l’Union européenne.
Des propositions concrètes pour l’orientation future de cette politique sont attendues à l’automne 2015.
Les Européens prévoient plusieurs axes d’actions :
3/7- la réponse aux menaces de sécurité (conflits, crime organisé, terrorisme) et la sécurité civile (catastrophes naturelles) ;
=> A CREUSER
6/7 - les autres défis communs transfrontières (sécurité sanitaire, environnement et changement climatique) ;
=> A CREUSER
=> Ce qui ressemble, plus ou moins, aux axes déjà développés dans l’actuelle politique de voisinage. Ce qui diffère est la place donnée à la sécurité voire même aux questions de défense. Parmi les options envisagées par la Commission, figure en effet « une meilleure prise en compte et intégration » par la Politique de voisinage des questions de sécurité (=? concrètement ???)
Cinq questions sont ainsi posées :
1.« Comment la politique de voisinage peut-elle aborder ces menaces et les crises dans la région ?
2.Les activités de la PESC et de la PSDC peuvent-elles être mieux intégrées dans le cadre de la Politique du voisinage ?
3.Faut-il prévoir un rôle plus important dans l’élaboration de mesures de renforcement de la confiance, d’actions post-conflit et des activités de renforcement des institutions et l’Etat de droit (state building / institution building) ?
4.« La prévention de la radicalisation, la lutte contre le terrorisme et le crime organisé ? » peuvent-ils devenir un « objectif de travail avec les partenaires » ?
5. Dans le même esprit, les actions de soutien à la « réforme du secteur de la sécurité (RSS) doivent-elle avoir plus d’importance » ?
G7, G20, FMI
Conférence mondiale sur le climat
Climat : « La question du financement peut faire dérailler la COP 21 » (article Le Monde)
l’un des objectifs majeurs sera d’honorer la promesse faite en 2009 de rassembler 100 milliards de dollars (88 milliards d’euros) par an d’ici à 2020 en faveur des pays en voie de développement, qui sont les plus touchés par le réchauffement.
Oui. La question de l’origine humaine du changement climatique ne se pose plus, le débat se focalise aujourd’hui sur ses impacts concrets, la remise en cause de notre modèle économique. Les climatosceptiques ont incontestablement perdu du terrain, mais le combat entre les partisans du changement et ceux du statu quo est, lui, toujours en cours. Les industries fossiles considèrent encore qu’elles ont beaucoup à perdre dans la révolution énergétique, les grands pays producteurs de pétrole estiment encore qu’ils n’ont pas intérêt à un accord pendant la conférence mondiale sur le climat à Paris en décembre (COP 21). La « bataille de Paris » va avoir lieu, et je ne sais pas qui va la remporter.
En matière de baisse d’émissions des gaz à effet de serre, l’Union européenne (UE) a encore le niveau d’ambition le plus élevé des pays développés, d’au moins 40 % d’ici à 2030. Mais l’UE n’est plus le seul espace au monde à avoir un marché du carbone. A partir de 2016, le plus grand marché mondial du carbone sera en Chine. La part de l’Europe sur les brevets de technologie verte ne cesse de diminuer. Qui est le premier producteur mondial de panneaux solaires ? La Chine. Où s’invente la convergence entre l’économie numérique et l’économie verte ? En Californie. L’Europe, qui avait une décennie d’avance sur ces sujets, est en train de se faire rattraper, et dans certains domaines, de se faire dépasser.
Sur les douze derniers mois, l’énergie positive est en effet surtout venue de Chine et des Etats-Unis, notamment avec l’accord de novembre 2014 qui a clôt la guerre que se livraient jusqu’alors ces deux pays sur le climat. Mais l’Europe garde plusieurs cartes en main. Début juillet, un premier point sera fait sur les contributions nationales [les scénarios de réduction des émissions de gaz à effet de serre de chaque pays] et on se rendra compte qu’une partie du chemin vers la limitation du réchauffement, à 2 °C d’ici à la fin du siècle, a été accomplie.
