arabera Valery Herrera 6 years ago
97
Honelako gehiago
Les mutations
Ce sont des changements en chaîne dans la phonétique historique, qui ont souvent un caractère spectaculaire.
Le système MA Le voyelles fermées /i:/ et /u:/ se diphtonguèrent progressivement en [aI] et [aÚ], /e:/ et /E:/ fusionnèrent en /i:/, et /o:/ passa à /u:/ (et partiellement aussi à /Ú/ (look [lÚk], car /u/ s’est ouvert pour donner /2/ luck [l2k])). il y a une dissymétrie entre voyelles d’avant et voyelles d’arrière : /e:/ et /E:/ ont fusionné en une seule unité, pour laisser la place à /A:/ qui s’est diphtongué en [eI], mais /o:/ et /O:/ restent distincts, /O:/ devenant [OÚ].
L’orthographe moderne rend compte de l’ancien usage de la voyelle /E:/ : bread, head, dead, read. Sans ce transfert de traits distinctifs, ils auraient été confondus avec breed, heed (faire attention), deed, reed. Cette mutation vocalique a donc préservé les oppositions phonologiques qui existaient au départ.
1. le changement phonétique qui caractérise le germanique affecte deux corrélations, soit un faisceau de corrélations phonologiques. 2. ce changement s’est effectué avec conservation des oppositions de départ : la structure du système est restée la même quoique ces termes aient changé.
La phonologisation
C’est le processus qui modifie le système phonologique en créant de nouvelles unités distinctives. Généralement, ces nouvelles unités distinctives sont issues de variantes combinatoires qui se trouvent devenir distinctives, du fait d’un changement dans le système phonologique.
En phonologie, on considère le système formé par les sons d’une langue comme un tout, un ensemble. Le phonologues vont donc traiter les transformations phonétiques affectant des sons comme des transformations du système phonologique. Cela permet de : • éclairer des points dont la phonétique historique traditionnelle ne pouvait clairement rendre compte. • expliquer à l’aide de ces mécanismes internes au système des évolutions qui étaient considérées comme "spontanées". • donner une explication d’ensemble à des phénomènes évolutifs qui affectent plusieurs sons à la fois.
L’analyse phonologique va révéler que 1. toutes les occlusives sourdes (dont [p]) sont à l’initiale et devant des voyelles, elles sont alors suivies d’une légère expiration d’air, 2. les voyelles fermées non tendues de l’anglais sont toujours légèrement ouvertes en même temps que relâchées, 3. le caractère vélaire de [ŋ] est automatiquement déterminé par la présence du [k] qui suit : en anglais, on ne peut jamais trouver le son [n] suivi de [k] dans la même syllabe.
1. La distinction entre langue et parole 2. La distinction entre les rapports syntagmatiques et associatifs 3. La linguistique doit distinguer deux branches très différentes
Subtema
En français où une voyelle plus longue ne dénote que des sentiments ou des attitudes, et non une changement de sens.
C’est la mise en valeur d’une syllabe réalisée par des moyens phoniques : intensité, hauteur mélodique, durée. Cette mise en valeur est relative à l’entourage dans la chaîne de la syllabe accentuée. La fonction de l’accent est d’abord contrastive. Mais, au contraire du ton, l’accent n’est pas en lui-même une unité distinctive, mais la place qu’il occupe dans le mot peut être distinctive.
C’est la courbe mélodique qui accompagne l’ensemble d’un énoncé jusqu’à son terme, qui est marqué par une chute de la hauteur de la voix.
Elle peut être utiliséé de manière distinctive dans de nombreuses langues. L’exemple le plus connu est le chinois : il possède des tons. – tons ponctuels : ils se différencient par leur degré de hauteur (cf nos voyelles simples). – tons mélodiques : ils se différencient par leur changement de hauteur mélodique sur la même voyelle : ils mettent en œuvre à la fois la hauteur et la direction du changement de hauteur (cf nos diphtongues).
Les corrélations s’articulent en faisceaux de corrélations lorsqu’un série de phonèmes relève de deux corrélations. On peut avoir des faisceaux triangulaires,dans une représentation en triangle, les points des triangles représentent les phonèmes, et le arêtes qui les relient les oppositions (c’est la même chose lorsqu’on a un carré), l’ensemble représente une corrélation.
Les oppositions mises en œuvre par un système phonologique ne sont pas toutes radicalement différentes, elles s’organisent en système.
C’est le degré d’utilisation de cette opposition dans un système phonologique donné. Le rendement d’une opposition affecte son statut au sein du système. Certaines sont marginales (et donc l’est aussi l’un des phonèmes impliqués), d’autres sont essentielles au bon fonstionnement du système phonologique.
La relativité des unités phonologiques par rapport au système auquel elles appartiennent, comme nous venons de le voir, se manifeste plus clairement dans des zones de dispersion : chaque réalisation d’un phonème n’est jamais identique.