Il y a un enjeu moral dans la lutte contre le dérèglement climatique, vis-à-vis des générations futures, des pays du Sud qui en sont les premières victimes, et le pape est fondé à mobiliser les énergies au regard de cette vision de l’humanité. Et puis il y a un enjeu économique, qui repose davantage sur les intérêts des acteurs à bouger. C’est l’addition des deux, du pape François et de Standard & Poor’s, qui permettra de faire changer les comportements et d’assurer la transformation à une échelle suffisante.
Pascal Canfin, ministre du développement de 2012 à 2014 et conseiller climat du think tank américain World Resources Institute (WRI)
http://club.bruxelles2.eu/2015/05/strategie-europeenne-de-securite-un-langage-de-verite/
Lutte anti-terroriste : des manques de financement et d’expertises
Dans le domaine de la lutte anti-terroriste, on assiste à une « histoire similaire ». L’effort européen de lutte anti-terroriste comprend, en principe « des dialogues ciblés et approfondis, des « packages » spécifiques anti-terroristes comme des efforts pour aider à construire des capacités (capacity building). Mais, « en pratique », la mise en oeuvre de ces objectifs est « entravée par une expertise anti-terroriste insuffisante, des exigences procédurales difficiles, les difficultés à trouver des partenaires efficaces et adéquats pour la mise en œuvre, (sans oublier), le potentiel inexploré (unfulfilled) des agences européennes en matière de justice et affaires intérieures » ! Les instruments financiers de l’UE accordent « une attention marginale sur le contre-terrorisme. Et il y a un manque d’expertise contre-terrorisme dans les délégations de l’Union européenne, au SEAE ou aux directions de la Commission en charge de gérer ces instruments financiers. » Les « retards et inefficacités sont souvent dues à une insuffisance de cohérence et de coordination entre les politiques intérieures et externes de l’UE, et à la résistance à mettre en place un système de partage d’informations plus large entre les Etats membres ».
" malgré une sensibilisation et une mobilisation de plus en plus amples des opinions publiques, surtout en Europe... En France, [...] 87% de nos concitoyens sont sensibles aux problèmes d'environnement... Cependant, à l'échelle des Etats, il n'en va pas de même...
Pays "riches" vs pays "pauvres"
USA, Chine
Etats produteurs de pétrole
Climat : « La question du financement peut faire dérailler la COP 21 » (article Le Monde)
Autorités sanitaires (Fr)
Non seulement ces crises sectorielles sont liées entre elles, mais elles sont aussi des causes communes, et c'est en allant à la racine de ces maux qu'on va trouver des solutions adéquates pour sortir le monde de la crise systémique. Nous sommes en effet aujourd'hui confrontés à deux types de discours ou d'attitudes qui me semble totalement inadéquats: des "solutions" qui témoignent d'une "fuite en avant" , d'autres "solutions" qui, à l'inverse, témoignent d'un désir de "retour en arrière"."
Nous savons que la crise sanitaire mondiale, le développement des pathologies de civilisation obéissent à des causes complexes. Ainsi reconnaît-on de plus en plus que la dégradation de l'environnement est un facteur important. Le 7 mai 2004, l'Association pour la recherche thérapeutique anticancéreuse (ARTAC) a rendu public l'"Appel de Paris" [... ] : " nous, scientifiques , médecins, juristes , humanistes, citoyens, convaincus de l'urgence et la gravité de la situation, déclarons que : le développement de nombreuses maladies actuelles et consécutif à la dégradation de l'environnement. La pollution chimique constitue une menace grave pour l'enfant et pour la survie de l'homme. Notre santé, celle de nos enfants et celle des générations futures étant en péril, c'est l'espèce humaine qui est elle-même en danger...
Tout comme les menaces environnementales, il y a la gestion de crises (pandémie essentiellement à ce jour), comme des aspects + souterrrains, installés (trafics de drogues) ou +/- long-terme (addictions au sens large), et voire des aspects + psychologique (perte de valeurs commununes, ...).
Structure possible :
- quelles sont les menaces ou les risques ?
- comment sont-elles gérées ou "devraient"-elles l'être ?
" une autre composante de la crise sanitaire occidentale et mondiale: le phénomène du mal-être psychique, de la démence, de la dépression. Parce qu'elles sont intimement liées à notre mode de vie, et en particulier aux bouleversements intervenus dans nos repères sociaux, culturels, spatio-temporels, ces pathologies peuvent aisément prendre place parmi les maladies de civilisation. Dans un communiqué de presse du 11 avril 2012, l'OMS a annoncé que les cas de démence devraient doubler d'ici à 2030, et même tripler d'ici à 2050 ! L'OMS précise : " la démence et un syndrome qui peut être causé par un certain nombre de problèmes évolutifs affectant la mémoire, le raisonnement, le comportement et l'aptitude à réaliser les activités quotidiennes. La maladie d'Alzheimer est la cause la plus grande démence " "
" La consommation d'antidépresseurs et d'anxiolytiques est un des grands marqueurs de ces maladies ou souffrance psychiques.... Certains, comme le docteur Rony Brauman, dénoncent la mise sous tutelle de la santé par le monde de l'économie financière Il cible notamment le rôle assez problématique joué par l'industrie pharmaceutique. "
" Il nous faudrait évoquer aussi le grave problème des addictions au tabac, à l'alcool, aux drogues. L'impact de ces fléaux engendre une double violence. La première s'exerce directement contre soi, selon un processus d'autodestruction pouvant, dans certains cas, conduire au suicide. La seconde s'exerce sur l'environnement proche : par exemple, à travers le phénomène du "tabagisme passif" qui affecte les non-fumeurs, ou encore avec l'alcoolisme foetal qui affecte les enfants durant la grossesse; sans compter les violences liées aux trafics et à la dépendance vis-à-vis de la drogue... "
des pathologies "" occidentales", qui deviennent, sous l'effet de la mondialisation, des pathologies planétaires : obésité, dépression, diabète, allergie, différents types de cancers et de maladies cardio-vasculaires. Toutes ces maladies sont regroupées sous la suggestive appellation "maladies de civilisation", parce qu'elles sont liées au mode de vie occidental, incluant certains comportements alimentaires (consommation excessive de graisses animales, de laitage, de sel et de sucres, de céréales raffinées, etc.), certaines attitudes corporelles ( recul de l'activité physique, immobilité croissante du corps).."
Docteur Ties Boerma à l'OMS: " dans toutes les régions du monde, l'obésité a doublé entre 1980 et 2008. Aujourd'hui, [...] 12 pour cent de la population mondiale sont considérées comme obèses..."
" Grippe aviaire, vache folle, sida... : on ne compte
plus les paniques mondiales liées à l'apparition de
nouvelles maladies infectieuses. Celles-ci ont toujours existé, mais l'accroissement de la mobilité des personnes à l'échelle de la planète rend leur propagation beaucoup plus rapide, et nul point du globe ne peut aujourd'hui être épargné par une pandémie... "
http://club.bruxelles2.eu/2014/10/lue-veut-mieux-coordonner-la-lutte-contre-ebola/
C’est une décision symbolique qu’ont prise les 28 Chefs d’Etat et de gouvernement jeudi et vendredi (23 et 24 octobre), avec la nomination d’un coordinateur européen sur la lutte contre l’épidémie d’Ebola. Ils ont aussi souligné la nécessité d’une « action coordonnée, renforcée et s’inscrivant dans la durée (…) pour infléchir l’évolution actuelle » (lire aussi : L’UE veut coordonner son action sur la crise Ebola) et mis en avant certaines des préconisations mises au point par leurs ministres des Affaires étrangères en début de semaine. Rendez-vous est pris au prochain conseil des ministres des Affaires étrangères, le 17 novembre, pour élaborer un plan complet. Et au prochain Conseil européen de décembre pour « rendre compte des mesures prises pour faire face à la crise de l’Ebola ». Explication…
Cette décision s’accompagne de plusieurs recommandations :
•« accroître le personnel médical et de soutien déployé dans la région » ;
• « assistance supplémentaire pour amplifier l’action sur le terrain, notamment pour ce qui est des soins et des équipements médicaux, de même qu’un renforcement des contrôles aux points de sortie »
•« garantir des soins appropriés aux membres des équipes d’intervention sanitaire internationales, dans le cadre des ressources disponibles, afin qu’ils reçoivent le traitement dont ils ont besoin, y compris, le cas échéant, en faisant l’objet d’une évacuation sanitaire ».
•augmenter l’assistance financière, portant ainsi le total du financement à 1 milliard d’euros. Un « engagement pris par les États membres ».
•mettre en oeuvre « rapidement » les conclusions du Conseil des affaires étrangères (voir ci-dessous)
Un ensemble de mesures, de nature diplomatique, opérationnelle ou sanitaire, a été mis au point ou envisagé :
•Diplomatie. Des « démarches diplomatiques de sensibilisation engagées auprès des pays africains et des organisations africaines pour rappeler qu’il convient d’isoler la maladie et non les pays ».
•Assistance aux pays touchés. Il s’agit de « vérifier, avec l’OMS, l’efficacité des dispositifs de contrôle aux points de sortie des pays touchés par le virus et à aider à les renforcer, si nécessaire ».
•Projets développement. La coopération au développement de l’UE devra être « adaptée aux besoins spécifiques des pays de la région touchés par le virus Ebola afin de renforcer la résilience de leurs systèmes de santé ainsi que leur gouvernance ».
•Contrôle aux frontières. Outre la nécessité de « fournir des informations objectives pour que le public soit mieux sensibilisé et préparé à la question d’Ebola », les ministres estiment nécessaire des « consultations en vue de coordonner les mesures nationales aux points d’entrée » et l’élaboration par la Commission « de protocoles et procédures communs ». Les États membres devront « envisager d’exploiter pleinement le potentiel des systèmes d’information sur les visas et des informations des transporteurs afin d’anticiper l’arrivée potentielle d’un cas d’infection ».
•Evacuation sanitaire. Un accord Etats membres – Commission pour mettre au point « une évacuation sanitaire assurée par un vol commercial spécialisé ou par les capacités des États membres, au cas par cas ». Une nécessité pour répondre aux demandes des ONG ou des opérateurs santé qui envoient des volontaires dans les régions touchées par le virus. Ces opérations seront coordonnées par le Centre de coordination de la réaction d’urgence de l’UE et pourront être financées « jusqu’à 100 % sur le budget de l’UE ». Les ministres ont également décidé une « augmentation de la capacité d’évacuation sanitaire de l’UE (EVASAN) ».
•Fichier d’experts. Un mécanisme de « centralisation et de réservoir d’experts de la santé des États membres » doit être mis en place « permettant un déploiement rapide et ciblé en cas de crise sanitaire ».
•Effort de recherche. Les efforts déployés « pour améliorer la R&D médicale et pharmaceutique, en particulier dans le domaine des maladies tropicales et négligées » a été salué par les ministres.
•Achats en commun. La « faisabilité de la passation conjointe de marchés sur les équipements de protection des professionnels de santé traitant des patients atteints d’Ebola ainsi que leur éventuel traitement médical » doit être étudiée
Gestions de crises (ex catastrophes naturelles) et des problématiques à +/- long terme (ex eau, épuisement des ressources, réchauffement climatique, pollution), tous les pays n'étant pas touchés de la même façon...
Structure possible :
- quelles sont les menaces ou les risques ?
- comment sont-elles gérées ou "devraient"-elles l'être ?
Fr. Lenoir: livre "La guérison du monde"
1998, Muséum américain d'histoire naturelle "La diversité durant le prochain millénaire " :
"les trente prochaines années seraient celles de la "sixième extinction des espèces", la seule à être imputable à l'activité humaine.... En cause, bien sûr, la déforestation, notamment des zones tropicales... Le déboisement participe de manière critique à au réchauffement climatique... "
Nature, 6 juin 2012 "Approaching a state - shift in Earth 's biosphere" : "les activités humaines pourraient faire basculer brusquement le système climatique vers un nouvel état d'équilibre auquel les écosystèmes ne pourront pas s' adapter, rendant notamment la vie humaine impossible sur Terre. Le seuil critique correspondrait à l'utilisation de 50% des ressources terrestres.Or, aujourd'hui, 43%... les chercheurs appellent donc les individus et les États à un profond changement des modes de vie. "
Les outre-mer, premières victimes du changement climatique (article Le Monde)
Dans le monde, un tiers des coraux constructeurs de récifs sont menacés d'extinction. Comment repousser l'échéance ? La seule solution serait... d'émettre moins de gaz à effet de serre, répondent les experts de la Conférence sur la biodiversité.
Les outre-mer, premières victimes du changement climatique (article Le Monde)
sous la surface de l'océan qui ne grouille plus de vie, pâtit de l'arrivée d'espèces dévastatrices et étouffe sous des proliférations d'algues.
La région Caraïbe fait partie des 34 « hotspots » de la biodiversité mondiale. « 70 % de la biodiversité européenne s'y trouve » a indiqué pour sa part la ministre de l'outre-mer, George Pau-Langevin.
Plus riche, ce patrimoine est aussi le premier à être frappé par les impacts du changement climatique.
L'appel consacre tout un chapitre aux espèces invasives. Et là, les experts ne tergiversent pas : entre autre arsenal de mesures, ils envisagent l'éradication totale de l'importun, quitte à s'y mettre à plusieurs États quand l'affaire est grave. C est le cas du poisson-lion... Le poisson-lion a fait chuter certaines populations de poissons de moitié. Une meilleure coopération entre les États de la région aurait peut-être pu le freiner.
Mangoustes, tilapias, rats, escargots, fourmi manioc, cerfs, sans compter toutes sortes d'oiseaux, de végétaux, d'algues, les espèces exotiques invasives pèsent sur les environnements des îles d'une façon qu'il est difficile aux métropolitains d'imaginer.... la France au sixième rang mondial des pays les plus touchés par ce phénomène.
il en coûterait au moins un million d'euros pour débarrasser la seule île de Tahiti de la fourmi de feu, qui s'attaque aux cheptels comme aux humains. Son intrusion doit sans doute moins au changement atmosphérique qu'à la mondialisation des échanges.
Les engrais que l'Amazone charrie jusqu'à l'Atlantique nourrissent peut-être ces masses dérivantes qui arrivent à bloquer les bateaux dans les ports.
Les outre-mer, premières victimes du changement climatique (article Le Monde)
Ségolène Royal a ... a évoqué notamment les initiatives de Paris à l'égard des aires protégées qui se multiplient dans les 11 millions de kilomètres carré de zones maritimes françaises, a plaidé pour la restauration des mangroves et des forêts qui dépolluent, captent le carbone, protègent des tsunamis et de la houle cyclonique.
Svante Arrhenius, article "De l'influence de l'acide carbonique dans l'air sur la température de la Terre" en 1896.
Principe 7 de la Déclaration de Rio : "les Etats doivent coopérer dans un esprit de partenariat mondial en vue de conserver, de protéger et de rétablir la santé et l'intégrité de l'écosystème terrestre".
"Or, les pays les plus pollueurs ont refusé d'appliquer cette déclaration. C'est le cas États-Unis, mais aussi de la Chine... en juin 2012, [...] les chefs d'Etats n'ont pu que constater une nouvelle fois leur incapacité à se mettre d'accord pour ériger des règles internationales... "
Climat : « La question du financement peut faire dérailler la COP 21 » (artcile Le Monde)
Alors que la France est très active dans ses interventions extérieures, le lien est très rarement fait entre les questions de sécurité et celles du climat. Or une partie de la crise syrienne est due à la sécheresse historique en Syrie entre 2006-2009, l’essor de Boko Haram s’explique notamment par la désertification autour du lac Tchad, deux phénomènes qui ont déstabilisé les communautés locales, entraîné des migrations intérieures et développé la pauvreté. Le Pentagone dit très clairement que le changement climatique est un démultiplicateur de menace. Paris devra être aussi une conférence pour la paix et la sécurité dans le monde.
Fr. Lenoir: livre "La guérison du monde"
Les crises climatiques qui se déclenchent aux quatre coins du monde entraîne un phénomène nouveau, inconnu jusqu'alors : celui des "réfugiés climatiques" , aussi appelé "réfugiés environnementaux" . Ils seraient actuellement près de 30 millions. Le cas du Bangladesh, menacée par la montée des eaux, est emblématique. Or, la question de ces réfugiés devient éminemment politique, car elle ne se réduit pas au plan humanitaire. Le défi est plus large et concerne le devenir politique, le statut juridique, l'existence économique de ces populations dont le chiffre est amené à se gonfler dans les décennies à venir.
Les outre-mer, premières victimes du changement climatique (article Le Monde)
Les îles sont particulièrement exposées à l'accélération des sécheresses et des intempéries destructrices.... Ces territoires isolés doivent aussi affronter les conséquences du réchauffement de l'eau et de l'atmosphère qui déstabilisent leurs écosystèmes vulnérables, l'acidité accrue des océans et la montée du niveau des mers bien sûr.
Particules, ...
Gaz à effet de serre
Source : Le Monde - 15/05/2015 Audrey Garric
Documenté depuis une quinzaine d’années, le phénomène fait l’objet d’une recrudescence d’expéditions aux visées scientifiques – et à la communication – ambitieuses.
Vendredi 15 mai, l’une d’entre elles, l’expédition « 7e continent », s’élancera de Martinique pour un périple d’un mois afin d’explorer la mer des Sargasses et l’Atlantique Nord
Il s’agit de tenter de cartographier par satellite les zones polluées, d’étudier comment se déplacent les microplastiques dans les courants marins, d’analyser des nanoparticules et de savoir si la prolifération de méduses et de sargasses [des algues brunes qui envahissent les Antilles] a un lien avec les plastiques.
l’équipe de cinq personnes de l’association française Expédition 7e continent organise, en complément, des actions de pédagogie et de sensibilisation sur la gestion et la limitation de nos poubelles. Des étapes de nettoyage et de collecte des déchets sont ainsi programmées le long de l’arc antillais,
Dans ces zones, également nommées gyres océaniques, des milliards de détritus s’amoncellent en raison des courants marins et de la force centripète qui les aspire lentement vers le centre de la spirale.
« Toutes ces expéditions sont de bonnes initiatives, notamment pour faire de la pédagogie et de la sensibilisation. Leur apport scientifique est en revanche plus limité », juge François Galgani, océanographe et chercheur spécialiste des déchets à l’Ifremer. « Il y a un côté aventure humaine qui ne correspond pas aux besoins de la recherche scientifique, explique-t-il. Pour faire des comptages et des relevés, la méthode la plus efficace est de prendre un navire océanique et non un voilier, de même que l’on peut rejoindre les îlots en avion, sans traversée en mer. Ces expéditions peuvent produire des résultats à la marge, mais on a déjà derrière nous près de vingt ans de collecte et d’analyse des microplastiques dans les océans. »
Une masse de déchet vertigineuseLa littérature scientifique s’est de fait largement penchée sur la question. En décembre 2014, une vaste étude internationale, parue dans la revue PLOS ONE, a livré pour la première fois une évaluation globale des détritus flottant à la surface de l’ensemble des mers, à l’issue de 24 campagnes effectuées pendant six ans (2007-2013) non seulement sur les cinq grands gyres, mais aussi près des côtes australiennes, dans le golfe du Bengale et en Méditerranée. Les résultats sont vertigineux : 269 000 tonnes constituées de plus de 5 250 milliards de particules de toutes tailles.
Deux mois plus tard, une autre étude publiée dans Science estimait que les Etats côtiers de la planète avaient produit, en 2010, 275 millions de tonnes de déchets en plastique, dont 4,8 à 12,7 millions de tonnes ont fini leur vie dans les océans.
Lire aussi : Le déversement des plastiques dans les océans pourrait décupler d’ici à dix ans
Une différence de chiffres qui prouve que l’écrasante majorité de ces déchets, loin de flotter à la surface, restent introuvables. Où finissent-ils donc ? En la matière, les études scientifiques n’ont pas encore fait le tour de la question. Plusieurs hypothèses sont avancées : présence dans les fonds océaniques, dégradation par les rayons ultraviolets, biodégradation ou ingestion par des organismes marins.
De même, l’impact précis des plastiques, dont la persistance se compte en centaine d’années, pour les écosystèmes marins doit-il faire l’objet de nouvelles recherches. Selon Greenpeace, un million d’oiseaux et 100 000 mammifères marins meurent chaque année de l’ingestion de plastiques. En réalité, l’étude la plus complète sur le sujet, menée par le biologiste britannique Richard Thompson (université de Plymouth, Royaume-Uni), et publiée en mars, indique que près de 700 espèces marines ont croisé la route de débris, et 10 % des individus ont ingéré des microplastiques.
« Le plus souvent, ces espèces parviennent à rejeter les plastiques ingérés. Le risque de bioaccumulation dans la chaîne alimentaire est sans doute plus faible que ce que l’on craignait, estime François Galgani. En revanche, il y a bel et bien des risques d’occlusions intestinales, de suffocations, de blessures ou d’infections de tortues, d’oiseaux et de mammifères. »
Les polymères entraînent un autre risque moins connu mais néanmoins inquiétant : la prolifération de certaines espèces invasives. « Les fragments deviennent des supports pour certaines espèces qui sont ainsi transportées, avec les courants, dans des zones où elles ne se seraient pas développées et reproduites sinon, explique le chercheur. Ces espèces prennent alors la place d’autres, ce qui risque de créer des déséquilibres des écosystèmes marins. » Là où toutes les expéditions scientifiques se rejoignent, c’est donc qu’il y a urgence à ne plus considérer les océans comme un immense dépotoir à ciel ouvert.
Océans comme immenses dépotoires, déséquilibre écosystèmes marins
http://club.bruxelles2.eu/2015/05/strategie-europeenne-de-securite-un-langage-de-verite/
Energie : une difficulté à parler d’une seule voix
La politique commune énergétique externe est balbutiante. Alors que les capacités internes sont en voie d’amélioration, « la capacité de poursuivre des politiques externes énergétiques est très en retard » (lags well behind) ». Et l’UE est « trop souvent incapable de parler d’agir d’une seule voix ». La seule initiative réellement conduite par l’UE, le corridor « gazier sud » ou Southern stream, « reflète les difficultés de l’UE, pour forger une approche énergétique externe commune, face à des circonstances et des stratégies changeantes des Etats membres et entreprises privées impliquées ».
indispensables aux technologies d'avenir
or, fer, argent, uranium
gaz et pétrole représentent [...] 81% de la consommation énergétique mondiale. On se doute bien que ces sources d'énergie ne sont pas inépuisables
un des grands enjeux du XXIè siècle
Rapport UNESCO en 2000 "Vision pour l'eau et la nature" : "quatre grandes menaces. La principale est tout simplement l'épuisement des ressources du fait de la surconsommation entraînée par la baisse démographique. Une deuxième réside dans la fragmentation des cours d'eau par des barrages, des levées, des dérivations... Une troisième menace résulte de l'introduction d'une agriculture intensive... La pollution constitue le quatrième danger...
Tsunamis (cf Japon, ...)
Séismes (cf Népal)
Typhons, grandes tempêtes
Cyclones,
http://club.bruxelles2.eu/2015/05/strategie-europeenne-de-securite-un-langage-de-verite/
Un document de réflexion devrait être soumis aux ministres des Affaires étrangères et de la défense de l’UE, lundi (18 mai), puis porté au Sommet européen, la stratégie de l’UE face aux défis et menaces dans le monde :
La première partie — « un environnement mondial changeant » — décrit les différentes tendances actuelles – un monde plus connecté, plus contesté et plus complexe.
Climat : « La question du financement peut faire dérailler la COP 21 » (article Le Monde)
Il y a un enjeu moral dans la lutte contre le dérèglement climatique, vis-à-vis des générations futures, des pays du Sud qui en sont les premières victimes, et le pape est fondé à mobiliser les énergies au regard de cette vision de l’humanité. Et puis il y a un enjeu économique, qui repose davantage sur les intérêts des acteurs à bouger. C’est l’addition des deux, du pape François et de Standard & Poor’s, qui permettra de faire changer les comportements et d’assurer la transformation à une échelle suffisante.
Aujourd'hui, ce sont les OGM qui sont sur la sellette. Nous avons déjà évoqué les sérieux problèmes que les organismes génétiquement modifiés, produits par les grandes multinationales de l'industrie agroalimentaire, posaient quant à la biodiversité et à l'indépendance des petits exploitants."
Article publié le 19 septembre 2012 dans la revue américaine Food and chemical Toxicology a révélé " les résultats d'une étude menée dans le plus grand secret par une équipe française pendant deux ans sur deux cents rats, et qui prouvent la très haute toxicité des OGM. Quand on sait que nous pouvons absorber fréquemment des OGM à travers la viande, les oeufs ou le lait d'animaux ayant été nourris par du maïs ou du soja transgénique, cette étude donne des sueurs froides et prend à contre-pied non seulement les groupes producteurs d'OGM qui se sont toujours refusés à mener de telles études, mais aussi les diverses autorités sanitaires qui ne le leur ont jamais imposées, ce qui montre une fois de plus, notamment après l'affaire du Mediator en France, la collusion d'intérêt entre les laboratoires pharmaceutiques ou les grands groupes agroalimentaires et les soi-disant experts chargés de veiller à la santé publique. "
" la crise de la" vache folle, dans les années 1990, a révélé une grave dérive du système agro-alimentaire : pour des raisons de rentabilité, de nombreux éleveurs avaient pris l'habitude de donner à manger des farines animales à des herbivores,...
Climat : « La question du financement peut faire dérailler la COP 21 » (article Le Monde)
La France a d’ailleurs obtenu un mandat du G20 pour que les Banques centrales s’interrogent sur le risque que fait peser le dérèglement climatique sur la stabilité financière de demain.
En matière de baisse d’émissions des gaz à effet de serre, l’Union européenne (UE) a encore le niveau d’ambition le plus élevé des pays développés, d’au moins 40 % d’ici à 2030. Mais l’UE n’est plus le seul espace au monde à avoir un marché du carbone. A partir de 2016, le plus grand marché mondial du carbone sera en Chine. La part de l’Europe sur les brevets de technologie verte ne cesse de diminuer. Qui est le premier producteur mondial de panneaux solaires ? La Chine. Où s’invente la convergence entre l’économie numérique et l’économie verte ? En Californie. L’Europe, qui avait une décennie d’avance sur ces sujets, est en train de se faire rattraper, et dans certains domaines, de se faire dépasser.
=> compétition économique
La question du financement de la lutte contre le changement climatique est un sujet qui peut faire dérailler la conférence de Paris.
Il est extrêmement probable que l’on ne puisse pas atteindre les 100 milliards sans argent public supplémentaire. Une négociation est en cours au niveau de 11 pays européens pour mettre en place une taxe sur les transactions financières (TTF).
Aujourd’hui, le transport aérien ne paye ni TVA ni taxe sur le kérosène. C’est typiquement une subvention aux énergies fossiles. Ce qui dit le FMI, qui n’est pas une officine écologiste, c’est que la priorité dans la lutte contre le changement climatique est d’arrêter les subventions aux énergies fossiles. On estime à au moins 500 milliards par an ces subventions, alors qu’on a toutes les peines du monde à trouver 100 milliards pour aider les pays du Sud.
=> quels arbitrages ou nouveaux modèles économiques ?
Avant la conférence de Copenhague, il n’y avait aucune pression sur le secteur financier. Aujourd’hui, cette pression existe parce que le financement vert devient de plus en plus attractif et parce que la notion de risque climatique fait son chemin : le dérèglement du climat va réellement avoir un impact sur les actifs dans lesquelles les banques, les compagnies d’assurance, les fonds de pension investissent. Si l’une des plus grandes agences de notation, Standard & Poor’s, vient de décider d’intégrer le changement climatique dans ses évaluations, ce n’est pas pour des raisons philanthropiques !